CONCOURS INTERNATIONAL DE LABOUR * Verner du 17 au 21 septembre 2019
Photos et articles parus dans les media après l'événement
Dans le journal local LA TRIBUNE
Référence : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1311689/fin-concours-international-de-labour-maxime-bernier-elections
Clap de fin pour le 102e Concours international de labour
Radio-Canada
Publié le 21 septembre 2019
Après cinq jours d’activités, le 102e Concours international de labour (CIL) et l’exposition rurale ont pris fin samedi dans le secteur Verner de Nipissing Ouest, en Ontario. Même si le bilan exhaustif n’a pas encore été établi, les organisateurs parlent déjà d’un vrai succès, qui n'a d'ailleurs pas manqué d'attirer les politiciens en campagne électorale.
Tout s’est passé comme sur des roulettes, se réjouit Carole Lafrenière-Noël, responsable des communications du CIL.
L’organisation indique qu’il y a toujours un flot constant de visiteurs, que plusieurs activités ont été très populaires et surtout que la météo a toujours été clémente.
Carole Lafrenière-Noël est la responsable des communications du Concours international de labour.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA
Honnêtement, moi je n’ai reçu que des commentaires positifs. On est vraiment impressionnés, je pense qu’on a relevé ce défi gigantesque haut la main. Il y a des gens qui travaillaient très fort, mais ils le faisaient pour leur communauté et ça paraît, ajoute Carole Lafrenière-Noël.
Opération séduction réussie?La Municipalité de Nipissing Ouest souhaitait également profiter de l’événement pour tenter d’attirer des visiteurs pour venir s’établir à Nipissing Ouest au moment de leur retraite.
Je n’ai même pas de doute que les gens, s’ils ont eu l’occasion de venir ici, de rencontrer des gens, d’avoir du plaisir, ils ont vécu notre joie de vivre et qu’il y en a qui vont venir s’installer ici où les maisons sont très abordables, tout est à 5 minutes de distance, croit Carole Lafrenière Noël.
La bénévole Jocelyne Robineau rapporte avoir rencontré beaucoup de gens venus de différentes régions. C’est très impressionnant. Je trouve que ça rassemble beaucoup de monde, dit-elle.
Samuel Montas est un visiteur et résident de Verner, en Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / BIENVENU SENGA
Les efforts des bénévoles, venus de Verner ou de Nipissing Ouest, ont été soulignés par des visiteurs.

Référence : http://journalagricom.ca/reussite-pour-le-102e-concours-international-de-labour-et-exposition-rurale-2019-de-verner/
Volume 37 Numéro 2 Le 27 septembre 2019
Réussite pour le 102e Concours international de labour et exposition rurale 2019 de Verner
Par Marc Dumont
Correspondant – Nord de l'Ontario
info@journalagricom.ca
80 000 visiteurs d’ici et d’ailleurs : c’est ce qu’estiment les organisateurs du Concours international de labour et exposition rurale 2019 (CIL) qui a eu lieu à Nipissing Ouest dans le village de Verner du 17 au 21 septembre dernier. « Notre objectif stratégique principal lorsque nous avons décidé de créer ce projet était d’organiser le plus grand concours de labour de l’histoire de l’humanité. Je suis fier de dire que je pense que nous l’avons fait, » a déclaré le président du CIL 2019, Neil Fox, exprimant sa gratitude pour les « merveilleux bénévoles magiques ».
Pour lire la suite clique sur le lien suivant: http://journalagricom.ca/reussite-pour-le-102e-concours-international-de-labour-et-exposition-rurale-2019-de-verner/

Le monde agricole réuni dans le Nord de l’Ontario
https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_1250/v1/ici-info/16x9/concours-international-labour-2019-verner-nipissing-ouest-tracteurs.JPG
Quelque 150 agriculteurs de l'Ontario, du Québec et des États-Unis se mesureront lors des épreuves de labour à Nipissing Ouest.
PHOTO : RADIO-CANADA / MATHIEU GRÉGOIRE
Mathieu Grégoire
Publié le 17 septembre 2019
Le 102e Concours international de labour et exposition rurale s’ouvre aujourd’hui à Nipissing Ouest, dans le Nord-Est de l’Ontario. Près de 80 000 visiteurs sont attendus d’ici samedi. Les organisateurs se félicitent d’offrir l’événement le plus bilingue de l’histoire récente de ce rendez-vous agricole.
La municipalité de quelque 15 000 résidents bourdonne d’activités alors qu’elle accueille des gens du milieu agricole de partout en Ontario.
Certains ont même fait le voyage des États-Unis et du Québec pour prendre part à ce rendez-vous annuel incontournable de l’industrie.
Le concours et la foire se déroulent chaque année dans une localité différente en Ontario. C’est la deuxième fois seulement en plus d’un siècle que l’événement se tient dans le nord de la province
Click here to edit.

C'est près du village de Verner, en bleu, que d'immenses installations ont été aménagées pour accueillir des milliers de personnes cette semaine.
PHOTO : RADIO-CANADA / CA
Dès les premiers préparatifs, les organisateurs locaux ont tenu à offrir une programmation bilingue. Ils ne manquent pas de ressources pour y arriver, puisque près de la moitié de la population de Nipissing Ouest est francophone.
PHOTO : RADIO-CANADA / CA
Dès les premiers préparatifs, les organisateurs locaux ont tenu à offrir une programmation bilingue. Ils ne manquent pas de ressources pour y arriver, puisque près de la moitié de la population de Nipissing Ouest est francophone.
Quelques photos pour vous démontrer l'esprit de fête qui règne à Verner avant le début du concours de labour le 17 septembre!
Tout ce que vous devez savoir au même endroit.
Eh bien, le voici! Tout le monde peut désormais commencer à planifier, à savoir quelle présentation, compétition ou spectacle ils ne veulent pas rater. Voici donc l’horaire détaillé du programme: https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/visiteurs/horaire-du-programme/ Et voici le guide complet du CIL: https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/a-propos/le-guide-officiel-du-cil-2019/
https://www.plowingmatch.org/ipm2019/wp-content/uploads/2019/09/2019-Show-Guide-pages-Updated-Sept-4.pdf
https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/a-propos/le-guide-officiel-du-cil-2019/
On vous attend dans le Nord de l’Ontario !

Le 30 août 2019
Référence: http://journalagricom.ca/on-vous-attend-dans-le-nord-de-lontario%E2%80%89/?fbclid=IwAR2fjLlfp7pHtueTXrvmXyHkIrCcj_bhui46Q8Y6DyaGL3H59DFdUR5uWEk
Par Carole Lafrenière-Noël
redaction@journalagricom.ca
Ça y est ! On m’a recruté et pas à peu près ! Quand j’ai appris que mon village natal du Nord de l’Ontario serait l’hôte du Concours international de labour et exposition rurale 2019 (CIL) du 17 au 21 septembre, je me suis dit qu’il n’était pas question que cet événement d’envergure ait lieu et que je regarde la charrette passer. Je suis montée dedans à pieds joints ! Je vous transporte vers le petit village de Verner, dans la région du Nipissing Ouest, entre Sudbury et North Bay. Verner c’est 960 habitants bien comptés, l’Église St-Jean-Baptiste, l’école Marguerite d’Youville, l’épicerie et magasin général, le bureau municipal et un centre récréatif. Les rues résidentielles côtoient les routes 17 et 64 et sont traversées par la rivière Veuve, le tout ceinturé de fertiles terres agricoles. Ça fait plus de 40 ans que j’ai quitté Verner pour la grande ville, mais je garde un petit coin chaud et tendre pour ce village et ses habitants, plusieurs étant des rentiers des fermes avoisinantes. C’est pourquoi je n’ai pas pu résister lorsque j’ai appris qu’on cherchait des bénévoles pour le Concours de labour. Sans compter qu’il n’était pas question que cet événement ait lieu sans que les communications soient en français et en anglais ! Pour moi, c’est une question d’honorer les habitants actuels, mais aussi mes parents et mes ancêtres qui ont quitté le Québec et les États-Unis pour venir s’installer sur les terres fertiles de Nipissing Ouest.
Comme bien d’autres de mon village, mes ancêtres sont venus s’installer dans la campagne à Verner autour de 1915. À l’époque, le gouvernement de l’Ontario donnait des terres aux familles qui voulaient bien défricher et cultiver la région du Nipissing Ouest. La ferme laitière Lafrenière était prospère, surtout que grand-père Cuthbert avaient plusieurs fils pour l’aider à cultiver la terre. C’était une terre glaiseuse, mais fertile. Ma grand-mère Lafrenière faisait d’énormes jardins et mon grand-père s’assurait de déléguer à ses fils. On travaillait fort, mais la vie était bonne et les gens mangeaient à leur faim. À la messe du dimanche, on croisait les Beaudry, les Roberge, les Rainville, les St-Jean, les Riberdy, les Arbour, les St-Amour, les Savignac et j’en passe. Finalement l’idée de s’installer dans le Nord de l’Ontario n’était pas si mal du tout !
Mes grands-parents maternels, Albert St-Jean et Doloris Roberge avaient aussi choisi de faire domicile dans le Nord de l’Ontario. Albert c’était ce beau grand gaillard métis né à Red Lake Falls Minnesota. En plus d’être bon chasseur et pêcheur, pépère St-Jean n’avait pas peur de l’ouvrage. Il était apiculteur, mais aussi fermier éleveur de moutons et de vaches laitières. Sa terre donnait sur le lac Nipissing, un beau lac avec des îles, des beaux coins de pêches et des belles plages. Futé comme pas deux, pépère transportait ses moutons sur l’Ile-aux-Chênes pour la saison estivale. Il n’y avait pas de loups sur l’île. Alors ses moutons pouvaient paître en paix ! Mémère St-Jean cardait et filait la laine des moutons pour ensuite tricoter des combinaisons pour Albert ! Ça a dû piquer pas à peu près ! Mais pépère disait qu’il n’y avait pas mieux pour absorber la sueur. Comme on dit par chez nous : « l’ouvrage ça fait pas mourir ! ».
Quand je retourne à Verner, c’est comme si je voyais encore mes parents et grands-parents, les fermiers du coin et les dames de l’Union culturelle franco-ontarienne. Je ne connais pas les enfants, mais si je leur demande leur nom je constate que ce sont des petits Éthier, Michel, Côté, Cazabon, Piette et parfois des petits Smits, Parsons et bien d’autres. L’agriculture s’est diversifiée. Alors que l’industrie laitière régnait jusque dans les années 60, maintenant on y trouve des éleveurs de bœufs et de chevreuils, un apiculteur, des cultures de canola, d’avoine, de foin, de houblon, des cultures de légumes biologiques, de fraises, de frambroises, de camerises et de citrouilles et plusieurs autres. Les agriculteurs de Verner ont créé la Coopérative régionale de Nipissing-Sudbury Ltée dans les années 50, par la suite l’Association pour l’amélioration des sols et récoltes de Nipissing Ouest et enfin, l’Association des producteurs de foin. Graduellement on a vu des immigrants de l’Europe acheter les terres qui étaient délaissées par mes ancêtres. La région du Nipissing Ouest attire également les « granolas » de la grande région de Toronto, des gens de tous les âges qui en ont assez de vivre en ville et qui rêvent d’une vie plus simple et plus naturelle. Ici et là, on voit les baby boomers qui ont quitté pour aller chercher du travail ailleurs, revenir dans leur « chez nous ». À travers tous ces changements, fidèles à la tradition, Paul Beaudry et Louise Riberdy sont toujours propriétaires d’une ferme centenaire qui appartient à la même famille, au même endroit, depuis cinq générations.
De mon côté je suis fière de dire que je contribue à faire en sorte que le CIL de cette année soit le reflet de la communauté francophone de la région de Nipissing Ouest qui forme à peu près 65 % de la population. Notre motivation principale c’est de faire en sorte que le CIL de cette année soit le reflet de notre communauté, de ses traditions et de sa culture.
Venez nous voir dans le Nord de l’Ontario à l’occasion du Concours international de labour et exposition rurale 2019. Daniel Olivier est le fermier qui accueille le CIL sur ses terres situées en bordure de la route 64, juste à l’extérieur de Verner, tandis que Rhéal Brouillette, Gérald Beaudry et Raymond Vézina vous réservent des compétitions de labour des plus excitantes. On attend ben d’la visite, mais chose certaine ça nous fera plaisir de faire connaissance, surtout que dans le Nipissing Ouest c’est la Joie de Vivre de nos ancêtres qui nous anime ! Le Concours de labour aura lieu du 17 au 21 septembre 2019 à Verner, Ontario qui se trouve dans la municipalité du Nipissing Ouest. Voici le lien pour de plus amples renseignements : https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/ On se voit bientôt !
Carole Lafrenière-Noël
Bénévole responsable des relations avec les médias
Concours international de labour et exposition rurale 2019
Membre de la Société historique de Nipissing Ouest
Référence: http://journalagricom.ca/on-vous-attend-dans-le-nord-de-lontario%E2%80%89/?fbclid=IwAR2fjLlfp7pHtueTXrvmXyHkIrCcj_bhui46Q8Y6DyaGL3H59DFdUR5uWEk
Par Carole Lafrenière-Noël
redaction@journalagricom.ca
Ça y est ! On m’a recruté et pas à peu près ! Quand j’ai appris que mon village natal du Nord de l’Ontario serait l’hôte du Concours international de labour et exposition rurale 2019 (CIL) du 17 au 21 septembre, je me suis dit qu’il n’était pas question que cet événement d’envergure ait lieu et que je regarde la charrette passer. Je suis montée dedans à pieds joints ! Je vous transporte vers le petit village de Verner, dans la région du Nipissing Ouest, entre Sudbury et North Bay. Verner c’est 960 habitants bien comptés, l’Église St-Jean-Baptiste, l’école Marguerite d’Youville, l’épicerie et magasin général, le bureau municipal et un centre récréatif. Les rues résidentielles côtoient les routes 17 et 64 et sont traversées par la rivière Veuve, le tout ceinturé de fertiles terres agricoles. Ça fait plus de 40 ans que j’ai quitté Verner pour la grande ville, mais je garde un petit coin chaud et tendre pour ce village et ses habitants, plusieurs étant des rentiers des fermes avoisinantes. C’est pourquoi je n’ai pas pu résister lorsque j’ai appris qu’on cherchait des bénévoles pour le Concours de labour. Sans compter qu’il n’était pas question que cet événement ait lieu sans que les communications soient en français et en anglais ! Pour moi, c’est une question d’honorer les habitants actuels, mais aussi mes parents et mes ancêtres qui ont quitté le Québec et les États-Unis pour venir s’installer sur les terres fertiles de Nipissing Ouest.
Comme bien d’autres de mon village, mes ancêtres sont venus s’installer dans la campagne à Verner autour de 1915. À l’époque, le gouvernement de l’Ontario donnait des terres aux familles qui voulaient bien défricher et cultiver la région du Nipissing Ouest. La ferme laitière Lafrenière était prospère, surtout que grand-père Cuthbert avaient plusieurs fils pour l’aider à cultiver la terre. C’était une terre glaiseuse, mais fertile. Ma grand-mère Lafrenière faisait d’énormes jardins et mon grand-père s’assurait de déléguer à ses fils. On travaillait fort, mais la vie était bonne et les gens mangeaient à leur faim. À la messe du dimanche, on croisait les Beaudry, les Roberge, les Rainville, les St-Jean, les Riberdy, les Arbour, les St-Amour, les Savignac et j’en passe. Finalement l’idée de s’installer dans le Nord de l’Ontario n’était pas si mal du tout !
Mes grands-parents maternels, Albert St-Jean et Doloris Roberge avaient aussi choisi de faire domicile dans le Nord de l’Ontario. Albert c’était ce beau grand gaillard métis né à Red Lake Falls Minnesota. En plus d’être bon chasseur et pêcheur, pépère St-Jean n’avait pas peur de l’ouvrage. Il était apiculteur, mais aussi fermier éleveur de moutons et de vaches laitières. Sa terre donnait sur le lac Nipissing, un beau lac avec des îles, des beaux coins de pêches et des belles plages. Futé comme pas deux, pépère transportait ses moutons sur l’Ile-aux-Chênes pour la saison estivale. Il n’y avait pas de loups sur l’île. Alors ses moutons pouvaient paître en paix ! Mémère St-Jean cardait et filait la laine des moutons pour ensuite tricoter des combinaisons pour Albert ! Ça a dû piquer pas à peu près ! Mais pépère disait qu’il n’y avait pas mieux pour absorber la sueur. Comme on dit par chez nous : « l’ouvrage ça fait pas mourir ! ».
Quand je retourne à Verner, c’est comme si je voyais encore mes parents et grands-parents, les fermiers du coin et les dames de l’Union culturelle franco-ontarienne. Je ne connais pas les enfants, mais si je leur demande leur nom je constate que ce sont des petits Éthier, Michel, Côté, Cazabon, Piette et parfois des petits Smits, Parsons et bien d’autres. L’agriculture s’est diversifiée. Alors que l’industrie laitière régnait jusque dans les années 60, maintenant on y trouve des éleveurs de bœufs et de chevreuils, un apiculteur, des cultures de canola, d’avoine, de foin, de houblon, des cultures de légumes biologiques, de fraises, de frambroises, de camerises et de citrouilles et plusieurs autres. Les agriculteurs de Verner ont créé la Coopérative régionale de Nipissing-Sudbury Ltée dans les années 50, par la suite l’Association pour l’amélioration des sols et récoltes de Nipissing Ouest et enfin, l’Association des producteurs de foin. Graduellement on a vu des immigrants de l’Europe acheter les terres qui étaient délaissées par mes ancêtres. La région du Nipissing Ouest attire également les « granolas » de la grande région de Toronto, des gens de tous les âges qui en ont assez de vivre en ville et qui rêvent d’une vie plus simple et plus naturelle. Ici et là, on voit les baby boomers qui ont quitté pour aller chercher du travail ailleurs, revenir dans leur « chez nous ». À travers tous ces changements, fidèles à la tradition, Paul Beaudry et Louise Riberdy sont toujours propriétaires d’une ferme centenaire qui appartient à la même famille, au même endroit, depuis cinq générations.
De mon côté je suis fière de dire que je contribue à faire en sorte que le CIL de cette année soit le reflet de la communauté francophone de la région de Nipissing Ouest qui forme à peu près 65 % de la population. Notre motivation principale c’est de faire en sorte que le CIL de cette année soit le reflet de notre communauté, de ses traditions et de sa culture.
Venez nous voir dans le Nord de l’Ontario à l’occasion du Concours international de labour et exposition rurale 2019. Daniel Olivier est le fermier qui accueille le CIL sur ses terres situées en bordure de la route 64, juste à l’extérieur de Verner, tandis que Rhéal Brouillette, Gérald Beaudry et Raymond Vézina vous réservent des compétitions de labour des plus excitantes. On attend ben d’la visite, mais chose certaine ça nous fera plaisir de faire connaissance, surtout que dans le Nipissing Ouest c’est la Joie de Vivre de nos ancêtres qui nous anime ! Le Concours de labour aura lieu du 17 au 21 septembre 2019 à Verner, Ontario qui se trouve dans la municipalité du Nipissing Ouest. Voici le lien pour de plus amples renseignements : https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/ On se voit bientôt !
Carole Lafrenière-Noël
Bénévole responsable des relations avec les médias
Concours international de labour et exposition rurale 2019
Membre de la Société historique de Nipissing Ouest
Clique sur le site suivant pour découvrir les nouveautés du Concours international de labour qui aura lieu à Verner du 17 au 21 septembre 2019
https://www.plowingmatch.org/ipm2019/fr/
Catherine Levac est nommée coordonnatrice en chef du Concours international de labour qui aura lieu en septembre 2019 dans le Nipissing Ouest
À propos du Concours International de Labour 2019 à Verner
Importante visibilité pour le Nord à la Foire royale agricole à Toronto
écrit par
ANDRÉANNE JOLY
ANDRÉANNE JOLY

Référence : Le Voyageur,
mercredi, 08 novembre 2017 14:28
Importante visibilité pour le Nord à la Foire royale agricole
Écrit par Andréanne Joly
Rick Mercer a rendu visite au kiosque de la Fromagerie kapuskoise.Photo : FedNor
Toronto — Une cinquantaine d’entreprises nord-ontariennes participent présentement à la 95e Foire royale d’hiver de l’agriculture à Toronto, l’une des foires agricoles les plus importantes au monde.
La nouvelle coordonnatrice du Concours international de labour et exposition rurale qui se déroulera à Nipissing Ouest en 2019, Catherine Levac-Lafond, en est à sa première présence à la Foire, dans le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario. Son kiosque est aménagé entre celui d’un éleveur d’alpagas et une compagnie de savons et conserves de l’ile Manitoulin.
«J’ai découvert qu’il y a des fermes d’alpagas dans le Nord de l’Ontario», disait-elle au Voyageur lundi, enthousiaste. «C’est beau à voir, un évènement qui rassemble des gens de partout et qui fait valoir nos produits locaux. J’ai la chance de découvrir des petits commerces qui vendent des produits uniques.»
Diversité de l’offre
Le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario, aménagé en plein centre du centre d’exposition, met en lumière la diversité des produits issus du Nord ontarien. Poisson, produits du verger, quinoa, fromages, vodka et bières, savons, confitures, produits botaniques, chaga, spécialités autochtones, artisanat… Du Moyen-Nord, on compte une importante délégation de l’ile Manitoulin. Il y a aussi des participants comme CJ Pies’n More de Warren et l’éleveur de bisons Graywalk de Noëlville.
La diversité s’observe aussi dans les zones argileuses qui bordent la route 11, du Témiscaming à Hearst en passant par Timmins : éleveurs d’alpagas et de chèvres, cultivateurs de sarrasin et producteur de miel, fromagers et distillateurs représentent leur région à Toronto. Ici, on a déjà gouté aux bienfaits de la Foire royale, qui doit attirer cette année 320 000 visiteurs.
La Fromagerie kapuskoise et la Distillerie Rheault, respectivement de Kapuskasing et de Hearst, participent depuis quelques années à la Foire agricole d’hiver et les retombées de l’évènement sont probantes — entrée dans certains restaurants, prix provinciaux, développement de la clientèle...
Mme Levac-Lafond renchérit : «J’ai parlé à quelqu’un qui me disait que c’était le plus gros évènement de l’année, où elle fait le plus de vente.»
Importante visibilité
Le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario est financé à raison d’un peu moins de 500 000 $ par l’organisme fédéral FedNor. Il en est cette année à sa 17e édition.
«C’est un évènement qui a de l’ampleur», constate la coordonnatrice du Concours international de labour. «J’ai rencontré des gens de partout. Il y a des gens de l’Europe et de l’Algérie qui sont arrêtés à notre kiosque. Ça donne une belle visibilité non seulement pour notre évènement, mais pour tout le Nord de l’Ontario. On a la chance de se faire voir dans un monde qui n’a pas nécessairement la même réalité que nous, mais les gens sont vraiment intéressés à venir nous découvrir.»
Pour le Concours international de labour, comme pour les autres exposants, la visibilité est aussi bienvenue. «Les gens se rendent compte que, oui, on est dans le Nord, mais qu’on n’est pas si loin que ça», indique Mme Levac-Lafond. «Il y a beaucoup de fermiers qui arrêtent à mon kiosque. On a eu un bel intérêt de la population de la région de Toronto et du Sud-Ouest de l’Ontario.»
mercredi, 08 novembre 2017 14:28
Importante visibilité pour le Nord à la Foire royale agricole
Écrit par Andréanne Joly
Rick Mercer a rendu visite au kiosque de la Fromagerie kapuskoise.Photo : FedNor
Toronto — Une cinquantaine d’entreprises nord-ontariennes participent présentement à la 95e Foire royale d’hiver de l’agriculture à Toronto, l’une des foires agricoles les plus importantes au monde.
La nouvelle coordonnatrice du Concours international de labour et exposition rurale qui se déroulera à Nipissing Ouest en 2019, Catherine Levac-Lafond, en est à sa première présence à la Foire, dans le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario. Son kiosque est aménagé entre celui d’un éleveur d’alpagas et une compagnie de savons et conserves de l’ile Manitoulin.
«J’ai découvert qu’il y a des fermes d’alpagas dans le Nord de l’Ontario», disait-elle au Voyageur lundi, enthousiaste. «C’est beau à voir, un évènement qui rassemble des gens de partout et qui fait valoir nos produits locaux. J’ai la chance de découvrir des petits commerces qui vendent des produits uniques.»
Diversité de l’offre
Le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario, aménagé en plein centre du centre d’exposition, met en lumière la diversité des produits issus du Nord ontarien. Poisson, produits du verger, quinoa, fromages, vodka et bières, savons, confitures, produits botaniques, chaga, spécialités autochtones, artisanat… Du Moyen-Nord, on compte une importante délégation de l’ile Manitoulin. Il y a aussi des participants comme CJ Pies’n More de Warren et l’éleveur de bisons Graywalk de Noëlville.
La diversité s’observe aussi dans les zones argileuses qui bordent la route 11, du Témiscaming à Hearst en passant par Timmins : éleveurs d’alpagas et de chèvres, cultivateurs de sarrasin et producteur de miel, fromagers et distillateurs représentent leur région à Toronto. Ici, on a déjà gouté aux bienfaits de la Foire royale, qui doit attirer cette année 320 000 visiteurs.
La Fromagerie kapuskoise et la Distillerie Rheault, respectivement de Kapuskasing et de Hearst, participent depuis quelques années à la Foire agricole d’hiver et les retombées de l’évènement sont probantes — entrée dans certains restaurants, prix provinciaux, développement de la clientèle...
Mme Levac-Lafond renchérit : «J’ai parlé à quelqu’un qui me disait que c’était le plus gros évènement de l’année, où elle fait le plus de vente.»
Importante visibilité
Le pavillon agroalimentaire du Nord de l’Ontario est financé à raison d’un peu moins de 500 000 $ par l’organisme fédéral FedNor. Il en est cette année à sa 17e édition.
«C’est un évènement qui a de l’ampleur», constate la coordonnatrice du Concours international de labour. «J’ai rencontré des gens de partout. Il y a des gens de l’Europe et de l’Algérie qui sont arrêtés à notre kiosque. Ça donne une belle visibilité non seulement pour notre évènement, mais pour tout le Nord de l’Ontario. On a la chance de se faire voir dans un monde qui n’a pas nécessairement la même réalité que nous, mais les gens sont vraiment intéressés à venir nous découvrir.»
Pour le Concours international de labour, comme pour les autres exposants, la visibilité est aussi bienvenue. «Les gens se rendent compte que, oui, on est dans le Nord, mais qu’on n’est pas si loin que ça», indique Mme Levac-Lafond. «Il y a beaucoup de fermiers qui arrêtent à mon kiosque. On a eu un bel intérêt de la population de la région de Toronto et du Sud-Ouest de l’Ontario.»