L'Hôpital St-Jean-de-Brébeuf de Sturgeon Falls

C'est Mgr. L'Écuyer qui, le 16 jonvier 1927, faisait part à la Révérende Mère provinciale des Filles de la Sagesse de son projet d'ouvrir un hôpital à Sturgeon Falls et son désir d'en confier l'administrqtion à ces religieuses. De concert avec les médecins, P. Coulombe et H. Paiement, ainsi qu'Albert Aubin, avocat de Sturgeon Falls, ils tentent des démarches et chercher un appui, lequel afflue de partout. Quelques six mois plus tard, les supérieurs généraux de lc Congrégration des F. D. L. S. autorisent la fondation projetée. Monseigneur l'Écuyer fait alors l'acquisition de la maison Girard située à l'angle des rues John et Main, voisine du presbytère.
Les deux premières religieuses infirmières arrivent, I'une, le 9 juillet 1927 el l'autre le 26 du même mois. Du 25 au 30 juillet se font l'aménagement et l'installation sommaire de l'établissement. Le mobilier est fourni à très bas prix par la Maison Michaud-Levesque. La lingerie fournie aux mêmes conditions par le Magasin Rochon, se taillent, se confectionnent, se blanchissent au pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes. L'hôpital est baptisé le 3I juillet 1927 et le lendemain, madame Antonio (?) Levesque en fut la première patiente et sa fille, le premier poupon de l'établissement à recevoir comme prénom celui de Jeanne. Des organismes locaux contribuent au financement de l'hôpital, y compris les Chevaliers de Colomb, les Dames patronesses et les dames de la Fédération canadienne française. Au cours de l'hiver une troisième religieuse infirmière vient s'ajouter au personnel qui comprenait les 3 membres fondatrices, 2 religieuses infirmières et 1 infirmière laïque. Les humbles soeurs pionnières chargées du soin constant des malades cumulent un surcroit de besognes hétéroclites. On peut y recevoir de 8 à 12 patients à la fois; les admissions oscilleront entre 150 et 250 par année.
À partir du 1e janvier 1928, le petit hôpital est accepté par le Gouvernement provincial de l'Ontario. Dès le premier septembre 1928. la révérende Soeur Saint Sosthène, infirmière graduée de l'hôpital Sainte-Justine, de Montréal, est nommée première supérieure de l'hôpital naissant, lequel se détache désormais du pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes. Le 24 octobre de la même année une chambre de malade se transforme en sanctuaire qui sera inauguré par Monseigneur l'Écuyer.
Les deux premières religieuses infirmières arrivent, I'une, le 9 juillet 1927 el l'autre le 26 du même mois. Du 25 au 30 juillet se font l'aménagement et l'installation sommaire de l'établissement. Le mobilier est fourni à très bas prix par la Maison Michaud-Levesque. La lingerie fournie aux mêmes conditions par le Magasin Rochon, se taillent, se confectionnent, se blanchissent au pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes. L'hôpital est baptisé le 3I juillet 1927 et le lendemain, madame Antonio (?) Levesque en fut la première patiente et sa fille, le premier poupon de l'établissement à recevoir comme prénom celui de Jeanne. Des organismes locaux contribuent au financement de l'hôpital, y compris les Chevaliers de Colomb, les Dames patronesses et les dames de la Fédération canadienne française. Au cours de l'hiver une troisième religieuse infirmière vient s'ajouter au personnel qui comprenait les 3 membres fondatrices, 2 religieuses infirmières et 1 infirmière laïque. Les humbles soeurs pionnières chargées du soin constant des malades cumulent un surcroit de besognes hétéroclites. On peut y recevoir de 8 à 12 patients à la fois; les admissions oscilleront entre 150 et 250 par année.
À partir du 1e janvier 1928, le petit hôpital est accepté par le Gouvernement provincial de l'Ontario. Dès le premier septembre 1928. la révérende Soeur Saint Sosthène, infirmière graduée de l'hôpital Sainte-Justine, de Montréal, est nommée première supérieure de l'hôpital naissant, lequel se détache désormais du pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes. Le 24 octobre de la même année une chambre de malade se transforme en sanctuaire qui sera inauguré par Monseigneur l'Écuyer.

Le 26 octobre suivant, I'hôpital reçoit la première visite de l'inspecteur du Gouvernement qui est satisfait de la propreté et de la bonne tenue de la mqison. La pauvreté règne. Les soeurs travaillent gratuitement et se privent pour payer de l'aide laïque, le gouvernement n'apportant aux hôpitaux que très peu d'aide. En 1930, l'ancienne maison Girard s'accroit d'une allonge et d'un troisième étage. De nouvelles religieuses infirmières arrivent. L'année se termine par l'installation du département de radiologie avec les appareils les plus modernes de l'époque.
En 1935, Monseigneur Lécuyer achète la maison et le terrain de madame C.- Roy, adjacent à la propriété de l'hôpital. Les religieuses, décident que la nouvelle petite maison servira de dortoir à la communauté. L'hôpital y gagne une salle d'obstétrique, une salle de stérélisation, ainsi qu'une salle d'attente pour les médecins. En 1939, le docteur P. M. Young vient seconder ses deux confrères qui, depuis le début de la fondation, prodiguent aux patients leurs soins et leur dévouement En 1947, la Congrégation obtient du gouvernement le permis d'une nouvelle construction pour un hôpital de 100 lits. La dette est lourde, mais la Congrégation peut cependant l'assumer.
En 1935, Monseigneur Lécuyer achète la maison et le terrain de madame C.- Roy, adjacent à la propriété de l'hôpital. Les religieuses, décident que la nouvelle petite maison servira de dortoir à la communauté. L'hôpital y gagne une salle d'obstétrique, une salle de stérélisation, ainsi qu'une salle d'attente pour les médecins. En 1939, le docteur P. M. Young vient seconder ses deux confrères qui, depuis le début de la fondation, prodiguent aux patients leurs soins et leur dévouement En 1947, la Congrégation obtient du gouvernement le permis d'une nouvelle construction pour un hôpital de 100 lits. La dette est lourde, mais la Congrégation peut cependant l'assumer.
En 1951, les autorités de la Congrégation songent à éduquer et à former des soignantes au service des malades de la région. Elles fondent alors une école française d'infirmières-auxiliaires et l'on voit graduer de 20 à 25 jeunes Franco-Ontariennes par année. Cette école sera longtemps la seule école française du genre en Ontario. En 1959, le gouvernement assure enfin la responsabilité des dépenses courantes des hôpitaux privés. En 1964 l'hôpital St-Jean-de-Brébeuf se voit refuser la cote d'agrément du Conseil canadien d'agrément des établissements de santé pour des raisons d'adaptation des locaux. Des aménagements plus modernes s'imposent. L'Association des Municipalités de l'Ouest Nipissing prend en main un projet de construction moderne qui répondra davantage aux besoins. C'est alors qu'en 1977, l'hôpital Brébeuf lègue la succession à un nouvel établissement au nord-est de la ville: l'Hôpital Général de Nipissing Ouest.
Sources : Album souvenir à l'occasion de la bénédiction solenelle de l'Hôpital St-Jean-de-Brébeuf, 1947 et Le P'tit train du Nord rédigé par les Filles de la Sagesse à l'occasion du centenaire de Sturgeon Falls |