Pères Charles Paradis
de Richard Lamoureux

LE PÈRE CHARLES PARADIS, UNE SORTE DE CURÉ LABELLE DU NORD ONTARIEN ! ET, SELON CERTAINS DIRES, IL ÉTAIT ''TOUT UN NUMÉRO !''
Natif de Saint-André-de-Kamouraska (Québec), Charles-Alfred Paradis est né le 23 mars 1848. Après ses études primaires, il est pensionnaire au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière puis se dirige vers le noviciat des Oblats-de-Marie-Immaculée à Lachine.
Entre 1878 et 1881, il est professeur d’art au Collège d’Ottawa.
Il est ordonné prêtre oblat en 1881 et se rend en mission sur les bords du lac Témiscamingue à la mission St-Claude, puis à la baie d’Hudson. Il travaille à l’établissement d’une ferme modèle dans la Baie Kelly (actuellement Ville-Marie). En 1884, il est muté à Montcerf près de Maniwaki
À la fin des années 1880, il consacre ses énergies à coloniser la région entre North Bay et Temagami. Il fonde de nouvelles paroisses et touche même à l’exploitation agricole et à l’exploration minière, notamment la prospection de l’or. Paradis s’occupe activement de rapatrier des Canadiens français de l’État du Michigan dans la région de Verner.
Auteur d’un essai sur une société de missionnaires colonisateurs, il publie un récit de voyages intitulé De Témiscamingue à la baie d’Hudson (1900). Il a aussi écrit un ouvrage sur la méditation.
En 1926, il prend sa retraite et déménage chez les Clercs de Sainte-Croix à Montréal. Il meurt à Montréal le 10 mai 1928.
(Un lieu nommé Paradis Bay a été colonisé par le père Charles Alfred Paradis en 1882, comme ferme modèle pour de futures possibilités de colonisation au lac Timiskaming. Situé sur les berges du lac dans le canton de Lorrain, il y eut une dizaine de fermes et un bureau de poste de 1915 à 1919.)
Artiste de talent, c’est au cours de ses nombreux voyages en canot qu’il apporte dans ses bagages ses cahiers à dessin. Plusieurs de ses dessins seront transformés en aquarelles. On retrouve beaucoup de ses œuvres dans les archives nationales de Québec et d’Ottawa.
Une plaque commémorative provinciale est érigée par la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant le père Charles Alfred Paradis, située à l’emplacement de l’église St-Jean-Baptiste, rue Principale à VERNER.
Natif de Saint-André-de-Kamouraska (Québec), Charles-Alfred Paradis est né le 23 mars 1848. Après ses études primaires, il est pensionnaire au collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière puis se dirige vers le noviciat des Oblats-de-Marie-Immaculée à Lachine.
Entre 1878 et 1881, il est professeur d’art au Collège d’Ottawa.
Il est ordonné prêtre oblat en 1881 et se rend en mission sur les bords du lac Témiscamingue à la mission St-Claude, puis à la baie d’Hudson. Il travaille à l’établissement d’une ferme modèle dans la Baie Kelly (actuellement Ville-Marie). En 1884, il est muté à Montcerf près de Maniwaki
À la fin des années 1880, il consacre ses énergies à coloniser la région entre North Bay et Temagami. Il fonde de nouvelles paroisses et touche même à l’exploitation agricole et à l’exploration minière, notamment la prospection de l’or. Paradis s’occupe activement de rapatrier des Canadiens français de l’État du Michigan dans la région de Verner.
Auteur d’un essai sur une société de missionnaires colonisateurs, il publie un récit de voyages intitulé De Témiscamingue à la baie d’Hudson (1900). Il a aussi écrit un ouvrage sur la méditation.
En 1926, il prend sa retraite et déménage chez les Clercs de Sainte-Croix à Montréal. Il meurt à Montréal le 10 mai 1928.
(Un lieu nommé Paradis Bay a été colonisé par le père Charles Alfred Paradis en 1882, comme ferme modèle pour de futures possibilités de colonisation au lac Timiskaming. Situé sur les berges du lac dans le canton de Lorrain, il y eut une dizaine de fermes et un bureau de poste de 1915 à 1919.)
Artiste de talent, c’est au cours de ses nombreux voyages en canot qu’il apporte dans ses bagages ses cahiers à dessin. Plusieurs de ses dessins seront transformés en aquarelles. On retrouve beaucoup de ses œuvres dans les archives nationales de Québec et d’Ottawa.
Une plaque commémorative provinciale est érigée par la Fiducie du patrimoine ontarien commémorant le père Charles Alfred Paradis, située à l’emplacement de l’église St-Jean-Baptiste, rue Principale à VERNER.