ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE 2017
Le mercredi 7 juin 2017, La Société Historique de Nipissing Ouest (SHNO) tient sa 10e assemblée générale annuelle au musée Sturgeon River House. Le thème de la soirée “L’heure à la fête” souligne les trois anniversaires suivants: le 10e de la SHNO, le 50e du Musée Sturgeon River House et le 150e de la Confédération.
La maîtresse de cérémonie pour la soirée , Carole Lafrenière-Noël, souhaite la bienvenue à tous et toutes et les invite à chanter avec fierté notre hyme national en ce 150e anniversaire de la Confédération. Elle cède ensuite la parole à la présidente de la SHNO, Annette Sturgeon, qui donne l’historique de la SHNO en l’honneur de son 10e anniversaire. Une courte réunion termine la première tranche de la soirée.
La deuxième partie est réservée à notre conférencier, M. Pierre LeRiche, directeur de la SHNO, membre du comité consultatif du Musée Sturgeon River House et historien chevronné.
Pour marquer le 50e du musée, M. LeRiche retrace son historique. En voici un résumé.
En 1967, un groupe de profs de Sturgeon Falls High School à l’époque rencontrent le maire du canton de Springer, M. Horace Legault et lui font part d’un projet en tête : faire des recherches sur les rives de la rivière Sturgeon pour retrouver des vestiges du poste de traite établi par la Compagnie du Nord-Ouest au dix-huitième siècle. D’un commun accord, on fait demande de subventions qui permettent d’embaucher M. Walter Kenyan, docteur en archéologie, posté au Royal Ontario Museum.
M. Walter Kenyan propose deux démarches :
a) authentifier le site selon l’astrolabe de Champlain et
b) creuser le terrain pour trouver la fondation de Sturgeon River House. L’excavation révèle une fondation de cèdres, très près de l’eau, formée de trois côtés seulement, le quatrième étant probablement rendu dans l’eau.
Cette heureuse découverte fait renaître le musée Sturgeon River House.
Parcours chronologique
Après avoir remerciée le conférencier, Mme Carole Lafrenière-Noël invite M. Luc Carrière et sa soeur Françoise, à faire revivre les belles soirées d’autrefois aux gens de l’assemblée, en chantant des chants folkloriques appris sur les genoux de nos mères et à l’école de notre enfance. La gagnante du prix de présence, Anita Corriveau, est heureuse de retrouver dans son panier des petits délices canadiens tels du sirop d’érable, des biscuits feuille d’érable, etc., ainsi que deux tee-shirts Canada. Après une légère collation et des rafraîchissements, les invités retournent à la maison, ravis de leur soirée.
La maîtresse de cérémonie pour la soirée , Carole Lafrenière-Noël, souhaite la bienvenue à tous et toutes et les invite à chanter avec fierté notre hyme national en ce 150e anniversaire de la Confédération. Elle cède ensuite la parole à la présidente de la SHNO, Annette Sturgeon, qui donne l’historique de la SHNO en l’honneur de son 10e anniversaire. Une courte réunion termine la première tranche de la soirée.
La deuxième partie est réservée à notre conférencier, M. Pierre LeRiche, directeur de la SHNO, membre du comité consultatif du Musée Sturgeon River House et historien chevronné.
Pour marquer le 50e du musée, M. LeRiche retrace son historique. En voici un résumé.
En 1967, un groupe de profs de Sturgeon Falls High School à l’époque rencontrent le maire du canton de Springer, M. Horace Legault et lui font part d’un projet en tête : faire des recherches sur les rives de la rivière Sturgeon pour retrouver des vestiges du poste de traite établi par la Compagnie du Nord-Ouest au dix-huitième siècle. D’un commun accord, on fait demande de subventions qui permettent d’embaucher M. Walter Kenyan, docteur en archéologie, posté au Royal Ontario Museum.
M. Walter Kenyan propose deux démarches :
a) authentifier le site selon l’astrolabe de Champlain et
b) creuser le terrain pour trouver la fondation de Sturgeon River House. L’excavation révèle une fondation de cèdres, très près de l’eau, formée de trois côtés seulement, le quatrième étant probablement rendu dans l’eau.
Cette heureuse découverte fait renaître le musée Sturgeon River House.
Parcours chronologique
- De 1967 à 1980 : une petite maison, pièce sur pièce sert de petit musée; lun énorme poêle à bois est acheté et installé sur le terrain, sert à faire la cuisson pour pique-niques et autres rassemblements.
- 1980 : Maison Major, défaite pièce par pièce, numérotée et refaite sur le site avec l’idée de faire la maison du pionnier, rêve pas encore réalisé.
- 1992 : Achat du musée du trappeur
- 1998 : David Lafleur travaille d’arrache-pied afin d’obtenir des subventions pour bâtir le musée d’aujourd’hui.
- 2000 : Ouverture officielle du musée actuel
Après avoir remerciée le conférencier, Mme Carole Lafrenière-Noël invite M. Luc Carrière et sa soeur Françoise, à faire revivre les belles soirées d’autrefois aux gens de l’assemblée, en chantant des chants folkloriques appris sur les genoux de nos mères et à l’école de notre enfance. La gagnante du prix de présence, Anita Corriveau, est heureuse de retrouver dans son panier des petits délices canadiens tels du sirop d’érable, des biscuits feuille d’érable, etc., ainsi que deux tee-shirts Canada. Après une légère collation et des rafraîchissements, les invités retournent à la maison, ravis de leur soirée.
Société historique de Nipissing Ouest
«L’heure est à la fête»
Référence : Le Voyageur • Le mercredi 14 juin 2017
La Société historique de Nipissing Ouest (SHNO) a organisé une soirée au Musée Sturgeon River House le 7 juin afin de fêter le10e anniversaire de l’organisme et le 50e du musée et aussi souligner le 150e de la Confédération canadienne. Elle y a également tenu son assemblée générale annuelle.
Depuis 2007, la SHNO partage l’histoire des francophones et des familles pionnières de la municipalité en retraçant leurs photos, leurs œuvres, leurs souvenirs et d’anciens documents. L’an dernier, la SHNO a voulu rejoindre un plus grand nombre de lecteurs et de personnes qui s’intéressent à l’histoire de Nipissing Ouest. En conséquence, une plus grande partie de ses archives ont été transférées sur le site web de l’organisme.
En 2018, l’organisme espère développer de nouveaux outils pour mieux renseigner la population sur son héritage. «Nous avons élaboré toutes sortes de stratégies pour être capables de découvrir les richesses qui sont cachées dans les livres ou sur internet pour retrouver notre histoire. Ce sont les dossiers d’agriculture, de l’éducation et sur les anciens combattants locaux», indique la présidente de la SHNO, Annette Génier-Sturgeon. «Lors de la prochaine année, nous voulons produire des livrets sur différents sujets pour ensuite les vendre aux gens. Nous aimerons aussi préparer un calendrier historique pour 2019. De plus, nous allons miser sur la toponymie, car ç’a intéresse les gens de savoir pourquoi une telle rue a été nommée... disons la rue Lévis, par exemple. C’est ce qui nous rappelle des premières personnes qui sont venues ou qui ont été les maires de la ville», explique-t-elle.
La Société historique de Nipissing Ouest avait préparé quelques kiosques de renseignements et de faits divers reliés à l’histoire de la municipalité. Les participants ont aussi assisté à des présentations des conférenciers Pierre LeRiche et Carole Lafrenière-Noël.
Les festivités se sont clôturées avec un concert de chansons canadiennes-françaises interprétées par Françoise et Luc Carrière.
Depuis 2007, la SHNO partage l’histoire des francophones et des familles pionnières de la municipalité en retraçant leurs photos, leurs œuvres, leurs souvenirs et d’anciens documents. L’an dernier, la SHNO a voulu rejoindre un plus grand nombre de lecteurs et de personnes qui s’intéressent à l’histoire de Nipissing Ouest. En conséquence, une plus grande partie de ses archives ont été transférées sur le site web de l’organisme.
En 2018, l’organisme espère développer de nouveaux outils pour mieux renseigner la population sur son héritage. «Nous avons élaboré toutes sortes de stratégies pour être capables de découvrir les richesses qui sont cachées dans les livres ou sur internet pour retrouver notre histoire. Ce sont les dossiers d’agriculture, de l’éducation et sur les anciens combattants locaux», indique la présidente de la SHNO, Annette Génier-Sturgeon. «Lors de la prochaine année, nous voulons produire des livrets sur différents sujets pour ensuite les vendre aux gens. Nous aimerons aussi préparer un calendrier historique pour 2019. De plus, nous allons miser sur la toponymie, car ç’a intéresse les gens de savoir pourquoi une telle rue a été nommée... disons la rue Lévis, par exemple. C’est ce qui nous rappelle des premières personnes qui sont venues ou qui ont été les maires de la ville», explique-t-elle.
La Société historique de Nipissing Ouest avait préparé quelques kiosques de renseignements et de faits divers reliés à l’histoire de la municipalité. Les participants ont aussi assisté à des présentations des conférenciers Pierre LeRiche et Carole Lafrenière-Noël.
Les festivités se sont clôturées avec un concert de chansons canadiennes-françaises interprétées par Françoise et Luc Carrière.