Des éloges fusent de partout pour ce grand défenseur des droits franco-ontariens qui nous quitte le 27 juin 2020.
Source : https://onfr.tfo.org/me-normand-forest-est-decede/
NORMAND FOREST EST DÉCÉDÉTemps de lecture : < 1 minuteSUDBURY – La sénatrice Josée Forest-Niesing a annoncé le décès de son père, Me Normand Forest, ce samedi soir sur Facebook. Tout au long de son parcours, Me Forest a contribué à divers organismes francophones dans la région du Grand Sudbury ainsi qu’ailleurs en Ontario.
Né à Verner le 2 novembre 1937, il a fréquenté le Collège Sacré-Cœur de Sudbury avant de poursuivre ses études à l’école de droit Osgoode Hall.
Cofondateur du cabinet d’avocats Lacroix, Forest, Me Forest a aussi présidé le Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne de 1984 à 1987 et a été membre du Conseil de 1978 à 1991.
C’est avec et grâce à lui que l’Université Laurentienne a adopté sa première politique de bilinguisme », raconte la présidente du Conseil de gouvernance de l’Université de l’Ontario français, Dyane Adam.
« Homme dévoué, médiateur hors pair et solide défenseur des francophones, il a été source d’inspiration pour ma génération et celles qui ont suivi. »
Me Forest a aussi siégé en tant que conseiller de la société historique du Nouvel-Ontario dès les années 1960 et en tant que conseiller scolaire auprès du Conseil des écoles séparées catholiques romaines de Sudbury de 1967 à 1973.
Il est devenu président de l’Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO) en 1984, un poste que sa fille, Me Josée Forest-Niesing, occupera à son tour de 2002 à 2004.
« Il a fait partie des hommes d’affaires qui ont permis au journal Le Voyageur de survivre à ses problèmes financiers de 1972 », a écrit Julien Cayouette, directeur de l’information du journal, en février 2020.
De la plume de sa fille, la sénatrice
Josée Forest-Niesing
June 27 ·
Papa, si tu avais pris ta plume…
Tu en as parlé à l’occasion de cette idée d’écrire. Tu parlais de vouloir raconter, te révéler davantage à nous.
Combien de fois avons-nous demandé que tu nous racontes les histoires de ton enfance, de ton adolescence et de tes nombreuses aventures. Tes « girls », ce qui inclue d’abord ta chère Marie-Paule et tes trois filles, Sylvie, Josée et Dominique, ont chacune reçu des morceaux de ton histoire et ce n’est qu’en reconstituant tous ces bouts que se révèle l’homme extraordinaire que tu étais.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu exprimer à quoi a ressemblé ta vie de jeune garçon dans le village de Verner pendant la fin des années 30 et au début des années 40. Nous savons que tu jouais au hockey avec les autres jeunes du village, parfois en utilisant créativement des crottes de vache gelés pour remplacer les rondelles que tu n’avais pas les sous pour acheter. Tu aurais pu nous dire comment tu as trouvé l’expérience d’être parmi les élèves de ta sœur aînée dans la petite école du village. Malgré ton amour pour les sports et ton athlétisme naturel, tu étais aussi doué pour les études et tu avais un autre talent si merveilleux. Dès un très jeune âge, tu chantais, en spectacle, dans des festivals, dans des pièces de théâtre et en tournée à travers la province ce qui te distinguait des autres sans que jamais on ne te jalouse. Tu étais ce genre Papa…tu étais excellent dans tout, incluant la capacité de former et de garder des amitiés.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu nous raconter la peine que tu as éprouvée à un si jeune âge en perdant ton père au cancer. C’est une peine que tes filles n’ont jamais vraiment pu comprendre jusqu’à ce que nous ressentions le vide causé par ton départ soudain. Tu aurais pu nous aider à mieux comprendre les défis auxquels tu as ensuite dû faire face en perdant ta maison et ton chez-toi devenant pour les années de ton adolescence et jeune vie adulte en quelque sorte « nomade ».
Si tu avais pris ta plume…nous aurions pu lire au sujet de tes aventures adolescentes et comprendre comment tes ambitions, ton amour du sport et ton intérêt pour les filles t’ont animé et nous aurions compris comment tu as réconcilié ta très grande foi et l’appel à la prêtrise avec ton désir de vivre une vie toute aussi chrétienne avec ta Marie-Paule.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu nous raconter ta version de cette première rencontre, en pantalons courts, à l’âge de 8 ans d’une certaine Marie-Paule et de votre redécouverte l’un de l’autre tant d’années après à une danse au Centre des jeunes. Tu as souvent dit : « Je la trouvait cute! » mais avec ta plume, tu aurais pu nous décrire dans tous les détails ce qui te plaisait tellement en elle.
Si tu avais pris ta plume…cet amour si fort, si beau et si fidèle aurait pu nous être expliqué bien au-delà de tes petites paroles tendres à l’égard de Maman ou de tes petites tapes d’amour. Comme tu le sais, Maman t’a aimé aussi fort et vous avez été pour nous et pour tous ceux qui vous ont croisés, l’exemple d’un couple parfait, malgré vos petites imperfections.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais probablement écrit plusieurs chapitres au sujet de ta famille. Ce qui comptait le plus pour toi est très clair Papa. Tu aimais Maman de tout ton cœur. Tes trois filles et la famille qu’elles ont chacune formée ont contribué à ta plus grande joie. Tes petits-enfants et trois arrières petits-fils ont pu avoir encore plus de ton attention et de ton temps et tu leur lègues des souvenirs tellement précieux de vos expériences ensemble. Nos rassemblements de famille, peu importe la forme, comportaient habituellement des petits moments tendres, des rires, des larmes parfois (puisque tu y étais si facilement porté) mais ta fierté et ton amour si fort dominaient l’ambiance.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais assurément décrit ton cheminement au juniorât, au Collège du Sacré Coeur à Osgoode Hall où malgré l’enseignement du droit dans une langue qui t’était jusque lors inconnue tu as réussi, devenant avocat si hautement respecté et performant en maitrisant les deux langues officielles. Tu aurais pu aussi nous dévoiler à quel moment tu as développé ce grand désir de protéger ta langue et ta culture et combien de luttes tu as mené pour nous porter davantage vers le respect de nos droits linguistiques. Ta communauté, celle que tu as servie si généreusement, t’a témoigné sa reconnaissance en de décernant de nombreux prix, honneurs et degrés honorifiques mais ton humilité t’a toujours empêché de prendre toute la place que tu méritais vraiment.
Si tu avais pris ta plume…on t’aurait lu…on t’aurait découvert et aimé encore plus!
Normand Forest (2 novembre 1937 - 27 juin 2020)
Josée Forest-Niesing
June 27 ·
Papa, si tu avais pris ta plume…
Tu en as parlé à l’occasion de cette idée d’écrire. Tu parlais de vouloir raconter, te révéler davantage à nous.
Combien de fois avons-nous demandé que tu nous racontes les histoires de ton enfance, de ton adolescence et de tes nombreuses aventures. Tes « girls », ce qui inclue d’abord ta chère Marie-Paule et tes trois filles, Sylvie, Josée et Dominique, ont chacune reçu des morceaux de ton histoire et ce n’est qu’en reconstituant tous ces bouts que se révèle l’homme extraordinaire que tu étais.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu exprimer à quoi a ressemblé ta vie de jeune garçon dans le village de Verner pendant la fin des années 30 et au début des années 40. Nous savons que tu jouais au hockey avec les autres jeunes du village, parfois en utilisant créativement des crottes de vache gelés pour remplacer les rondelles que tu n’avais pas les sous pour acheter. Tu aurais pu nous dire comment tu as trouvé l’expérience d’être parmi les élèves de ta sœur aînée dans la petite école du village. Malgré ton amour pour les sports et ton athlétisme naturel, tu étais aussi doué pour les études et tu avais un autre talent si merveilleux. Dès un très jeune âge, tu chantais, en spectacle, dans des festivals, dans des pièces de théâtre et en tournée à travers la province ce qui te distinguait des autres sans que jamais on ne te jalouse. Tu étais ce genre Papa…tu étais excellent dans tout, incluant la capacité de former et de garder des amitiés.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu nous raconter la peine que tu as éprouvée à un si jeune âge en perdant ton père au cancer. C’est une peine que tes filles n’ont jamais vraiment pu comprendre jusqu’à ce que nous ressentions le vide causé par ton départ soudain. Tu aurais pu nous aider à mieux comprendre les défis auxquels tu as ensuite dû faire face en perdant ta maison et ton chez-toi devenant pour les années de ton adolescence et jeune vie adulte en quelque sorte « nomade ».
Si tu avais pris ta plume…nous aurions pu lire au sujet de tes aventures adolescentes et comprendre comment tes ambitions, ton amour du sport et ton intérêt pour les filles t’ont animé et nous aurions compris comment tu as réconcilié ta très grande foi et l’appel à la prêtrise avec ton désir de vivre une vie toute aussi chrétienne avec ta Marie-Paule.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais pu nous raconter ta version de cette première rencontre, en pantalons courts, à l’âge de 8 ans d’une certaine Marie-Paule et de votre redécouverte l’un de l’autre tant d’années après à une danse au Centre des jeunes. Tu as souvent dit : « Je la trouvait cute! » mais avec ta plume, tu aurais pu nous décrire dans tous les détails ce qui te plaisait tellement en elle.
Si tu avais pris ta plume…cet amour si fort, si beau et si fidèle aurait pu nous être expliqué bien au-delà de tes petites paroles tendres à l’égard de Maman ou de tes petites tapes d’amour. Comme tu le sais, Maman t’a aimé aussi fort et vous avez été pour nous et pour tous ceux qui vous ont croisés, l’exemple d’un couple parfait, malgré vos petites imperfections.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais probablement écrit plusieurs chapitres au sujet de ta famille. Ce qui comptait le plus pour toi est très clair Papa. Tu aimais Maman de tout ton cœur. Tes trois filles et la famille qu’elles ont chacune formée ont contribué à ta plus grande joie. Tes petits-enfants et trois arrières petits-fils ont pu avoir encore plus de ton attention et de ton temps et tu leur lègues des souvenirs tellement précieux de vos expériences ensemble. Nos rassemblements de famille, peu importe la forme, comportaient habituellement des petits moments tendres, des rires, des larmes parfois (puisque tu y étais si facilement porté) mais ta fierté et ton amour si fort dominaient l’ambiance.
Si tu avais pris ta plume…tu aurais assurément décrit ton cheminement au juniorât, au Collège du Sacré Coeur à Osgoode Hall où malgré l’enseignement du droit dans une langue qui t’était jusque lors inconnue tu as réussi, devenant avocat si hautement respecté et performant en maitrisant les deux langues officielles. Tu aurais pu aussi nous dévoiler à quel moment tu as développé ce grand désir de protéger ta langue et ta culture et combien de luttes tu as mené pour nous porter davantage vers le respect de nos droits linguistiques. Ta communauté, celle que tu as servie si généreusement, t’a témoigné sa reconnaissance en de décernant de nombreux prix, honneurs et degrés honorifiques mais ton humilité t’a toujours empêché de prendre toute la place que tu méritais vraiment.
Si tu avais pris ta plume…on t’aurait lu…on t’aurait découvert et aimé encore plus!
Normand Forest (2 novembre 1937 - 27 juin 2020)
2020-07-08 @ 09:11
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Un ami du Voyageur
Le Voyageur aussi doit beaucoup à Normand ForestCette semaine, vous pourrez voir dans votre journal quelque chose que Le Voyageur fait rarement. En collaboration avec sa famille et ses amis, nous publions une page de textes célébrant la vie de Me Normand Forest, décédé subitement le 27 juin à l’âge de 83 ans. Pandémie oblige, c’est un peu une façon pour la famille, et Le Voyageur, de marquer le départ d’un homme qui a joué un rôle important dans notre communauté.
Plusieurs textes que nous publions rendent hommage à l’homme et à son engagement familial, professionnel et communautaire. Pour Normand, la famille était l’ancre de sa vie et, quand on voit le succès de ses enfants et petits-enfants, on constate que sa femme Marie-Paule et lui ont bien réussi. Au point de vue professionnel, il a aussi connu une belle carrière. Cofondateur du cabinet d’avocats Lacroix Forest, il a aidé à lancer la carrière de plusieurs jeunes avocats qui sont maintenant des piliers du secteur juridique à Sudbury et ailleurs.
Mais c’est son engagement communautaire et surtout son travail auprès du Voyageur que je veux soulever ici. Normand a longtemps été engagé auprès des institutions d’éducation de Sudbury. Dès 1960, il était conseiller au sein de la Société historique du Nouvel-Ontario. Il a été conseiller scolaire pendant six ans et membre pendant plusieurs années du conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, conseil qu’il a d’ailleurs présidé pendant trois ans. Il ne faudrait pas non plus oublier sa belle voix au sein de la mythique chorale des Troubadours.
En tant qu’avocat et homme d’affaires, Normand a aussi été présent lors de plusieurs moments charnières au Voyageur. Il a fait partie du groupe d’hommes d’affaires qui a aidé le père Hector Bertand à renflouer Le Voyageur en 1972. Il a aussi agi en tant qu’avocat lorsque le père Bertrand a transformé le journal en société à actions, c’est-à-dire en véritable entreprise. Cette société, Hebdo Le Voyageur inc., a publié votre journal jusqu’en 1998, toujours avec Normand comme conseiller juridique.
Lorsque cette société a vendu le journal en 1998, il a été l’avocat des vendeurs. J’étais alors un des acheteurs. Je dois dire que, grâce à notre avocat et à Normand, la transaction s’est faite tout en souplesse. Plus tard, quand ma femme et moi avons racheté nos partenaires, nous ne pouvions évidemment utiliser l’avocat de notre corporation et nous avons décidé de faire affaire avec Normand. Je ne peux qu’affirmer haut et fort comment ses avis et surtout son calme nous ont aidés à bien mener cet achat. Normand nous a aussi aidés lors de l’acquisition du magazine Le lien économique et lors d’autres transactions liées au Voyageur.
Si, contrairement à ce qu’est censé être un éditorial, je fais ici référence à des questions personnelles, c’est qu’une relation entre une société commerciale et son avocat peut quelques fois devenir personnelle. Normand avait toujours été un ami du Voyageur. Il est devenu le mien.
Nous pleurons tous son départ.
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Un ami du Voyageur
Le Voyageur aussi doit beaucoup à Normand ForestCette semaine, vous pourrez voir dans votre journal quelque chose que Le Voyageur fait rarement. En collaboration avec sa famille et ses amis, nous publions une page de textes célébrant la vie de Me Normand Forest, décédé subitement le 27 juin à l’âge de 83 ans. Pandémie oblige, c’est un peu une façon pour la famille, et Le Voyageur, de marquer le départ d’un homme qui a joué un rôle important dans notre communauté.
Plusieurs textes que nous publions rendent hommage à l’homme et à son engagement familial, professionnel et communautaire. Pour Normand, la famille était l’ancre de sa vie et, quand on voit le succès de ses enfants et petits-enfants, on constate que sa femme Marie-Paule et lui ont bien réussi. Au point de vue professionnel, il a aussi connu une belle carrière. Cofondateur du cabinet d’avocats Lacroix Forest, il a aidé à lancer la carrière de plusieurs jeunes avocats qui sont maintenant des piliers du secteur juridique à Sudbury et ailleurs.
Mais c’est son engagement communautaire et surtout son travail auprès du Voyageur que je veux soulever ici. Normand a longtemps été engagé auprès des institutions d’éducation de Sudbury. Dès 1960, il était conseiller au sein de la Société historique du Nouvel-Ontario. Il a été conseiller scolaire pendant six ans et membre pendant plusieurs années du conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, conseil qu’il a d’ailleurs présidé pendant trois ans. Il ne faudrait pas non plus oublier sa belle voix au sein de la mythique chorale des Troubadours.
En tant qu’avocat et homme d’affaires, Normand a aussi été présent lors de plusieurs moments charnières au Voyageur. Il a fait partie du groupe d’hommes d’affaires qui a aidé le père Hector Bertand à renflouer Le Voyageur en 1972. Il a aussi agi en tant qu’avocat lorsque le père Bertrand a transformé le journal en société à actions, c’est-à-dire en véritable entreprise. Cette société, Hebdo Le Voyageur inc., a publié votre journal jusqu’en 1998, toujours avec Normand comme conseiller juridique.
Lorsque cette société a vendu le journal en 1998, il a été l’avocat des vendeurs. J’étais alors un des acheteurs. Je dois dire que, grâce à notre avocat et à Normand, la transaction s’est faite tout en souplesse. Plus tard, quand ma femme et moi avons racheté nos partenaires, nous ne pouvions évidemment utiliser l’avocat de notre corporation et nous avons décidé de faire affaire avec Normand. Je ne peux qu’affirmer haut et fort comment ses avis et surtout son calme nous ont aidés à bien mener cet achat. Normand nous a aussi aidés lors de l’acquisition du magazine Le lien économique et lors d’autres transactions liées au Voyageur.
Si, contrairement à ce qu’est censé être un éditorial, je fais ici référence à des questions personnelles, c’est qu’une relation entre une société commerciale et son avocat peut quelques fois devenir personnelle. Normand avait toujours été un ami du Voyageur. Il est devenu le mien.
Nous pleurons tous son départ.

Me Normand Forest, récipiendaire du Billochet du jongleur 2020
PHOTO : ÉRIC BOUTILIERPuisque sa pratique professionnelle le faisait beaucoup travailler en anglais, il a voulu rester engagé dans la communauté francophone à travers le bénévolat. «Tu essaies de stimuler chez les francophones non pas ta présence, mais la leur, et le fait que leur présence fait partie d’un développement dans la société, et surtout la société canadienne-française.»
Me Forest a également bien connu le père Germain Lemieux, qui lui a donné des leçons de solfège lorsque Normand Forest chantait les messes du matin, un revenu qui lui a permis de payer ses études en droit.
Le Souper du patrimoine est la plus importante activité de collecte de fonds du CFOF. Soixante-douze personnes y ont assisté cette année.
PHOTO : ÉRIC BOUTILIERPuisque sa pratique professionnelle le faisait beaucoup travailler en anglais, il a voulu rester engagé dans la communauté francophone à travers le bénévolat. «Tu essaies de stimuler chez les francophones non pas ta présence, mais la leur, et le fait que leur présence fait partie d’un développement dans la société, et surtout la société canadienne-française.»
Me Forest a également bien connu le père Germain Lemieux, qui lui a donné des leçons de solfège lorsque Normand Forest chantait les messes du matin, un revenu qui lui a permis de payer ses études en droit.
Le Souper du patrimoine est la plus importante activité de collecte de fonds du CFOF. Soixante-douze personnes y ont assisté cette année.