ÉDUCATION
Source : https://onfr.tfo.org/les-dossiers-et-evenements-a-surveiller-en-2024-en-ontario/
ACTUALITÉ Les dossiers et événements à surveiller en 2024 en Ontario
Par Pascal Vachon Journaliste, correspondant parlementaire Chambres des communes
Qu’est-ce que nous réserve l’année 2024? Ça reste à voir, mais on peut déjà prévoir plusieurs dossiers chauds qui pourraient évoluer et des événements d’importances qui auront lieu. Voici huit exemples de projets, dossiers et événements qui auront lieu ou qui seront à surveiller au cours des 365 prochains jours en Ontario français, mais aussi dans la francophonie canadienne.
Janvier : une grève d’enseignants dans les écoles franco-ontariennes?L’année 2024 pourrait démarrer avec une grève dans les écoles francophones, tout dépendra d’un vote que tiendront les membres de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO). Le syndicat des professeurs francophones tiendra l’exercice de vote du 24 au 26 janvier 2024 auprès de ses 12 000 membres ontariens.
La dernière fois que les enseignants avaient franchi les lignes de piquetage était en 2020. Ils avaient notamment débrayé à quelques reprises durant des jours ciblés pendant près de deux mois sans tenir de grève générale illimitée. Le gouvernement et l’AEFO avaient finalement conclu une entente au début de la pandémie de la COVID-19, le 31 mars.
Du changement pour les collèges et universités franco-ontariennes?Dans un rapport demandé par la province et publié en novembre, un panel d’experts a remis en cause la viabilité à long terme des universités et collèges franco-ontariens sous leur modèle actuel, particulièrement l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst. Le panel émet trois recommandations pour l’avenir du postsecondaire en français comme la création d’un consortium de tous les établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province chapeauté par l’Université d’Ottawa.
La ministre des Collèges et Universités Jill Dunlop avait indiqué suite à la sortie du rapport qu’elle « examinerait attentivement les recommandations du Groupe d’experts afin de tracer la voie qui permettra de continuer à renforcer le secteur postsecondaire ». Il y a fort à parier que le gouvernement Ford se penchera sur ce dossier qui pourra avoir un impact direct sur le postsecondaire en français en 2024.
Les Franco-Ontariens aux Jeux olympiques à ParisLes Jeux olympiques d’été à Paris auront lieu du 26 juillet au 11 août et parmi les 10 500 athlètes internationaux qui y seront, on peut s’attendre à voir quelques Franco-Ontariens. Parmi les valeurs sûres, on peut compter sur les deux joueuses de soccer franco-ontariennes Cloé Lacasse (Sudbury) et Vanessa Gilles (Ottawa), eux qui tenteront de défendre leur médaille d’or de 2020 à Tokyo.
Il y aura aussi la joueuse de basketball Laeticia Amihere (Mississauga) qui pourrait aligner les couleurs de l’unifolié, celle qui dispute sa première saison professionnelle en WNBA, le championnat américain de basket féminin professionnel. Le tournoi de qualification pour pouvoir évoluer sur les courts Parisiens aura lieu en février.
Les chances de voir l’Ottavien Michael Woods s’aligner pour l’équipe canadienne en cyclisme sont aussi très bonnes. Il avait été un membre de la formation en 2020 à Tokyo. Il y a aussi la nageuse sudburoise Nina Kucheran qui tentera de se qualifier en mai pour assurer sa présence dans les bassins parisiens cet été.
Après une victoire au Tour de France en 2023, Micheal Woods pourrait tenter de récidiver en France, mais avec une médaille cette fois-ci. Crédit image : Luis Angel Gomez/SprintCyclingAgency©2023Les 10 ans du Concours LOLL’événement, qui a touché jusqu’à présent près de 6000 élèves franco-ontariens de la province et d’ailleurs au Canada entre 12 et 18 ans, célèbrera en 2024 sa dixième édition. Chapeauté par l’Association des communautés francophones de l’Ontario, de Stormont, Dundas et Glengarry, le Concours LOL-Mort de rire offre notamment des formations humoristiques et vise à valoriser l’importance de la langue française. Les organisateurs indiquent avoir des surprises à venir dans leur programmation en l’honneur de leur décennie d’existence.
Inauguration pour le Centre culturel La RondeOuvert à l’automne 2023, la référence communautaire et culturelle à Timmins dans le Nord de l’Ontario devrait tenir dans les prochains mois son inauguration officielle.
Débutée en 2022, la construction du Centre La Ronde a été achevée le mois dernier alors que l’édifice a ouvert ses portes le 27 novembre. Le bâtiment comporte une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes.
Le Centre culturel La Ronde. Crédit image : Inès RebeiCongrès mondial acadienLe Congrès mondial acadien (CMA) est un festival de culture acadienne, organisé tous les cinq ans depuis 1994 et cette année, il aura lieu du 10 au 18 aout. Ça sera en direct de Clare et d’Argyle en Nouvelle-Écosse qu’aura lieu cette célébration acadienne où grands spectacles en plein air, expériences culinaires, et conférences thématiques sont à l’horaire. Le tout sera notamment marqué par la Fête nationale de l’Acadie le 15 août. L’un des volets les plus importants de cet événement reste toutefois les réunions des familles alors que déjà plus d’une dizaine sont à l’horaire.
Des élections au Nouveau-BrunswickLe premier ministre Blaine Higgs a laissé planer durant toute l’année qu’il décrèterait des élections avant de finalement dire qu’il ne déclencherait pas d’élections hâtives en 2023. Reste à voir s’il le fera avant la date prévue du 21 octobre 2024 lui qui a déjà affirmé qu’il se représenterait malgré une dernière année tumultueuse marquée par une contestation de son leadership. Selon les projections en date de septembre du site de sondage 338 Canada, le Parti progressiste-conservateur pourrait tout juste obtenir la majorité avec 26 sièges sur les 25 nécessaires.
Commission publique sur l’ingérence étrangèreFrappé au printemps 2023 par des allégations d’ingérence étrangère dans le processus démocratique, le gouvernement Trudeau a hésité, mais il a finalement annoncé la tenue d’une enquête publique en septembre. Présidée par la juge Marie-José Hogue, elle devra soumettre un premier rapport préliminaire dans la première moitié de l’année, qui portera sur les tactiques de la Chine, de la Russie et d’autres États ou joueurs non étatiques aux élections de 2019 et de 2021. Elle doit aussi se pencher sur la capacité du fédéral et des services de renseignements et policiers canadiens à détecter et à contrer de tels actes d’ingérence.
L’enquête publique sur l’ingérence étrangère (EPIE) tiendra des audiences publiques à partir du 29 janvier et à nouveau à l’automne 2024. Le rapport final est attendu d’ici le 31 décembre.
La dernière fois que les enseignants avaient franchi les lignes de piquetage était en 2020. Ils avaient notamment débrayé à quelques reprises durant des jours ciblés pendant près de deux mois sans tenir de grève générale illimitée. Le gouvernement et l’AEFO avaient finalement conclu une entente au début de la pandémie de la COVID-19, le 31 mars.
Du changement pour les collèges et universités franco-ontariennes?Dans un rapport demandé par la province et publié en novembre, un panel d’experts a remis en cause la viabilité à long terme des universités et collèges franco-ontariens sous leur modèle actuel, particulièrement l’Université de l’Ontario français (UOF) et l’Université de Hearst. Le panel émet trois recommandations pour l’avenir du postsecondaire en français comme la création d’un consortium de tous les établissements postsecondaires francophones et bilingues de la province chapeauté par l’Université d’Ottawa.
La ministre des Collèges et Universités Jill Dunlop avait indiqué suite à la sortie du rapport qu’elle « examinerait attentivement les recommandations du Groupe d’experts afin de tracer la voie qui permettra de continuer à renforcer le secteur postsecondaire ». Il y a fort à parier que le gouvernement Ford se penchera sur ce dossier qui pourra avoir un impact direct sur le postsecondaire en français en 2024.
Les Franco-Ontariens aux Jeux olympiques à ParisLes Jeux olympiques d’été à Paris auront lieu du 26 juillet au 11 août et parmi les 10 500 athlètes internationaux qui y seront, on peut s’attendre à voir quelques Franco-Ontariens. Parmi les valeurs sûres, on peut compter sur les deux joueuses de soccer franco-ontariennes Cloé Lacasse (Sudbury) et Vanessa Gilles (Ottawa), eux qui tenteront de défendre leur médaille d’or de 2020 à Tokyo.
Il y aura aussi la joueuse de basketball Laeticia Amihere (Mississauga) qui pourrait aligner les couleurs de l’unifolié, celle qui dispute sa première saison professionnelle en WNBA, le championnat américain de basket féminin professionnel. Le tournoi de qualification pour pouvoir évoluer sur les courts Parisiens aura lieu en février.
Les chances de voir l’Ottavien Michael Woods s’aligner pour l’équipe canadienne en cyclisme sont aussi très bonnes. Il avait été un membre de la formation en 2020 à Tokyo. Il y a aussi la nageuse sudburoise Nina Kucheran qui tentera de se qualifier en mai pour assurer sa présence dans les bassins parisiens cet été.
Après une victoire au Tour de France en 2023, Micheal Woods pourrait tenter de récidiver en France, mais avec une médaille cette fois-ci. Crédit image : Luis Angel Gomez/SprintCyclingAgency©2023Les 10 ans du Concours LOLL’événement, qui a touché jusqu’à présent près de 6000 élèves franco-ontariens de la province et d’ailleurs au Canada entre 12 et 18 ans, célèbrera en 2024 sa dixième édition. Chapeauté par l’Association des communautés francophones de l’Ontario, de Stormont, Dundas et Glengarry, le Concours LOL-Mort de rire offre notamment des formations humoristiques et vise à valoriser l’importance de la langue française. Les organisateurs indiquent avoir des surprises à venir dans leur programmation en l’honneur de leur décennie d’existence.
Inauguration pour le Centre culturel La RondeOuvert à l’automne 2023, la référence communautaire et culturelle à Timmins dans le Nord de l’Ontario devrait tenir dans les prochains mois son inauguration officielle.
Débutée en 2022, la construction du Centre La Ronde a été achevée le mois dernier alors que l’édifice a ouvert ses portes le 27 novembre. Le bâtiment comporte une salle de spectacle pouvant accueillir jusqu’à 300 personnes.
Le Centre culturel La Ronde. Crédit image : Inès RebeiCongrès mondial acadienLe Congrès mondial acadien (CMA) est un festival de culture acadienne, organisé tous les cinq ans depuis 1994 et cette année, il aura lieu du 10 au 18 aout. Ça sera en direct de Clare et d’Argyle en Nouvelle-Écosse qu’aura lieu cette célébration acadienne où grands spectacles en plein air, expériences culinaires, et conférences thématiques sont à l’horaire. Le tout sera notamment marqué par la Fête nationale de l’Acadie le 15 août. L’un des volets les plus importants de cet événement reste toutefois les réunions des familles alors que déjà plus d’une dizaine sont à l’horaire.
Des élections au Nouveau-BrunswickLe premier ministre Blaine Higgs a laissé planer durant toute l’année qu’il décrèterait des élections avant de finalement dire qu’il ne déclencherait pas d’élections hâtives en 2023. Reste à voir s’il le fera avant la date prévue du 21 octobre 2024 lui qui a déjà affirmé qu’il se représenterait malgré une dernière année tumultueuse marquée par une contestation de son leadership. Selon les projections en date de septembre du site de sondage 338 Canada, le Parti progressiste-conservateur pourrait tout juste obtenir la majorité avec 26 sièges sur les 25 nécessaires.
Commission publique sur l’ingérence étrangèreFrappé au printemps 2023 par des allégations d’ingérence étrangère dans le processus démocratique, le gouvernement Trudeau a hésité, mais il a finalement annoncé la tenue d’une enquête publique en septembre. Présidée par la juge Marie-José Hogue, elle devra soumettre un premier rapport préliminaire dans la première moitié de l’année, qui portera sur les tactiques de la Chine, de la Russie et d’autres États ou joueurs non étatiques aux élections de 2019 et de 2021. Elle doit aussi se pencher sur la capacité du fédéral et des services de renseignements et policiers canadiens à détecter et à contrer de tels actes d’ingérence.
L’enquête publique sur l’ingérence étrangère (EPIE) tiendra des audiences publiques à partir du 29 janvier et à nouveau à l’automne 2024. Le rapport final est attendu d’ici le 31 décembre.
Source : https://onfr.tfo.org/2023-quelques-avancees-mais-aussi-des-reculs-pour-la-francophonie/
2023 : quelques avancées, mais aussi des reculs pour la francophonie
Par Lila Mouch-Essers
Journaliste Ottawa et l’Est ontarien
PUBLIÉ LE15 décembre 2023
MISE À JOUR17 décembre 2023
2023 : quelques avancées, mais aussi des reculs pour la francophonie
Par Lila Mouch-Essers
Journaliste Ottawa et l’Est ontarien
PUBLIÉ LE15 décembre 2023
MISE À JOUR17 décembre 2023
Source : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/89-657-x/89-657-x2023017-fra.htm
Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Faits saillants sur la langue française en Ontario en 2021
par Nicolas Auclair, Catherine Frigon, et Gabriel St-Amant
Date de diffusion : le 22 août 2023
Renseignements supplémentaires Version PDF
Sur cette page
Ce feuillet d’information offre un aperçu de la situation de la langue française en Ontario en 2021. D’abord, il fournit des renseignements sur les variations du nombre et de la proportion de personnes dans la population qui peuvent soutenir une conversation en français, qui ont le français comme première langue officielle parlée, qui ont le français comme langue maternelle, qui parlent le français à la maison ou qui utilisent le français au travail. Ensuite, il présente des renseignements sur l’instruction en français dans les écoles primaires et secondaires, sur le français parlé chez les immigrants récents et les immigrants établis ainsi que sur la mobilité et le lieu de naissance des personnes dont le français est la première langue officielle parlée. Des données complémentaires sur ces sujets se trouvent en annexe.
Les renseignements présentés dans ce feuillet d’information proviennent du Recensement de la population. Pour en savoir plus sur les concepts du recensement et sur la comparabilité historique des données, veuillez consulter le Guide de référence sur les langues et le Guide de référence sur l’instruction dans la langue officielle minoritaire du Recensement de la population de 2021.
Début de la boîte de texte
En bref
Capacité à soutenir une conversation en français
Tableau de données du graphique 1
Série thématique sur l'ethnicité, la langue et l'immigration
Faits saillants sur la langue française en Ontario en 2021
par Nicolas Auclair, Catherine Frigon, et Gabriel St-Amant
Date de diffusion : le 22 août 2023
Renseignements supplémentaires Version PDF
Sur cette page
Ce feuillet d’information offre un aperçu de la situation de la langue française en Ontario en 2021. D’abord, il fournit des renseignements sur les variations du nombre et de la proportion de personnes dans la population qui peuvent soutenir une conversation en français, qui ont le français comme première langue officielle parlée, qui ont le français comme langue maternelle, qui parlent le français à la maison ou qui utilisent le français au travail. Ensuite, il présente des renseignements sur l’instruction en français dans les écoles primaires et secondaires, sur le français parlé chez les immigrants récents et les immigrants établis ainsi que sur la mobilité et le lieu de naissance des personnes dont le français est la première langue officielle parlée. Des données complémentaires sur ces sujets se trouvent en annexe.
Les renseignements présentés dans ce feuillet d’information proviennent du Recensement de la population. Pour en savoir plus sur les concepts du recensement et sur la comparabilité historique des données, veuillez consulter le Guide de référence sur les langues et le Guide de référence sur l’instruction dans la langue officielle minoritaire du Recensement de la population de 2021.
Début de la boîte de texte
En bref
- En Ontario, 1 558 670 résidents (11,1 % de la population) étaient capables de soutenir une conversation en français en 2021. Il s’agissait du nombre le plus élevé enregistré dans la province dans le cadre d’un recensement. Toutefois, le poids démographique de ces résidents était à son niveau le plus bas en 50 ans.
- En 2021, 594 735 résidents de l’Ontario (4,2 % de la population) parlaient au moins régulièrement le français à la maison. Cela incluait les résidents qui parlaient le français à la maison de façon prédominante (254 870 personnes, soit 1,8 % de la population) ou le plus souvent à égalité avec d’autres langues (78 385 personnes, soit 0,6 %). En outre, chez les personnes ayant le français comme l’une de leurs langues maternelles, les deux tiers (66,0 %) parlaient cette langue à la maison au moins régulièrement.
- En Ontario, 301 655 travailleurs et travailleuses utilisaient le français au moins régulièrement au travail (4,6 %) en 2021. Cela incluait les personnes qui utilisaient le français au travail de façon prédominante (80 050 personnes, soit 1,2 % de la population occupant un emploi) ou le plus souvent à égalité avec d’autres langues (41 390 personnes, soit 0,6 %).
- En 2021, environ 1 immigrant sur 17 (6,1 %) pouvait soutenir une conversation en français. Cette proportion était moins élevée que celle de la population non immigrante (13,5 %).
- Environ 3 résidents de l’Ontario sur 5 (58,7 %) qui avaient le français comme seule première langue officielle parlée en 2021 sont nés en Ontario.
Capacité à soutenir une conversation en français
Tableau de données du graphique 1
- En 2021, 1 558 670 résidents de l’Ontario (11,1 % de la population) étaient capables de soutenir une conversation en français. Il s’agissait du nombre le plus élevé enregistré en Ontario dans le cadre d’un recensement.
- La quasi-totalité de ces résidents (97,5 %, soit 1 519 365 personnes) pouvait aussi soutenir une conversation en anglais. Leur nombre a augmenté de façon soutenue depuis 1991 (+383 120 personnes).
- Une petite partie de ces résidents (2,5 %, soit 39 310 personnes) pouvaient converser en français sans pouvoir le faire en anglais. Leur nombre était à la baisse par rapport à 1991 (-14 935 personnes).
- Après une période de stabilité relative de 1991 à 2006 (11,9 %), le poids démographique de la population pouvant soutenir une conversation en français a diminué pour atteindre 11,3 % en 2011. Après un regain en 2016 (11,5 %), cette proportion a de nouveau diminué durant la dernière période intercensitaire pour s’établir à 11,1 % en 2021. Au dernier recensement, il s’agissait de la plus faible proportion enregistrée en Ontario depuis le Recensement de 1971.
- De 1991 à 2021, le nombre et la proportion de résidents de l’Ontario pouvant converser en français étaient à la hausse chez les personnes ayant l’anglais comme première langue apprise à la maison durant l’enfance : 555 710 personnes (7,5 %) pouvaient soutenir une conversation en français en 1991, par rapport à 747 900 personnes (8,1 %) en 2021.
- Chez les résidents ayant d’autres langues maternelles que le français ou l’anglais, le nombre de personnes pouvant soutenir une conversation en français a augmenté de 1991 à 2021 (+92 875). Toutefois, le pourcentage de personnes pouvant converser en français parmi cette population a diminué durant la même période, passant de 6,5 % à 5,8 %.
- En 2021, dans 233 des 539 municipalitésNote de l’Ontario, moins de 5 % des résidents pouvaient soutenir une conversation en français. En revanche, dans 30 municipalités, 50 % ou plus des résidents connaissaient le français.
- Les municipalités de plus de 500 habitants ayant la plus grande proportion de personnes connaissant le français étaient toutes situées dans le nord de l’Ontario : Mattice-Val Côté (96,3 %), Hearst (93,2 %) et Dubreuilville (90,4 %).
- Les municipalités ayant le plus grand nombre de personnes connaissant le français étaient Ottawa (381 310), Toronto (239 470) et Grand Sudbury (61 500).
INTRODUCTION
En faisant des recherches à l'internet, on est tristement surpris de constater que l’éducation reste encore un droit inaccessible pour des millions d’enfants dans le monde. De fait, selon l’organisation internationale Humanium, “ plus de 72 millions d’enfants en âge de suivre l’école primaire ne sont pas scolarisés et plus de 759 millions d’adultes sont analphabètes et n’ont pas les connaissances nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs enfants¨( http://www.humanium.org/fr/situation-monde/droit-a-l-education/).
En Ontario, le ministère de l’Éducation a établi une multitude de lois et règlements qui obligent les enfants d’âge scolaire (6 ans à 16 ans) de fréquenter les sécole élémentaires et secondaires; le système d’éducation de l’Ontario incite les jeunes à poursuivre leurs études jusqu’à l’obtention d’un diplôme ou jusqu’à l’âge de 18 ans et donne gratuitement à bon nombre d’ écoles élémentaires et secondaires publiques dans toutes les régions de la province. Le transport scolaire est fourni aux enfants qui demeurent à une distance trop éloigné de l’école pour se rendre à pied.
L'éducation en langue française en Ontario, de quoi s'agit-il? (Référence: http://www.edu.gov.on.ca/fre/amenagement/.
En Ontario, quatre systèmes scolaires sont financés par les fonds publics: le système public de langue française, le système catholique de langue française, le système public de langue anglaise et le système catholique de langue anglaise.
Il existe douze conseils scolaires de langue française en Ontario, qui regroupent plus de 425 écoles de langue française.
À l'exception des cours d'anglais, le curriculum y est enseigné entièrement en français. Outre la formation académique, les écoles de langue française en Ontario ont aussi pour mandat de protéger, valoriser et transmettre la langue et la culture d'expression française.
L'éducation en langue française est au service des élèves dont les parents sont titulaires du statut « d'ayant droit », en vertu de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Voici une liste des écoles que l’on retrouve en 2017 dans le Nipissing Ouest.
Écoles appartenant au Conseil scolaire catholique Franco-Nord
Sturgeon Falls
1. École La Résurrection : Maternelle – 8 e année 136, rue Third STURGEON FALLS ON P2B 3C6
2. École élémentaire catholique Saint-Joseph : Maternelle - 8 e année 93, rue Michaud STURGEON FALLS ON P2B 1B9
3. École secondaire Franco-Cité 9e - 12e année 90, rue Main STURGEON FALLS ON P2B 2Z7
Verner
École Sainte-Marguerite-d’Youville Maternelle - 8 e année C.P. 190 – 73, rue Principale Est VERNER ON P0H 2M0
River Valley
École Christ-Roi Maternelle - 8 e année C.P. 147-7, avenue Forget RIVER VALLEY ON P0H 2C0
Écoles appartenant au Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario
1. Jeunesse Active (mat.-8e) 130, rue Lisgar Sturgeon Falls, ON P2B 3H4
2. Northern (9e à la 12e) 175, rue Ethel Sturgeon Falls, ON P2B 2Z8
De plus, dans le dossier Éducation, au fil des semaines, on ajoutera une page relative à l’historique des écoles élémentaires et secondaires françaises qui ont existées dans les municipalités qui forment Nipissing Ouest ainsi que d'autres articles intéressants relatifs à l'éducation dans notre région.
En faisant des recherches à l'internet, on est tristement surpris de constater que l’éducation reste encore un droit inaccessible pour des millions d’enfants dans le monde. De fait, selon l’organisation internationale Humanium, “ plus de 72 millions d’enfants en âge de suivre l’école primaire ne sont pas scolarisés et plus de 759 millions d’adultes sont analphabètes et n’ont pas les connaissances nécessaires pour améliorer leurs conditions de vie et celles de leurs enfants¨( http://www.humanium.org/fr/situation-monde/droit-a-l-education/).
En Ontario, le ministère de l’Éducation a établi une multitude de lois et règlements qui obligent les enfants d’âge scolaire (6 ans à 16 ans) de fréquenter les sécole élémentaires et secondaires; le système d’éducation de l’Ontario incite les jeunes à poursuivre leurs études jusqu’à l’obtention d’un diplôme ou jusqu’à l’âge de 18 ans et donne gratuitement à bon nombre d’ écoles élémentaires et secondaires publiques dans toutes les régions de la province. Le transport scolaire est fourni aux enfants qui demeurent à une distance trop éloigné de l’école pour se rendre à pied.
L'éducation en langue française en Ontario, de quoi s'agit-il? (Référence: http://www.edu.gov.on.ca/fre/amenagement/.
En Ontario, quatre systèmes scolaires sont financés par les fonds publics: le système public de langue française, le système catholique de langue française, le système public de langue anglaise et le système catholique de langue anglaise.
Il existe douze conseils scolaires de langue française en Ontario, qui regroupent plus de 425 écoles de langue française.
À l'exception des cours d'anglais, le curriculum y est enseigné entièrement en français. Outre la formation académique, les écoles de langue française en Ontario ont aussi pour mandat de protéger, valoriser et transmettre la langue et la culture d'expression française.
L'éducation en langue française est au service des élèves dont les parents sont titulaires du statut « d'ayant droit », en vertu de l'article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés.
Voici une liste des écoles que l’on retrouve en 2017 dans le Nipissing Ouest.
Écoles appartenant au Conseil scolaire catholique Franco-Nord
Sturgeon Falls
1. École La Résurrection : Maternelle – 8 e année 136, rue Third STURGEON FALLS ON P2B 3C6
2. École élémentaire catholique Saint-Joseph : Maternelle - 8 e année 93, rue Michaud STURGEON FALLS ON P2B 1B9
3. École secondaire Franco-Cité 9e - 12e année 90, rue Main STURGEON FALLS ON P2B 2Z7
Verner
École Sainte-Marguerite-d’Youville Maternelle - 8 e année C.P. 190 – 73, rue Principale Est VERNER ON P0H 2M0
River Valley
École Christ-Roi Maternelle - 8 e année C.P. 147-7, avenue Forget RIVER VALLEY ON P0H 2C0
Écoles appartenant au Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario
1. Jeunesse Active (mat.-8e) 130, rue Lisgar Sturgeon Falls, ON P2B 3H4
2. Northern (9e à la 12e) 175, rue Ethel Sturgeon Falls, ON P2B 2Z8
De plus, dans le dossier Éducation, au fil des semaines, on ajoutera une page relative à l’historique des écoles élémentaires et secondaires françaises qui ont existées dans les municipalités qui forment Nipissing Ouest ainsi que d'autres articles intéressants relatifs à l'éducation dans notre région.
Histoire de l'éducation en Ontario français
- , En Ontario français à l'heure actuelle, il existe 12 conseils francophones (8 catholiques et 4 publics) qui englobent les écoles élémentaires et secondaires (exception faite des écoles privées) dans l'ensemble de la province.
Poursuivons nos études postsecondaire en français, les choix sont les suivants -
a) Trois collèges de langue française:- 1. La Cité collégiale dans l’Est,
- 2, le Collège Boréal dans le Nord et le Sud,
- 3. le Collège de technologie agricole et alimentaire à Alfred), e
- 1. l’Université Laurentienne (Sudbury),
- 2. l’Université de Sudbury, (affiliée à la Laurentienne) http://www.usudbury.ca/fr/
- 3. l’Université d’Ottawa,
- 4. l’Université Saint-Paul (Ottawa), http://ustpaul.ca/index.php?lang=fr
- 5. l’Université de Hearst (seule université entièrement francophone en Ontario http://www.uhearst.ca/
- 6. le Collège Glendon de l’Université York (Toronto)
- 7. l'Université de l'Ontario français. https://uontario.ca/.
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