M. A.-L. Desaulniers, premier curé résident, 1895
Verner et Lafontaine, La Société historique du Nouvel Ontario, 1945
Verner et Lafontaine, La Société historique du Nouvel Ontario, 1945
Desaulniers
résumé et traduction d'un texte de Wayne F. LeBelle,
West Nipissing Ouest, 955 A.D. - 1998
L'étonnante histoire de l'église qui ne fut jamais
Desaulniers a été fondé par les familles canadiennes françaises du Québec qui étaient de fervents catholiques. L'histoire de Ste-Anne de Desaulniers, l'église qui n'a jamais existée de façon officielle, est plutôt intéressante. Les premiers colons ont construit une église, aux alentours de 1915, qui était munie d'un hôtel, d'un confessionnal, d'une grosse statue de Sainte-Anne et d'un clocher. Mais la cloche de l'église n'a jamais sonné pour convier à la prières les fidèles de cette petite communauté. Abandonnée, la petite église a été démolie au début des années '50. Plusieurs vieillards de Desnaulniers se souviennent être allés "jouer à la messe" et avoir "entendu des confessions" dans cette église abandonnée qui était située tout près du chemin Giroux Vézina en direction Est de Desaulniers. Bien que l'église ait été utilisée pour des réunions pendants plusieurs années, elle n'a jamais été officiellement bénie et reconnue par le diocèse.
Une résidente âgé se souvient que l'Évèque Scollard avait dit que "l'église avait été construite sans sa permission et qu'elle ne deviendrait jamais officielle tant et autant qu'il aurait un oeil ouvert"! Selon ses souvenirs, beaucoup de gens ont prié pour que les "deux yeux de l'Évèque Scollard ferment le plus tôt possible"! Ferdinand Serré de Desaulniers se souvient que la mésentente au sujet de l'église était due au fait que le diocèse voulait être propriétaire de l'église et des terrains environnants, mais que les colons qui l'avaient construit à la sueur de leur front refusaient d'en céder la propriété.
Roger Lafond, un historien de Field, raconte que Monseigneur D.J. Scollard a officiellement ouvert l'église le 11 septembre 1916, mais sans la bénir! La première messe a été célébrée le lundi 25 septembre 1916 par le Révérend L.P. Thériault, curé de la paroisse voisine de Field. Le 29 juillet 1917, la statue de Sainte-Anne a été bénie, mais toujours pas l'église!
Il y a encore beaucoup de ressentiment au sujet de cette église de campagne à Desaulniers. Il y a aussi beaucoup d'histoires au sujet de la rivalité entre paroisses du coin. Par exemple, on parle encore d'un prêtre qui a dû marcher jusqu'à Field dans le froid alors que deux résidents locaux se disputaient au sujet de l'église. Les histoires continuent.....
Desaulniers a été fondé par les familles canadiennes françaises du Québec qui étaient de fervents catholiques. L'histoire de Ste-Anne de Desaulniers, l'église qui n'a jamais existée de façon officielle, est plutôt intéressante. Les premiers colons ont construit une église, aux alentours de 1915, qui était munie d'un hôtel, d'un confessionnal, d'une grosse statue de Sainte-Anne et d'un clocher. Mais la cloche de l'église n'a jamais sonné pour convier à la prières les fidèles de cette petite communauté. Abandonnée, la petite église a été démolie au début des années '50. Plusieurs vieillards de Desnaulniers se souviennent être allés "jouer à la messe" et avoir "entendu des confessions" dans cette église abandonnée qui était située tout près du chemin Giroux Vézina en direction Est de Desaulniers. Bien que l'église ait été utilisée pour des réunions pendants plusieurs années, elle n'a jamais été officiellement bénie et reconnue par le diocèse.
Une résidente âgé se souvient que l'Évèque Scollard avait dit que "l'église avait été construite sans sa permission et qu'elle ne deviendrait jamais officielle tant et autant qu'il aurait un oeil ouvert"! Selon ses souvenirs, beaucoup de gens ont prié pour que les "deux yeux de l'Évèque Scollard ferment le plus tôt possible"! Ferdinand Serré de Desaulniers se souvient que la mésentente au sujet de l'église était due au fait que le diocèse voulait être propriétaire de l'église et des terrains environnants, mais que les colons qui l'avaient construit à la sueur de leur front refusaient d'en céder la propriété.
Roger Lafond, un historien de Field, raconte que Monseigneur D.J. Scollard a officiellement ouvert l'église le 11 septembre 1916, mais sans la bénir! La première messe a été célébrée le lundi 25 septembre 1916 par le Révérend L.P. Thériault, curé de la paroisse voisine de Field. Le 29 juillet 1917, la statue de Sainte-Anne a été bénie, mais toujours pas l'église!
Il y a encore beaucoup de ressentiment au sujet de cette église de campagne à Desaulniers. Il y a aussi beaucoup d'histoires au sujet de la rivalité entre paroisses du coin. Par exemple, on parle encore d'un prêtre qui a dû marcher jusqu'à Field dans le froid alors que deux résidents locaux se disputaient au sujet de l'église. Les histoires continuent.....
Source : Ontario Abandoned Places

La colonisation
Le village de Desaulniers a été fondé dans le Comté de Gibbons par le Révérend Desaulniers et ce, avant que Field ne se développe en tant que communauté. Desaulniers avait sa propre gare, plusieurs moulins à scie et un magasin général. Les familles gagnaient leur vie en travaillant comme bûcherons pendant l'hiver et comme cultivateur durant l'été.
Parmi les premières familles de Desaulniers, on retrouve des Quenneville, Courchesne, Trépannier, Serré et Tanguay. D'autres familles se sont ajoutées, par exemple les Bigras, Vallières, Léger, Gervais, Lalonde, Larivière, Taillefer, St-Louis, Larcher, Pigeau, Milks, Laplante, Leduc, Gauthier, Rochon et Aubin.
Le village de Desaulniers a été fondé dans le Comté de Gibbons par le Révérend Desaulniers et ce, avant que Field ne se développe en tant que communauté. Desaulniers avait sa propre gare, plusieurs moulins à scie et un magasin général. Les familles gagnaient leur vie en travaillant comme bûcherons pendant l'hiver et comme cultivateur durant l'été.
Parmi les premières familles de Desaulniers, on retrouve des Quenneville, Courchesne, Trépannier, Serré et Tanguay. D'autres familles se sont ajoutées, par exemple les Bigras, Vallières, Léger, Gervais, Lalonde, Larivière, Taillefer, St-Louis, Larcher, Pigeau, Milks, Laplante, Leduc, Gauthier, Rochon et Aubin.
1946-1948 L'École no 1 Desaulniers-Gibbons
1-4 année
Institutrice : Adrienne Major
1ère rangée (gauche à droite): Pauline Serré, Jeannine Remillard, Gilberte Trépanier, Gisèle Trépanier, Claudette Loiselle, Réjeanne Laplante, Jacques Bertrand, René Aubin, Michel Piquette
2e rangée (gauche à droite): Lorraine St-Aubin, Annette St-Aubin, Raymonde Trépanier, Véronique Rochon, Guy Berthelot, Jean-Claude Remillard, Michel Piquette, Ubald Serré
3e rangée (gauche à droite): Jacques Berthelot, Rémi Leduc, Hector Bertrand, Pauline St-Aubin, Bernadette Serré, Édouard Loiselle, Gaëtan Serré, Philippe Guérin
4e rangée (gauche à droite): Hélène Laplante, Violette Rochon, Bibiane Laplante, Gérald Larcher, Laurier Bertrand, Cyrille Guérin, Raymond Larcher
1-4 année
Institutrice : Adrienne Major
1ère rangée (gauche à droite): Pauline Serré, Jeannine Remillard, Gilberte Trépanier, Gisèle Trépanier, Claudette Loiselle, Réjeanne Laplante, Jacques Bertrand, René Aubin, Michel Piquette
2e rangée (gauche à droite): Lorraine St-Aubin, Annette St-Aubin, Raymonde Trépanier, Véronique Rochon, Guy Berthelot, Jean-Claude Remillard, Michel Piquette, Ubald Serré
3e rangée (gauche à droite): Jacques Berthelot, Rémi Leduc, Hector Bertrand, Pauline St-Aubin, Bernadette Serré, Édouard Loiselle, Gaëtan Serré, Philippe Guérin
4e rangée (gauche à droite): Hélène Laplante, Violette Rochon, Bibiane Laplante, Gérald Larcher, Laurier Bertrand, Cyrille Guérin, Raymond Larcher