COURS D'EAU ET PÊCHE
Les populations de poissons menacées par le réchauffement climatique
Référence:http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083769/poissons-menaces-rechauffement-climatique

Publié le mardi 13 février 2018
Une truite mouchetée Photo : Associated Press/Eric Engbretson/U.S. Fish and Wildlife Service
Le réchauffement progressif dû aux changements climatiques constitue la menace la plus répandue pour les poissons qui vivent dans les eaux glacées du nord de l'Ontario, suggère une nouvelle recherche sur la conservation.
LA PRESSE CANADIENNE
Dans un rapport sur leurs découvertes, les chercheurs affirment avoir constaté que le réchauffement des eaux rendrait les espèces comme la truite mouchetée, le doré, le grand corégone et l'esturgeon jaune plus vulnérables à d'autres menaces comme la perte d'habitat et la fragmentation des bassins versants.
« Comme dans beaucoup d'autres endroits, les habitats d'eau douce du Nord de l'Ontario sont menacés à la fois par des activités humaines et naturelles », selon l'étude de Wildlife Conservation Society Canada. « La plus grande menace est le changement climatique, qui se produit plus rapidement dans le Nord que dans le reste de l'Ontario. »
Le Grand Nord de l'Ontario contient certaines des plus grandes rivières non endiguées du monde. Il abrite des milliers de lacs et le plus grand complexe de zones humides d'Amérique du Nord. Ses écosystèmes d'eau douce abritent au moins 50 espèces de poissons, ce qui en fait la plus grande zone de biodiversité en fait de poissons au Canada, selon le rapport.
En même temps, la région est trop peu étudiée en raison de son isolement et de sa population humaine clairsemée. C’est le cas malgré le fait que le gouvernement provincial tente de favoriser son développement, en particulier dans la région riche en minéraux connue sous le nom de Cercle de feu.
Afin de combler certaines lacunes dans les connaissances scientifiques sur cette région en particulier, les gens responsables de l'étude s’en remettent à des projections assistées par ordinateur pour prédire ce qui arriverait aux populations de poissons au cours des 50 prochaines années dans une région couvrant environ 440 000 kilomètres carrés.
« Il s'agit d'un travail révolutionnaire à bien des égards, tant en ce qui concerne les poissons qu'en ce qui concerne le développement de nouvelles approches de modélisation », a déclaré Cheryl Chetkiewicz, qui fait partie de l’équipe de recherche.
Selon l'étude, les changements climatiques exacerberont les problèmes potentiels causés par la pêche, la foresterie industrielle, l'exploration minière et minérale, le développement hydroélectrique et les nouvelles infrastructures telles que les routes.
La modélisation de l'étude prédit un réchauffement important dans le Grand Nord au cours des 50 prochaines années - mettant en péril le doré jaune, l'esturgeon jaune, le grand corégone et la truite mouchetée.
Une truite mouchetée Photo : Associated Press/Eric Engbretson/U.S. Fish and Wildlife Service
Le réchauffement progressif dû aux changements climatiques constitue la menace la plus répandue pour les poissons qui vivent dans les eaux glacées du nord de l'Ontario, suggère une nouvelle recherche sur la conservation.
LA PRESSE CANADIENNE
Dans un rapport sur leurs découvertes, les chercheurs affirment avoir constaté que le réchauffement des eaux rendrait les espèces comme la truite mouchetée, le doré, le grand corégone et l'esturgeon jaune plus vulnérables à d'autres menaces comme la perte d'habitat et la fragmentation des bassins versants.
« Comme dans beaucoup d'autres endroits, les habitats d'eau douce du Nord de l'Ontario sont menacés à la fois par des activités humaines et naturelles », selon l'étude de Wildlife Conservation Society Canada. « La plus grande menace est le changement climatique, qui se produit plus rapidement dans le Nord que dans le reste de l'Ontario. »
Le Grand Nord de l'Ontario contient certaines des plus grandes rivières non endiguées du monde. Il abrite des milliers de lacs et le plus grand complexe de zones humides d'Amérique du Nord. Ses écosystèmes d'eau douce abritent au moins 50 espèces de poissons, ce qui en fait la plus grande zone de biodiversité en fait de poissons au Canada, selon le rapport.
En même temps, la région est trop peu étudiée en raison de son isolement et de sa population humaine clairsemée. C’est le cas malgré le fait que le gouvernement provincial tente de favoriser son développement, en particulier dans la région riche en minéraux connue sous le nom de Cercle de feu.
Afin de combler certaines lacunes dans les connaissances scientifiques sur cette région en particulier, les gens responsables de l'étude s’en remettent à des projections assistées par ordinateur pour prédire ce qui arriverait aux populations de poissons au cours des 50 prochaines années dans une région couvrant environ 440 000 kilomètres carrés.
« Il s'agit d'un travail révolutionnaire à bien des égards, tant en ce qui concerne les poissons qu'en ce qui concerne le développement de nouvelles approches de modélisation », a déclaré Cheryl Chetkiewicz, qui fait partie de l’équipe de recherche.
Selon l'étude, les changements climatiques exacerberont les problèmes potentiels causés par la pêche, la foresterie industrielle, l'exploration minière et minérale, le développement hydroélectrique et les nouvelles infrastructures telles que les routes.
La modélisation de l'étude prédit un réchauffement important dans le Grand Nord au cours des 50 prochaines années - mettant en péril le doré jaune, l'esturgeon jaune, le grand corégone et la truite mouchetée.