L'éducation de langue française en Ontario
Référence: https://aladecouverte.aefo.on.ca/l-enseignement/enseigner-en-ontario/l-education-de-langue-francaise-en-ontario
Historique
L'éducation a toujours constitué pour les francophones de l'Ontario un domaine important de revendications.
Dès la mise en place du système d'éducation de l'Ontario à partir du milieu du 19e siècle par le pasteur méthodiste Egerton Ryerson, un principe de base a été établi concernant l'éducation en français : la langue française ne bénéficie d'aucun statut officiel, mais les autorités en place la tolèrent dans les écoles fréquentées par les francophones. C'est l'époque durant laquelle on espère que l'assimilation de la population francophone se fera de façon lente, mais constante.
Toutefois, le gouvernement de l'Ontario cherchera par la suite à éliminer progressivement l'enseignement du français. Ce sera particulièrement évident vers la fin du 19e siècle. Au moment où la controverse entourant Louis Riel divise francophones et anglophones au pays, les orangistes de l'Ontario manifesteront leur intolérance en exerçant de fortes pressions. Ce contexte politique favorisera l'adoption d'une série de mesures législatives visant à rendre plus difficile l'accès à l'éducation en français.
Le français interdit
En 1901, l'Ontario adopte une loi qui fait de l'anglais la seule langue officielle des écoles publiques. En 1911, le gouvernement exerce de nouvelles pressions sur les francophones en adoptant une résolution qui fait de l'anglais la langue d'enseignement dans les écoles publiques et catholiques, sauf dans celles où, de l'avis du Ministre, les élèves ne le comprennent pas.
Face à cette discrimination, les Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens s'unissent afin d'organiser une résistance. En 1910, on crée l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario (ACFEO). Alors que la nouvelle association commence à peine à exprimer ses revendications en matière d'éducation, le gouvernement impose, en 1912, le Règlement 17 qui interdit l'enseignement en français dans les écoles. Le règlement exige qu'à partir de la deuxième année du primaire, l'enseignement en français soit limité à une heure par jour et que, dès son entrée à l'école, l'élève se mette à l'étude et à la pratique de la langue anglaise. Quant aux enseignantes et aux enseignants, ils doivent avoir la compétence d'enseigner et de communiquer en anglais, sinon ils sont congédiés.
Les francophones résistent au Règlement 17; des enseignantes et des enseignants continuent notamment d'enseigner en français en le cachant aux autorités scolaires. Devant cette résistance et après avoir constaté que les élèves de langue française font la transition vers l'anglais, surtout dans les classes supérieures, le gouvernement modifie le Règlement 17 en 1927. À partir de cette date, on tolère à nouveau l'enseignement en français dans les écoles de l'Ontario. Ce règlement demeure cependant dans les statuts jusqu'en 1944 et ce n'est qu'en 1968, avec l'adoption du projet de loi 140, que le gouvernement provincial légalise l'enseignement entièrement en français à l'élémentaire.
Nouveaux conflits linguistiques
Au niveau secondaire, il faudra attendre les années soixante avant de voir de timides réformes relativement à l’enseignement en français. L’éclatement de la question de la langue au Québec ainsi que les revendications franco-ontariennes poussent le gouvernement de l’Ontario à améliorer le sort de la population franco-ontarienne. Ce n’est toutefois qu’en 1968, avec l’adoption du projet de loi 141, que l’enseignement du français au secondaire est reconnu dans la Loi. Les conseils scolaires publics obtiennent alors le droit d’offrir l’enseignement en français dans des entités de langue française qui peuvent n’être qu’une seule classe ou encore une école entière. Il faut souligner que la Loi n’oblige pas les conseils scolaires à offrir l’enseignement en français; plusieurs refusent. Des conflits éclatent dans plusieurs endroits de la province; la crise scolaire de Penetanguishene en 1979 en est un exemple frappant.
La gestion scolaire
En 1984, les francophones de l'Ontario reçoivent un appui majeur lorsque certaines dispositions de la Loi sur l'éducation de la province sont jugées inconstitutionnelles par la Cour d'appel de l'Ontario. On voit, peu après, la création du premier conseil scolaire de langue française à Toronto, suivi de ceux d'Ottawa-Carleton et de Prescott-Russell. Il faudra toutefois attendre jusqu'en 1997 pour que le gouvernement ontarien crée, avec la Loi 104 - Loi de 1997 réduisant le nombre de conseils scolaires, des conseils scolaires de langue française partout dans la province.
Le postsecondaire
Les francophones ont aussi réalisé des gains importants dans le domaine de l'éducation postsecondaire en français. En 1967, le gouvernement de l'Ontario créait 22 collèges communautaires de technologie et d'arts appliqués, dont six étaient bilingues. Ces collèges ont été mis sur pied dans un contexte économique et social où l'industrie exigeait une main-d'ouvre mieux formée pour des emplois de plus en plus exigeants. En 1990, le premier collège entièrement francophone, La Cité collégiale, voit finalement le jour à Ottawa. Un autre collège francophone, le Collège Boréal, dessert le Nord et le Sud de la province.
Il existe quelques universités bilingues en Ontario, soit l'Université d'Ottawa, l'Université Laurentienne à Sudbury, le Collège universitaire Glendon de l'Université York et le Collège universitaire de Hearst. Certains francophones préconisent la création d'une université franco-ontarienne.
En savoir plus en visionnant cette Vidéo :
Historique de l’éducation en langue française en Ontario( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Historique
L'éducation a toujours constitué pour les francophones de l'Ontario un domaine important de revendications.
Dès la mise en place du système d'éducation de l'Ontario à partir du milieu du 19e siècle par le pasteur méthodiste Egerton Ryerson, un principe de base a été établi concernant l'éducation en français : la langue française ne bénéficie d'aucun statut officiel, mais les autorités en place la tolèrent dans les écoles fréquentées par les francophones. C'est l'époque durant laquelle on espère que l'assimilation de la population francophone se fera de façon lente, mais constante.
Toutefois, le gouvernement de l'Ontario cherchera par la suite à éliminer progressivement l'enseignement du français. Ce sera particulièrement évident vers la fin du 19e siècle. Au moment où la controverse entourant Louis Riel divise francophones et anglophones au pays, les orangistes de l'Ontario manifesteront leur intolérance en exerçant de fortes pressions. Ce contexte politique favorisera l'adoption d'une série de mesures législatives visant à rendre plus difficile l'accès à l'éducation en français.
Le français interdit
En 1901, l'Ontario adopte une loi qui fait de l'anglais la seule langue officielle des écoles publiques. En 1911, le gouvernement exerce de nouvelles pressions sur les francophones en adoptant une résolution qui fait de l'anglais la langue d'enseignement dans les écoles publiques et catholiques, sauf dans celles où, de l'avis du Ministre, les élèves ne le comprennent pas.
Face à cette discrimination, les Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens s'unissent afin d'organiser une résistance. En 1910, on crée l'Association canadienne-française d'éducation de l'Ontario (ACFEO). Alors que la nouvelle association commence à peine à exprimer ses revendications en matière d'éducation, le gouvernement impose, en 1912, le Règlement 17 qui interdit l'enseignement en français dans les écoles. Le règlement exige qu'à partir de la deuxième année du primaire, l'enseignement en français soit limité à une heure par jour et que, dès son entrée à l'école, l'élève se mette à l'étude et à la pratique de la langue anglaise. Quant aux enseignantes et aux enseignants, ils doivent avoir la compétence d'enseigner et de communiquer en anglais, sinon ils sont congédiés.
Les francophones résistent au Règlement 17; des enseignantes et des enseignants continuent notamment d'enseigner en français en le cachant aux autorités scolaires. Devant cette résistance et après avoir constaté que les élèves de langue française font la transition vers l'anglais, surtout dans les classes supérieures, le gouvernement modifie le Règlement 17 en 1927. À partir de cette date, on tolère à nouveau l'enseignement en français dans les écoles de l'Ontario. Ce règlement demeure cependant dans les statuts jusqu'en 1944 et ce n'est qu'en 1968, avec l'adoption du projet de loi 140, que le gouvernement provincial légalise l'enseignement entièrement en français à l'élémentaire.
Nouveaux conflits linguistiques
Au niveau secondaire, il faudra attendre les années soixante avant de voir de timides réformes relativement à l’enseignement en français. L’éclatement de la question de la langue au Québec ainsi que les revendications franco-ontariennes poussent le gouvernement de l’Ontario à améliorer le sort de la population franco-ontarienne. Ce n’est toutefois qu’en 1968, avec l’adoption du projet de loi 141, que l’enseignement du français au secondaire est reconnu dans la Loi. Les conseils scolaires publics obtiennent alors le droit d’offrir l’enseignement en français dans des entités de langue française qui peuvent n’être qu’une seule classe ou encore une école entière. Il faut souligner que la Loi n’oblige pas les conseils scolaires à offrir l’enseignement en français; plusieurs refusent. Des conflits éclatent dans plusieurs endroits de la province; la crise scolaire de Penetanguishene en 1979 en est un exemple frappant.
La gestion scolaire
En 1984, les francophones de l'Ontario reçoivent un appui majeur lorsque certaines dispositions de la Loi sur l'éducation de la province sont jugées inconstitutionnelles par la Cour d'appel de l'Ontario. On voit, peu après, la création du premier conseil scolaire de langue française à Toronto, suivi de ceux d'Ottawa-Carleton et de Prescott-Russell. Il faudra toutefois attendre jusqu'en 1997 pour que le gouvernement ontarien crée, avec la Loi 104 - Loi de 1997 réduisant le nombre de conseils scolaires, des conseils scolaires de langue française partout dans la province.
Le postsecondaire
Les francophones ont aussi réalisé des gains importants dans le domaine de l'éducation postsecondaire en français. En 1967, le gouvernement de l'Ontario créait 22 collèges communautaires de technologie et d'arts appliqués, dont six étaient bilingues. Ces collèges ont été mis sur pied dans un contexte économique et social où l'industrie exigeait une main-d'ouvre mieux formée pour des emplois de plus en plus exigeants. En 1990, le premier collège entièrement francophone, La Cité collégiale, voit finalement le jour à Ottawa. Un autre collège francophone, le Collège Boréal, dessert le Nord et le Sud de la province.
Il existe quelques universités bilingues en Ontario, soit l'Université d'Ottawa, l'Université Laurentienne à Sudbury, le Collège universitaire Glendon de l'Université York et le Collège universitaire de Hearst. Certains francophones préconisent la création d'une université franco-ontarienne.
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L'Ontario français
Les débuts
Référence : https://aladecouverte.aefo.on.ca/l-enseignement/enseigner-en-ontario/l-ontario-francais
Les débuts
Quand on parle de la Nouvelle-France, on fait souvent référence au territoire qui comprend le Québec d’aujourd’hui. Pourtant, le territoire de l’Ontario a été de tout temps une terre riche en vie francophone.
Deux ans après la fondation de Québec, Étienne Brûlé a été le premier Européen à fouler le territoire ontarien. En 1615, Samuel de Champlain effectuait un voyage d’exploration en Huronie. C’est d’ailleurs dans cette même région que les Jésuites ont construit la mission de Ste-Marie-au-pays-des-Hurons en 1639.
Au cours des années qui ont suivi, les autorités de la Nouvelle-France ont cherché à consolider leur emprise militaire en procédant à la construction de forts sur le territoire de l’Ontario, entre autres, le fort Frontenac à Kingston en 1673, le fort Détroit à Windsor en 1701 et le fort Rouillé à Toronto en 1750. Ces forts servaient aussi au commerce de la fourrure.
La colonisation
C’est en 1749 qu’on assiste à l'arrivée des premiers colons dans ce que l’on nomme aujourd’hui l’Ontario. En 1749, 22 concessions de terre sont accordées à des colons français dans la région de Windsor. En 1776, on retrouve environ 600 personnes dans cette région, ce qui en fait la première zone de peuplement français de la province. En 1828, environ 75 familles en provenance de Drummond Island, près de Sault Ste-Marie, s’installent dans la région de Penetanguishene. Le déplacement de ces familles laisse également supposer une présence francophone très ancienne dans la région de Sault Ste-Marie.
De nos jours, la majorité des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens ont des ancêtres canadiens-français surtout en provenance du Québec, qui ont suivi le développement de l’industrie dans la province à partir des 19e et 20e siècles.
L’exploitation du bois a attiré de nombreuses immigrantes et de nombreux immigrants. Une fois arrivés sur ce nouveau territoire, les immigrantes et les immigrants ne tardent pas à prendre et à développer des terres. Le travail forestier et les terres agricoles, ainsi que les difficultés économiques et les problèmes de surpopulation de la société canadienne-française du Québec de l’époque, ont grandement contribué à l’implantation francophone en Ontario. Au fil des ans, un flot continu d’immigration s’est maintenu.
L’immigration francophone se poursuit
Durant la deuxième guerre mondiale et la période de croissance économique qui a suivi, des francophones de partout au Canada ont poursuivi leur immigration dans les régions industrielles de l’Ontario. Il suffit de penser à des villes comme Cornwall, Welland, Oshawa, Toronto, Sudbury et Timmins.
De nos jours, on assiste à un nouveau phénomène, soit l’arrivée importante d’une population francophone qui n’a pas ses racines au Canada. Ces nouvelles arrivantes et ces nouveaux arrivants ajoutent une nouvelle dimension à l’identité franco-ontarienne.
Démographie
Dans le but de mieux refléter la communauté francophone de la province, le gouvernement de l'Ontario a adopté, le 4 juin 2009, la Définition inclusive de francophone (DIF) . Cette définition est fondée sur trois questions du recensement au sujet de la langue maternelle, de la langue parlée à la maison et de la connaissance des langues officielles. Antérieurement, la définition identifiait les francophones en vertu du français comme première langue apprise à la maison et encore comprise lors du recensement.
Pour en saoir plus, visionner les vidéos suivantes:
Office des affaires francophones de l’OntarioProfils des communautés francophones et acadiennes du Canada
Fédération des communautés fraÉDUCATIONncophone et acadienne (FCFA)
La Loi de 1986 sur les services en français
En 1986, le gouvernement ontarien adopte la Loi assurant la prestation des services en français par le gouvernement de l’Ontario, mieux connue sous le nom de Loi sur les services en français. Cette loi est entrée en vigueur en novembre 1989.
Un des éléments principaux de cette Loi est qu’elle reconnaît aux francophones de l’Ontario le droit d’utiliser la langue française dans leurs rapports avec le gouvernement provincial et de recevoir des services en français dans 26 régions désignées de la province. Ainsi, le siège du gouvernement et les institutions de la législature offrent des services en français. Il en est de même pour les ministères du gouvernement qui ont des bureaux dans les régions désignées.
Les établissements de soins infirmiers, les foyers de soins spéciaux, les sociétés d’aide à l’enfance, les foyers de groupe pour les personnes mentalement ou physiquement handicapées, les foyers pour jeunes contrevenantes ou contrevenants ainsi que les commissions d’aide sociale, sont considérés comme étant des agences de services au public, donc tenus de respecter les modalités d’application de la Loi dans les régions désignées.
Pour en savoir plus, visionne la video suivante:
Loi sur les services en français( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Le drapeau franco-ontarien
Le drapeau franco-ontarien a été déployé pour la première fois le 25 septembre 1975, à Sudbury. Il traduit la double appartenance de la communauté à l’Ontario et à la francophonie puisque le vert est la couleur officielle de l’Ontario et le blanc celle de la francophonie.
Les emblèmes floraux du drapeau sont également des symboles d’appartenance à l’Ontario (fleur de trille) et à la francophonie mondiale (fleur de lys).
Plusieurs écoles soulignent chaque année la Journée du drapeau franco-ontarien par des activités spéciales qui font la promotion de la fierté francophone.
Pour en savoir plus, vérifie les pistes suivantes:
Encyclopédie canadienne - http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/drapeau-franco-ontarien/ ( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Loi de 2001 sur l’emblème franco-ontarien( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Vidéo, chanson Mon beau drapeau( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Quand on parle de la Nouvelle-France, on fait souvent référence au territoire qui comprend le Québec d’aujourd’hui. Pourtant, le territoire de l’Ontario a été de tout temps une terre riche en vie francophone.
Deux ans après la fondation de Québec, Étienne Brûlé a été le premier Européen à fouler le territoire ontarien. En 1615, Samuel de Champlain effectuait un voyage d’exploration en Huronie. C’est d’ailleurs dans cette même région que les Jésuites ont construit la mission de Ste-Marie-au-pays-des-Hurons en 1639.
Au cours des années qui ont suivi, les autorités de la Nouvelle-France ont cherché à consolider leur emprise militaire en procédant à la construction de forts sur le territoire de l’Ontario, entre autres, le fort Frontenac à Kingston en 1673, le fort Détroit à Windsor en 1701 et le fort Rouillé à Toronto en 1750. Ces forts servaient aussi au commerce de la fourrure.
La colonisation
C’est en 1749 qu’on assiste à l'arrivée des premiers colons dans ce que l’on nomme aujourd’hui l’Ontario. En 1749, 22 concessions de terre sont accordées à des colons français dans la région de Windsor. En 1776, on retrouve environ 600 personnes dans cette région, ce qui en fait la première zone de peuplement français de la province. En 1828, environ 75 familles en provenance de Drummond Island, près de Sault Ste-Marie, s’installent dans la région de Penetanguishene. Le déplacement de ces familles laisse également supposer une présence francophone très ancienne dans la région de Sault Ste-Marie.
De nos jours, la majorité des Franco-Ontariennes et Franco-Ontariens ont des ancêtres canadiens-français surtout en provenance du Québec, qui ont suivi le développement de l’industrie dans la province à partir des 19e et 20e siècles.
L’exploitation du bois a attiré de nombreuses immigrantes et de nombreux immigrants. Une fois arrivés sur ce nouveau territoire, les immigrantes et les immigrants ne tardent pas à prendre et à développer des terres. Le travail forestier et les terres agricoles, ainsi que les difficultés économiques et les problèmes de surpopulation de la société canadienne-française du Québec de l’époque, ont grandement contribué à l’implantation francophone en Ontario. Au fil des ans, un flot continu d’immigration s’est maintenu.
L’immigration francophone se poursuit
Durant la deuxième guerre mondiale et la période de croissance économique qui a suivi, des francophones de partout au Canada ont poursuivi leur immigration dans les régions industrielles de l’Ontario. Il suffit de penser à des villes comme Cornwall, Welland, Oshawa, Toronto, Sudbury et Timmins.
De nos jours, on assiste à un nouveau phénomène, soit l’arrivée importante d’une population francophone qui n’a pas ses racines au Canada. Ces nouvelles arrivantes et ces nouveaux arrivants ajoutent une nouvelle dimension à l’identité franco-ontarienne.
Démographie
Dans le but de mieux refléter la communauté francophone de la province, le gouvernement de l'Ontario a adopté, le 4 juin 2009, la Définition inclusive de francophone (DIF) . Cette définition est fondée sur trois questions du recensement au sujet de la langue maternelle, de la langue parlée à la maison et de la connaissance des langues officielles. Antérieurement, la définition identifiait les francophones en vertu du français comme première langue apprise à la maison et encore comprise lors du recensement.
Pour en saoir plus, visionner les vidéos suivantes:
Office des affaires francophones de l’OntarioProfils des communautés francophones et acadiennes du Canada
Fédération des communautés fraÉDUCATIONncophone et acadienne (FCFA)
La Loi de 1986 sur les services en français
En 1986, le gouvernement ontarien adopte la Loi assurant la prestation des services en français par le gouvernement de l’Ontario, mieux connue sous le nom de Loi sur les services en français. Cette loi est entrée en vigueur en novembre 1989.
Un des éléments principaux de cette Loi est qu’elle reconnaît aux francophones de l’Ontario le droit d’utiliser la langue française dans leurs rapports avec le gouvernement provincial et de recevoir des services en français dans 26 régions désignées de la province. Ainsi, le siège du gouvernement et les institutions de la législature offrent des services en français. Il en est de même pour les ministères du gouvernement qui ont des bureaux dans les régions désignées.
Les établissements de soins infirmiers, les foyers de soins spéciaux, les sociétés d’aide à l’enfance, les foyers de groupe pour les personnes mentalement ou physiquement handicapées, les foyers pour jeunes contrevenantes ou contrevenants ainsi que les commissions d’aide sociale, sont considérés comme étant des agences de services au public, donc tenus de respecter les modalités d’application de la Loi dans les régions désignées.
Pour en savoir plus, visionne la video suivante:
Loi sur les services en français( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Le drapeau franco-ontarien
Le drapeau franco-ontarien a été déployé pour la première fois le 25 septembre 1975, à Sudbury. Il traduit la double appartenance de la communauté à l’Ontario et à la francophonie puisque le vert est la couleur officielle de l’Ontario et le blanc celle de la francophonie.
Les emblèmes floraux du drapeau sont également des symboles d’appartenance à l’Ontario (fleur de trille) et à la francophonie mondiale (fleur de lys).
Plusieurs écoles soulignent chaque année la Journée du drapeau franco-ontarien par des activités spéciales qui font la promotion de la fierté francophone.
Pour en savoir plus, vérifie les pistes suivantes:
Encyclopédie canadienne - http://www.encyclopediecanadienne.ca/fr/article/drapeau-franco-ontarien/ ( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
Loi de 2001 sur l’emblème franco-ontarien( Ouvre une nouvelle fenêtre )( Lien externe )
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