Référence : LES ELLES DU NORD
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June 25, 2015 ELLES ONT MILITÉ EN ONTARIO FRANÇAIS
Denise Lafrenière-Giroux, Sturgeon Falls
La «Voix du peuple»... Enseignante, femme d'affaires et archiviste communautaire, Denise Lafrenière-Giroux a milité pour l’éducation en français. Pendant les années 70 alors que la crise scolaire francophone faisait rage à Sturgeon Falls, Denise Lafrenière-Giroux a joué un rôle de pilier. Elle a guidé un groupe de parents dans leur demande de subvention pour la construction d’une nouvelle école à River Valley. Cette école a vu le jour en 1975. Elle a aussi milité pour le droit des citoyens à une école secondaire de langue française à Sturgeon Falls. Cette Grande Dame du Nord n'a jamais hésité à prêter son talent d’auteure et sa passion revendicatrice pour la sauvegarde d’un style de vie qui tenait à cœur aux gens de sa région, d'où son surnom de Voix du peuple. Merci Mme Lafrenière-
FÉVRIER 11, 2014
Denise (Lafrenière) Giroux
Enseignante, militante pour l’éducation en français dans le Moyen-Nord, chef de file pour les femmes francophones, archiviste communautaire, bénévole d’exception
Photo : avec l’autorisation de la famille Lafrenière-Giroux
« Comment tracer un profil adéquat de Denise Giroux et rendre justice au moyen d’une simple description ? Elle en a battu des sentiers et, partout elle a laissé sa trace d’humanité et d’intégrité .»
— Citation tirée du document «Biographie de Denise Lafrenière Giroux», Collection de la Société historique de Nipissing Ouest, 2003
Fille d’Albert Lafrenière et de Germaine Sylvestre, Denise est l’aînée d’une famille de 5 enfants. Dès son jeune âge, elle a acquis la fierté de son héritage culturel au sein de sa famille et a appris à cultiver l’amour de son prochain.
Née à Sturgeon Falls le 11 juin 1932, Denise a fait ses études primaires dans trois villes du Nord de l’Ontario, d’abord à Sturgeon Falls, ensuite à Timmins (1940-41) et puis à River Valley lorsque sa famille s’y est installée vers 1942.
Denise a été étudiante au pensionnat Notre-Dame de Lourdes à Sturgeon Falls où elle a complété son programme d’études secondaires en 1948, après quoi elle a pris la route vers Ottawa pour étudier à l’École normale. À son retour, elle a enseigné à l’école élémentaire catholique Christ-Roi à River Valley de 1949 à 1951.
Dennise Lafrenière-Giroux en voyage à Ottawa en compagnie de Jacqueline Giroux-Filion, 1948
En 1951, alors qu’elle était âgée de 19 ans, Denise a épousé Hector Giroux de River Valley avec qui elle a fondé une famille de cinq enfants. Le couple Giroux est devenu propriétaire du magasin général Giroux de River Valley qui appartenait à Albert Giroux, père d’Hector. Cette étape a marqué pour eux le début d’une vie de dévouement et de service à la communauté.
Des circonstances éprouvantes ont mis fin à la carrière d’enseignante de Denise lorsque leur fille Roberte est née en 1952, atteinte d’un handicap visuel.
Malgré ce défi, Denise a toujours continué à être le bras droit de son conjoint dans l’entreprise familiale. Elle a aussi été au service de l’éducation en français dans sa collectivité tout au long de son parcours de vie. En plus d’offrir ses services à titre d’enseignante suppléante, elle a remis sur pied l’Association des parents et instituteurs (A.P.I.) à l’école Christ-Roi.
Pendant les années 70 alors que la crise scolaire francophone faisait rage à Sturgeon Falls, Denise a joué un rôle de pilier. Elle a guidé un groupe de parents dans leur demande de subvention pour la construction d’une nouvelle école à River Valley. Cette école a vu le jour en 1975.
À la fin des années 60, Denise avait également fait partie de l’équipe fondatrice de l’Association d’éducation de l’Ouest-Nipissing où elle avait œuvré comme secrétaire de comité et archiviste pendant trois ans.
Au sein de cette association, elle a milité avec ses collègues qui ont entrepris des démarches en vue de l’obtention d’une commission d’enquête gouvernementale sur le droit des citoyens à une école secondaire de langue française.
Armés d’un courage et d’une détermination sans fin, les membres de l’Association ont soutenu leur engagement par voie de grèves, de démonstrations, de marches, de mémoires… Ils et elles ont gagné gain de cause et l’école secondaire Franco-Cité à Sturgeon Falls a pu voir le jour.
Lettre de remerciements de Denise Giroux, secrétaire de l’Association d’éducation de l’Ouest Nipissing, River Valley (Ontario) à Ryan Paquette, président de l’Association canadienne-française d’Ontario, 26 octobre 1971, p. 2. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association canadienne-française de l’Ontario (C2). Reproduite avec permission du CRCCF.
Denise a été la « voix du peuple » dans de nombreux projets au sein desquels elle n’a jamais hésité à prendre sa plume, en français et en anglais, pour défendre les intérêts et le bien de sa communauté. Que ce soit les services de santé en français, des commissions d’études ou des enquêtes abordant des préoccupations citoyennes, Denise prêtait son talent d’auteure et sa passion revendicatrice pour la sauvegarde d’un style de vie qui tenait à cœur aux gens du Moyen-Nord.
Soucieuse de la qualité de vie des femmes de sa région, elle a été membre active de la Fédération des femmes canadiennes-françaises pendant cinq décennies au sein de laquelle elle a joué multiples rôles, dont celui de présidente.
Elle a également été une bénévole dévouée à sa paroisse et membre du Comité des Anciennes pour le Monument Notre-Dame-de-Lourdes érigé en 2002.
NOTE : Je remercie chaleureusement Armande Girouard-Lafrenière pour son aide à la recherche et pour les photos. Je remercie également Viviane Lafrenière pour son appui et son encouragement.
Références : Biographie de Denise Lafrenière Giroux (ourontario.ca/WestNipissing); Biographie de Hector Giroux (ourontario.ca/WestNipissing); crccf.ca; textes de la famille Lafrenière-Giroux
Denise (Lafrenière) Giroux
Enseignante, militante pour l’éducation en français dans le Moyen-Nord, chef de file pour les femmes francophones, archiviste communautaire, bénévole d’exception
Photo : avec l’autorisation de la famille Lafrenière-Giroux
« Comment tracer un profil adéquat de Denise Giroux et rendre justice au moyen d’une simple description ? Elle en a battu des sentiers et, partout elle a laissé sa trace d’humanité et d’intégrité .»
— Citation tirée du document «Biographie de Denise Lafrenière Giroux», Collection de la Société historique de Nipissing Ouest, 2003
Fille d’Albert Lafrenière et de Germaine Sylvestre, Denise est l’aînée d’une famille de 5 enfants. Dès son jeune âge, elle a acquis la fierté de son héritage culturel au sein de sa famille et a appris à cultiver l’amour de son prochain.
Née à Sturgeon Falls le 11 juin 1932, Denise a fait ses études primaires dans trois villes du Nord de l’Ontario, d’abord à Sturgeon Falls, ensuite à Timmins (1940-41) et puis à River Valley lorsque sa famille s’y est installée vers 1942.
Denise a été étudiante au pensionnat Notre-Dame de Lourdes à Sturgeon Falls où elle a complété son programme d’études secondaires en 1948, après quoi elle a pris la route vers Ottawa pour étudier à l’École normale. À son retour, elle a enseigné à l’école élémentaire catholique Christ-Roi à River Valley de 1949 à 1951.
Dennise Lafrenière-Giroux en voyage à Ottawa en compagnie de Jacqueline Giroux-Filion, 1948
En 1951, alors qu’elle était âgée de 19 ans, Denise a épousé Hector Giroux de River Valley avec qui elle a fondé une famille de cinq enfants. Le couple Giroux est devenu propriétaire du magasin général Giroux de River Valley qui appartenait à Albert Giroux, père d’Hector. Cette étape a marqué pour eux le début d’une vie de dévouement et de service à la communauté.
Des circonstances éprouvantes ont mis fin à la carrière d’enseignante de Denise lorsque leur fille Roberte est née en 1952, atteinte d’un handicap visuel.
Malgré ce défi, Denise a toujours continué à être le bras droit de son conjoint dans l’entreprise familiale. Elle a aussi été au service de l’éducation en français dans sa collectivité tout au long de son parcours de vie. En plus d’offrir ses services à titre d’enseignante suppléante, elle a remis sur pied l’Association des parents et instituteurs (A.P.I.) à l’école Christ-Roi.
Pendant les années 70 alors que la crise scolaire francophone faisait rage à Sturgeon Falls, Denise a joué un rôle de pilier. Elle a guidé un groupe de parents dans leur demande de subvention pour la construction d’une nouvelle école à River Valley. Cette école a vu le jour en 1975.
À la fin des années 60, Denise avait également fait partie de l’équipe fondatrice de l’Association d’éducation de l’Ouest-Nipissing où elle avait œuvré comme secrétaire de comité et archiviste pendant trois ans.
Au sein de cette association, elle a milité avec ses collègues qui ont entrepris des démarches en vue de l’obtention d’une commission d’enquête gouvernementale sur le droit des citoyens à une école secondaire de langue française.
Armés d’un courage et d’une détermination sans fin, les membres de l’Association ont soutenu leur engagement par voie de grèves, de démonstrations, de marches, de mémoires… Ils et elles ont gagné gain de cause et l’école secondaire Franco-Cité à Sturgeon Falls a pu voir le jour.
Lettre de remerciements de Denise Giroux, secrétaire de l’Association d’éducation de l’Ouest Nipissing, River Valley (Ontario) à Ryan Paquette, président de l’Association canadienne-française d’Ontario, 26 octobre 1971, p. 2. Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association canadienne-française de l’Ontario (C2). Reproduite avec permission du CRCCF.
Denise a été la « voix du peuple » dans de nombreux projets au sein desquels elle n’a jamais hésité à prendre sa plume, en français et en anglais, pour défendre les intérêts et le bien de sa communauté. Que ce soit les services de santé en français, des commissions d’études ou des enquêtes abordant des préoccupations citoyennes, Denise prêtait son talent d’auteure et sa passion revendicatrice pour la sauvegarde d’un style de vie qui tenait à cœur aux gens du Moyen-Nord.
Soucieuse de la qualité de vie des femmes de sa région, elle a été membre active de la Fédération des femmes canadiennes-françaises pendant cinq décennies au sein de laquelle elle a joué multiples rôles, dont celui de présidente.
Elle a également été une bénévole dévouée à sa paroisse et membre du Comité des Anciennes pour le Monument Notre-Dame-de-Lourdes érigé en 2002.
NOTE : Je remercie chaleureusement Armande Girouard-Lafrenière pour son aide à la recherche et pour les photos. Je remercie également Viviane Lafrenière pour son appui et son encouragement.
Références : Biographie de Denise Lafrenière Giroux (ourontario.ca/WestNipissing); Biographie de Hector Giroux (ourontario.ca/WestNipissing); crccf.ca; textes de la famille Lafrenière-Giroux