L’honorable* Louise Charron, avocate, pionnière du domaine judiciaire canadien, juge à la retraite de la Cour suprême du Canada
«J’espère que l’on se souviendra de moi comme d’une juriste honnête, qui travaillait dur pour rendre ses jugements avec bon sens».
— L’honorable Louise Charron, http://www.droit-inc.com
Née en 1951, Louise Charron a grandi à Sturgeon Falls où elle a fait ses études secondaires au pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes.
Fille de banquier éduquée chez les Filles de la Sagesse, elle a appris tôt les valeurs du travail bien fait, soutenu par l’honnêteté et l’effort continu.
Dans une entrevue accordée à Canadian Lawyer Magazine en 2012, Louise Charron a raconté que les Filles de la Sagesse lui ont transmis plusieurs des habiletés sur lesquelles elle a bâti les fondements de sa carrière judiciaire.
En effet, voulant s’assurer que leurs élèves francophones en milieu minoritaire et isolé n’accusaient aucun désavantage par rapport aux élèves anglophones ou aux élèves des grands centres, les religieuses n’acceptaient rien de moins que l’excellence de toutes leurs élèves !
Donner le meilleur de soi, développer le sens de la discipline et de l’organisation, atteindre la rigueur intellectuelle— tels étaient les mots d’ordre de l’éducation dispensée par les Filles de la Sagesse.
Elle a obtenu un B.A. en psychologie expérimentale de l’Université Carleton en 1972, et, par la suite, une licence en droit de l’Université d’Ottawa en 1975.
— L’honorable Louise Charron, http://www.droit-inc.com
Née en 1951, Louise Charron a grandi à Sturgeon Falls où elle a fait ses études secondaires au pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes.
Fille de banquier éduquée chez les Filles de la Sagesse, elle a appris tôt les valeurs du travail bien fait, soutenu par l’honnêteté et l’effort continu.
Dans une entrevue accordée à Canadian Lawyer Magazine en 2012, Louise Charron a raconté que les Filles de la Sagesse lui ont transmis plusieurs des habiletés sur lesquelles elle a bâti les fondements de sa carrière judiciaire.
En effet, voulant s’assurer que leurs élèves francophones en milieu minoritaire et isolé n’accusaient aucun désavantage par rapport aux élèves anglophones ou aux élèves des grands centres, les religieuses n’acceptaient rien de moins que l’excellence de toutes leurs élèves !
Donner le meilleur de soi, développer le sens de la discipline et de l’organisation, atteindre la rigueur intellectuelle— tels étaient les mots d’ordre de l’éducation dispensée par les Filles de la Sagesse.
Elle a obtenu un B.A. en psychologie expérimentale de l’Université Carleton en 1972, et, par la suite, une licence en droit de l’Université d’Ottawa en 1975.
Photo de Louise Charron, 1966-67, élève au Pensionnat Notre-Dame-de-Lourdes, Sturgeon Falls
Admise au barreau de l’Ontario en 1977, maître Charron a exercé le droit au sein du cabinet Lalonde et Chartrand de 1977 à 1980, principalement en droit civil et en droit criminel.
De 1978 à 1988, elle a oeuvré comme procureure adjointe de la Couronne pour le district judiciaire d’Ottawa-Carleton. Elle a également enseigné à la section de common law en français de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa
À l’âge de 37 ans, Madame Charron a été nommée juge de la Cour de district et juge locale de la Haute Cour de justice de l’Ontario en 1988.
En 1990, elle a été nommée juge de la Cour de l’Ontario (division générale). Juge Charron a également été directrice adjointe de l’Institut national de la magistrature de 1994 à 1996.
La juge Charron a été nommée à la Cour d’appel de l’Ontario en 1995 et juge adjointe de la Cour de justice du Nunavut de 1999 à 2004.
En 2004, elle a été nommée juge à la Cour suprême du Canada, faisant d’elle la première et seule femme franco-ontarienne à avoir été nommée à ce poste. Elle a pris sa retraite de la Cour suprême en 2011.
Sa carrière a été couronnée de reconnaissance. Elle a reçu des doctorats honorifiques du Barreau du Haut-Canada en 2004, de l’Université Nipissing en 2005 et de l’Université Laurentienne de Sudbury en 2006.
Elle a également été élue membre titulaire honoraire de l’American College of Trial Lawyers en 2007.
Le 30 décembre 2012, juge Charron été nommée Compagnon de l’Ordre du Canada. Il s’agit de la plus haute distinction de cet Ordre. Elle a été nommée pour ses contributions en tant que juriste de renom et son engagement à l’égard de l’enseignement de la common law en français. La cérémonie a eu lieu le 3 mai 2013.
De 1978 à 1988, elle a oeuvré comme procureure adjointe de la Couronne pour le district judiciaire d’Ottawa-Carleton. Elle a également enseigné à la section de common law en français de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa
À l’âge de 37 ans, Madame Charron a été nommée juge de la Cour de district et juge locale de la Haute Cour de justice de l’Ontario en 1988.
En 1990, elle a été nommée juge de la Cour de l’Ontario (division générale). Juge Charron a également été directrice adjointe de l’Institut national de la magistrature de 1994 à 1996.
La juge Charron a été nommée à la Cour d’appel de l’Ontario en 1995 et juge adjointe de la Cour de justice du Nunavut de 1999 à 2004.
En 2004, elle a été nommée juge à la Cour suprême du Canada, faisant d’elle la première et seule femme franco-ontarienne à avoir été nommée à ce poste. Elle a pris sa retraite de la Cour suprême en 2011.
Sa carrière a été couronnée de reconnaissance. Elle a reçu des doctorats honorifiques du Barreau du Haut-Canada en 2004, de l’Université Nipissing en 2005 et de l’Université Laurentienne de Sudbury en 2006.
Elle a également été élue membre titulaire honoraire de l’American College of Trial Lawyers en 2007.
Le 30 décembre 2012, juge Charron été nommée Compagnon de l’Ordre du Canada. Il s’agit de la plus haute distinction de cet Ordre. Elle a été nommée pour ses contributions en tant que juriste de renom et son engagement à l’égard de l’enseignement de la common law en français. La cérémonie a eu lieu le 3 mai 2013.
Photo : Sgt Ronald Duchesne, Rideau Hall ©Sa Majesté la Reine du Chef du Canada représentée par le Bureau du secrétaire du gouverneur général (2013)
L’entrevue qui suit a été menée par Gisèle Quenneville dans le cadre de l’émission Carte de visite sur les ondes de Tfo.
Note historique : Depuis 1875, il y a eu 7 femmes nommées au poste de juge à la Cour suprême du Canada (données 2013). La première femme juge fut nommée en 1982 (Bertha Wilson). Louise Charron est la 7e femme à avoir été nommée, et la première femme francophone de l’Ontario.
*Au Canada, peu de gens peuvent porter le titre « honorable » avant leur nom. Certaines personnes y ont droit à vie dont le lieutenant-gouverneur de chaque province, les membres du Sénat canadien et les membres du Conseil privé. D’autres peuvent porter le titre « honorable » pendant la durée de leur fonction ou sur permission.
Note historique : Depuis 1875, il y a eu 7 femmes nommées au poste de juge à la Cour suprême du Canada (données 2013). La première femme juge fut nommée en 1982 (Bertha Wilson). Louise Charron est la 7e femme à avoir été nommée, et la première femme francophone de l’Ontario.
*Au Canada, peu de gens peuvent porter le titre « honorable » avant leur nom. Certaines personnes y ont droit à vie dont le lieutenant-gouverneur de chaque province, les membres du Sénat canadien et les membres du Conseil privé. D’autres peuvent porter le titre « honorable » pendant la durée de leur fonction ou sur permission.
Références : www.scc-csc.gc.ca; www.justice.gc.ca; www.droit-inc.com; www.lsuc.on.ca/media/third_colloquium_louise_charron.pdf; www3.tfo.org.ca; textes de L. Charron.
La nouvelle école publique francophone portera le nom de Louise Charron
Référence: http://lerempart.ca/la-nouvelle-ecole-publique-francophone-portera-le-nom-de-louise-charron/
Cet article a été puisé du site web ci-haut et a paru sur Facebook en janvier 2017.
Dans quelques mois, Denyse Berecz, présentement directrice de l’école élémentaire L’Envolée sur la rue Ottawa, relèvera un nouveau défi : être la première directrice de la nouvelle école élémentaire Louise-Charron acquise par le Conseil scolaire Viamonde (CSV) il y a quelques mois.
Le projet d’acquérir une nouvelle école élémentaire était dans l’air depuis un certain temps. Avec l’ouverture de l’école Michel-Gratton il y a quelques années, il était inévitable que le CSV cherche à augmenter le nombre d’élèves au niveau secondaire en ouvrant un établissement dans un autre secteur de la ville de Windsor.
Le Conseil Viamonde a choisi de dénommer la nouvelle école du nom de Louise Charron, une Franco-Ontarienne née à Sturgeon Falls en 1951. Mme Charron a connu une carrière impressionnante qui l’a éventuellement menée à la Cour suprême en 2004. Auparavant, elle avait pratiqué le droit dans la région d’Ottawa puis, en 1978, elle a été nommée procureure-adjointe, poste qu’elle a conservé jusqu’en 1985.
La juge Charron a de plus enseigné le droit à l’Université d’Ottawa jusqu’en 1988 alors qu’elle est finalement nommée juge de la Cour de district et juge locale de la Haute Cour de justice de l’Ontario deux ans plus tard. Elle a été nommée juge à la Cour d’appel de l’Ontario en 1995 et juge adjointe de la Cour de justice du Nunavut de 1999 à 2004, année où elle accède à la Cour suprême où elle siégera jusqu’au 30 août 2011.
C’est un autre Franco-Ontarien, Paul Martin, ancien premier ministre du Canada, qui la fait accéder au plus haut tribunal du pays. Mme Charron se distinguera dans plusieurs décisions auxquelles elle contribue et, notamment, dans l’affaire d’un jeune étudiant sikh à qui une commission scolaire interdisait de porter le kirpan rituel à l’école. À cette occasion, en 2006, elle déclarera que la Commission scolaire n’a pas à interdire le port de ce couteau rituel, une décision qui permet de redéfinir la notion d’accommodements raisonnables en matière de croyances religieuses. La nouvelle école Louise-Charron devrait recevoir ses premiers élèves dans quelques mois.
À titre d’information, le Conseil scolaire Viamonde était appelé à choisir parmi cinq noms proposés par les élèves : Arthur Réaume (natif de Windsor, ancien maire de cette ville), Herb Gray (natif de Windsor, ancien député-ministre fédéral de Windsor) Louise Charron (née à Sturgeon Falls, ancienne juge à la Cour suprême du Canada), Marcel Bénéteau (folkloriste né à Rivière-aux-Canards) et Paul-François Sylvestre (écrivain né à Windsor). Selon nos sources, le CSV a opté à l’unanimité pour École élémentaire Louise-Charron, ce qui est louable mais surprenant, car le choix s’est arrêté sur le nom de la seule personne qui n’est pas originaire du Sud-Ouest ontarien.