Bonjour. Je me nomme René Leblanc et depuis 30ans, je suis propriétaire de la ferme Vallée verte, située sur la Route 17, près du village de Verner. De fait , je demeure à cet endroit depuis l’âge de 10 ans, quand mon père Roger Leblanc fait l’achat de cette terre en 1969 d’Eugene Paquette et la cultive jusqu’en 1989.
Pendant ces vingt années comme fermier, mon père Roger apporte beaucoup de changements : il augmente son quota de lait et son troupeau de vaches laitières; aussi, il agrandit les bâtiments, se procure plus de terrain pour nourrir ses animaux, installe des silos pour entreposer ses récoltes, etc.
Grâce à ses quatre garçons qui lui fournissent la main d’oeuvre nécessaire, la ferme laitière devient très prospère. Moi, l’aîné de la famille, j’aime particulièrement ce genre de travail et après avoir terminé mon secondaire, je prends la décision de travailler à temps plein sur la ferme, avec mon père. Les années passent, je me marie avec Suzanne Betty, la fille d’un fermier de la région. Elle aussi a de très bonnes connaissances de la ferme, alors on se complète dans le travail.
En 1989, Suzanne et moi-même devenons les propriétaires de la ferme paternelle Leblanc. Mais la vie nous réserve un malheur: en août 1992, un incendie rase le bâtiment, réduisant les animaux et la nouvelle récolte de foin en cendres.
Mais un cultivateur passionné ne lâche pas si facilement car, même à travers les flammes, j’entrevois de plus beaux jours à l’horizon. Et j’ai bien raison de penser ainsi puisque la communauté de Verner se mobilise sans tarder pour nous donner leur appui. Plein de bénévoles viennent nous aider à rebâtir l’étable, si bien que dix semaines après le feu, ma femme et moi-même recommençons notre routine de producteurs laitiers, avec un nouveau troupeau installé dans de nouveaux bâtiments. De plus, je cultive du maïs, du foin, de l’avoine et de l’orge pour donner une nourriture équilibrée à mes animaux,
Après vingt-sept ans comme producteur laitier, je sens le besoin de ralentir le pas et, en 2015, je vends mes vaches laitières et mon quota de lait pour consacrer plus de temps à la grande culture dans les champs .
Je décrirais ma routine de cultivateur en suivant les quatre saisons. D'abord, au printemps, c’est le temps de semer foin, avoine, blé, orge et maïs, dans les champs. L’été sert à la récolte de beaucoup de foin, pour satisfaire la grande demande des propriétaires de chevaux; vers à la fin de l’été, c’est le temps de récolter le blé , l’orge et l’avoine, pour ensuite l’entreposer dans les silos de la Coopérative régionale situés tout près de ma demeure. L’orge est vendue à la Coopérative, qui en fait de la moulée pour les animaux de la région et au loin. L’avoine et le blé sont vendus à la Quaker Oats Company et/ou utiliser pour moulée. A l’automne, je laboure les champs en prévision de la rotation de mes récoltes. L’hiver, je fais la livraison du foin que j'ai récolté l’été précédent.
Comme vous le constatez on n'a pas le temps de s'ennuyer quand on est fermier Être fermier, c’est d’abord une passion mais aussi le meilleur des passe-temps; je ne trouve jamais le temps long car sur ma ferme parce qu'il y a toujours quelque chose à faire.
René Leblanc
Pendant ces vingt années comme fermier, mon père Roger apporte beaucoup de changements : il augmente son quota de lait et son troupeau de vaches laitières; aussi, il agrandit les bâtiments, se procure plus de terrain pour nourrir ses animaux, installe des silos pour entreposer ses récoltes, etc.
Grâce à ses quatre garçons qui lui fournissent la main d’oeuvre nécessaire, la ferme laitière devient très prospère. Moi, l’aîné de la famille, j’aime particulièrement ce genre de travail et après avoir terminé mon secondaire, je prends la décision de travailler à temps plein sur la ferme, avec mon père. Les années passent, je me marie avec Suzanne Betty, la fille d’un fermier de la région. Elle aussi a de très bonnes connaissances de la ferme, alors on se complète dans le travail.
En 1989, Suzanne et moi-même devenons les propriétaires de la ferme paternelle Leblanc. Mais la vie nous réserve un malheur: en août 1992, un incendie rase le bâtiment, réduisant les animaux et la nouvelle récolte de foin en cendres.
Mais un cultivateur passionné ne lâche pas si facilement car, même à travers les flammes, j’entrevois de plus beaux jours à l’horizon. Et j’ai bien raison de penser ainsi puisque la communauté de Verner se mobilise sans tarder pour nous donner leur appui. Plein de bénévoles viennent nous aider à rebâtir l’étable, si bien que dix semaines après le feu, ma femme et moi-même recommençons notre routine de producteurs laitiers, avec un nouveau troupeau installé dans de nouveaux bâtiments. De plus, je cultive du maïs, du foin, de l’avoine et de l’orge pour donner une nourriture équilibrée à mes animaux,
Après vingt-sept ans comme producteur laitier, je sens le besoin de ralentir le pas et, en 2015, je vends mes vaches laitières et mon quota de lait pour consacrer plus de temps à la grande culture dans les champs .
Je décrirais ma routine de cultivateur en suivant les quatre saisons. D'abord, au printemps, c’est le temps de semer foin, avoine, blé, orge et maïs, dans les champs. L’été sert à la récolte de beaucoup de foin, pour satisfaire la grande demande des propriétaires de chevaux; vers à la fin de l’été, c’est le temps de récolter le blé , l’orge et l’avoine, pour ensuite l’entreposer dans les silos de la Coopérative régionale situés tout près de ma demeure. L’orge est vendue à la Coopérative, qui en fait de la moulée pour les animaux de la région et au loin. L’avoine et le blé sont vendus à la Quaker Oats Company et/ou utiliser pour moulée. A l’automne, je laboure les champs en prévision de la rotation de mes récoltes. L’hiver, je fais la livraison du foin que j'ai récolté l’été précédent.
Comme vous le constatez on n'a pas le temps de s'ennuyer quand on est fermier Être fermier, c’est d’abord une passion mais aussi le meilleur des passe-temps; je ne trouve jamais le temps long car sur ma ferme parce qu'il y a toujours quelque chose à faire.
René Leblanc