Robert Bérubé BLOGUE
Cette page de généalogie est tiré du blogue de Robert Bérubé, un passionné d'histoire et de généalogie. Originaire de Warren, il est le fils ainé de Huguette Marion et d'Eugène Bérubé, propriétaires d'un magasin général à Warren pendant plusieurs années. Après son secondaire, Robert quitte Warren pour poursuivre ses études postsecondaires sans toutefois oublié ses racines. Il possède une innombrable collection de photos d'ancêtres qu'il a partagé généreusement à ceux qui s'y sont intéressés. En décembre dernier, il s'engage à créer un blogue (à l'adresse suivante: https://robertberubeblog.wordpress.com/), donnant les raisons suivantes:
"Cette année (2017) le Canada célébrera son 150e anniversaire. Pour ma famille (Bérubé et Marion), 2017 est aussi le 400e anniversaire de l’arrivée de la première famille de nos ancêtres qui sont venus d’Europe et qui se sont établis au Canada et qui ont laissé une descendance. L’histoire du Canada comme elle est présentée maintenant ne reflète pas les contributions réelles de ses habitants, femmes et hommes pionniers de ce beau pays! En revanche, à toutes les semaines pendant 52 semaines en 2017, je vais vous faire connaître à raison d’au moins une personne par semaine un de nos ancêtres. Aussi, je vais ajouter des écrits sur les réalités historiques de nos ancêtres. Je suis convaincu qu’à la fin de l’année vous aurez une idée tout à fait différente de l’histoire et de nos ancêtres.
La semaine prochaine je vous présenterai un ancêtre qui est décédé suite à une chute sur la glace! Il est très connu dans l’histoire et il se nomme Louis Hébert!
Le processus Blogue-WordPress est nouveau pour moi. J’espère avec le temps que le site deviendra de mieux en mieux. Si vous avez des commentaires et suggestions svp m’envoyer une message Facebook".
Puisque que l'on retrouve les ancêtres (surtout sur le côté de sa mère) de Robert un peu partout dans le Nipissing Ouest et que les histoires de ceux-ci paraissant sur son blogue sont intéressantes, enrichissantes et bien documentées, j'ai obtenu sa permission de les insérer dans le dossier GÉNÉALOGIE du site web de la SHNO. Merci Robert de ta générosité. Bonne lecture et si vous avec des commentaires et/ou suggestions, lui faire parvenir un message via Facebook ou encore m'envoyer un courriel à [email protected]
Mise à jour - 4 mars 2017
En février, Robert crée un groupe sur Facebook et dit que Ce groupe a été créé dans le but d'ajouter tous les textes de mon blog sur l'histoire de ma famille afin que les gens puissent avoir un accès plus facile aux textes.This group was created so that I can add all my family history texts from my blog so that people can have a quick access to all of them".
Grand merci Robert
Au fur et à mesure que Robert fait paraître ces histoires très intéressantes, parfois même passionnantes, je vais les afficher sur cette page.
Bonne lecture et revenez souvent pour les nouvelles histoires
Louis Hébert: Le premier de nos ancêtres. ROBERT BÉRUBÉ: BLOGUE-BLOG le 5 janvier 2017:
AVERTISSEMENT : WARNING : JE SUIS RESPONSABLE DE TOUTES LES ERREURS. SI VOUS EN TROUVEZ, SOIENT HISTORIQUES, GÉNÉALOGIQUES OU GRAMMATICALES, SVP ME LE DIRE! PLEASE LET ME KNOW IF YOU FIND ANY MISTAKES OR INACCURACIES!LOUIS HÉBERT: (c1575-1627)
Note de Robert Bérubé, datée du 1er mars, 2017:
"A cause des renseignements trouvés dans le document ci-dessous, je vais réviser la biographie de Louis Hébert et de Marie Rollet d'ici peu. In light of the information found in the document below, I will be modifying the information in the documents on Louis Hébert and Marie Rollet within a short time period".
Texte du 5 janvier 2017
Le premier de nos ancêtres à visiter la Nouvelle-France en territoire d’Amérique a été le célèbre Louis Hébert.
Louis et son épouse Marie Rollet sont parents de trois enfants: Anne, Guillemette, etGuillaume. Certains ajoutent les noms des petits enfants comme enfants de ce couple, ce qui est erroné.
Trois de nos grand-parents ont Louis comme aïeul. La grand mère paternelle de Lucienda Fréchette, Louise Auger Lemaître est une descendante deGuillemette. La grand mère paternelle de Maria Fortin, Lydia Brillant est aussi une descendante deGuillemette. La mère de l’arrière grand père paternel d’Alexandre Bérubé, Marie Claire Gagnon est une descendante de Guillaume.
Je ne répéterai pas les notices biographiques de Louis car il y a plusieurs excellentes biographies que je vous conseille de lire et j’en ai noté quelques unes ci-bas.
Cependant, il faut apporter des précisions qui sont erronées dans certains documents. Louis Hébert a visité l’Amérique du Nord AVANT son gendreGuillaume Couillard. Il est vrai que Guillaume Couillard s’est établi à Québec (1613) avant Louis mais Louis avait visité l’Acadie et les côtes de ce qui est devenu Gloucester au Massachussetts en 1606-1607 et 1611-1613. Certains historiens disentmême en 1604. Louis Hébert à participé au premier dîner de l’Action de grâces en Amérique du Nord avec l’Ordre du Bon Temps en Acadie.
Louis, son épouse Marie Rollet et leur trois enfants Anne, Guillemette, et Guillaume sont membres de la deuxième famille à s’établir à Québec. Ils sont arrivés à Tadoussac le 14 juin 1617. La première famille n’a pas eu de descendants. Bien entendu Couillard est arrivé trois ans auparavant et il y avait des explorateurs, des coureurs de bois, des voyageurs, des gens des Premières Nations et des religieux qui vivaient dans le territoire de la Nouvelle-France. Donc, cette année nous célébrons le 400 anniversaire de l’arrivée de la première famille d’origine européenne qui ont eu des descendants, les Hébert-Rollet.
Photos: Bibliothèque et Archives Canada
En 1617, Anne Hébert devient la première Européenne de notre parenté (ancêtre indirecte) à contracter mariage et ce, avec Étienne Jonquet, le 23 novembre 1617. Malheureusement, en 1619, elle est décédée en donnant naissance à un enfant qui n’a pas survécu. Donc, sa sœur Guillemette Hébert et Guillaume Couillard (nos ancêtres) sont le premier couple d’origine européenne à contracter mariage (1621) et à laisser une descendance.
Ce qu’il faut noter au sujet de Louis Hébert c’est qu’il était un épicier et un apothicaire. Aujourd’hui nous pourrions ajouter les termes agriculteur, botaniste, biologiste, et scientifique. Il voulait à tout prix faire pousser des légumes, des plantes, des herbes et des fruits. Beaucoup ont tenté de décourager son entreprise. Son contrat initial a été défait et remplacé par un contrat inférieur par les administrateurs et ils ne voulaient pas lui fournir une charrue. La priorité en Nouvelle France était la traite des fourrures et certainement pas l’agriculture et l’établissement de communautés. Malgré tout, Louis, Marie Rollet et leurs enfants ont tenu bon.
Louis Hébert est décédé suite à une mauvaise chute sur la glace le 25 janvier 1627. Il semblerait que les blessures à la tête l’on rendu très malade et sont la cause de son décès.
Notre cher Louis mérite bien la statue, les timbres ainsi que plusieurs autres symboles qui reconnaissent ses contributions à la fondation de notre pays!
Documents, témoignages et effigies concernant Louis Hébert. (Français)
e Québec une histoire de Famille: Hébert (clip visuel)http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/hebert
Dictionnaire Biographique du Canada Français-Englishhttp://www.biographi.ca/fr/bio/hebert_louis_1F.html
Wikipedia Louis Hébert Français-Englishhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_H%C3%A9bert_(pionnier)
Biographie de Louis Hébert par Azarie Couillard-Desprès (quelques erreurs car c’est un document ancien)http://www.ourroots.ca/toc.aspx?id=1757&qryID=12b48828-aba3-485b-9a03-7539b39badd0
Dictionnaire Louis Hébert (pharmacie)https://histoirepharmacie.wordpress.com/2013/06/06/dictionnaire-louis-hebert-paris-c1575-quebec-1627/
Maison natale 112 rue Saint Honoré Paris:http://maisons.natales.over-blog.com/paris-1er-arrondissement.html
Louis Hébert de Monsieur Léveillé:http://www.leveillee.net/ancestry/d174.htm
Maison Hébert Couillard :http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/seminaire-de-quebec/seminaire-de-quebec-une-ferme-du-17-sup-e-sup-siecle/
e Québec une histoire de Famille: Hébert (clip visuel)http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/hebert
Dictionnaire Biographique du Canada Français-Englishhttp://www.biographi.ca/fr/bio/hebert_louis_1F.html
Wikipedia Louis Hébert Français-Englishhttps://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_H%C3%A9bert_(pionnier)
Biographie de Louis Hébert par Azarie Couillard-Desprès (quelques erreurs car c’est un document ancien)http://www.ourroots.ca/toc.aspx?id=1757&qryID=12b48828-aba3-485b-9a03-7539b39badd0
Dictionnaire Louis Hébert (pharmacie)https://histoirepharmacie.wordpress.com/2013/06/06/dictionnaire-louis-hebert-paris-c1575-quebec-1627/
Maison natale 112 rue Saint Honoré Paris:http://maisons.natales.over-blog.com/paris-1er-arrondissement.html
Louis Hébert de Monsieur Léveillé:http://www.leveillee.net/ancestry/d174.htm
Maison Hébert Couillard :http://archeologie.ville.quebec.qc.ca/sites/seminaire-de-quebec/seminaire-de-quebec-une-ferme-du-17-sup-e-sup-siecle/
Marie Rollet (1580-1649): La première canadienne. 12 janvier 2017 Une des premières femmes et Françaises à venir s’établir en Nouvelle-France en territoire d’Amérique était Marie Rollet épouse de Louis Hébert. Nous pourrions aussi dire que ses deux filles Anne et Guillemette Hébert sont aussipionnières. Cependant, le titre de mère de la patrie revient à Marie car elle est la première Européenne à laisser une descendance. Marie Rollet est née vers 1580 à Paris en France.
Marie Rollet et son conjoint Louis Hébert sont parents de trois enfants: Anne, Guillemette, etGuillaume Hébert. Je ne répéterai pas les notices biographiques de Marie Rollet car il y a plusieurs excellentes biographies que je vous conseille de lire et j’en ai noté quelques unes ci-bas.
Cependant, j’aimerais bien mettre en évidence le suivant concernant notre aïeule.
Marie Rollet et son conjoint Louis Hébert sont parents de trois enfants: Anne, Guillemette, etGuillaume Hébert. Je ne répéterai pas les notices biographiques de Marie Rollet car il y a plusieurs excellentes biographies que je vous conseille de lire et j’en ai noté quelques unes ci-bas.
Cependant, j’aimerais bien mettre en évidence le suivant concernant notre aïeule.
En plus de Samuel de Champlain, son frère Claude Rollet, son futur gendre Étienne Jonquet et les missionnaires récollets Joseph Le Caron et Paul Huet sont à bord. Le voyage dure trois mois et les conditions du voyage sont telles que les voyageurs vivent une continuelle appréhension de la mort. Il est écrit : ”Une fois Marie Rollet élève ses deux enfants (Guillemette et Guillaume) par les coutils pour qu’ils reçoivent des récollets ce qu’elle croyait être leur dernière bénédiction.” Il arrivent à Québec le 15 juillet 1617. Il faudrait peut-être comparer ce type de voyage à un voyage en espace aujourd’hui. Il faut aussi préciser que la famille Hébert-Rollet est arrivée en Amérique du Nord trois ans avant l’arrivée du Mayflower!
Cliquer ici pour modifier.
Une fois en Nouvelle-France, Marie Rollet aide son mari à soigner les malades et partage avec lui son intérêt pour les Amérindiens. Elle s’occupe de l’instruction des jeunes filles et des garçons amérindiens. Nous pouvons lui attribuer les titres de première enseignante, de première infirmière et de première sage-femme.
Marie a vécu plusieurs joies et aussi plusieurs épreuves personnelles. En 1617, sa fille Anne Hébert a épousé Étienne Jonquet. Malheureusement, en 1619 Anne est décédée en donnant naissance à un enfant qui n’a pas survécu. Elle avait à peine 17 ans. En 1621, sa filleGuillemette épouse Guillaume Couillard. En 1627,Louis Hébert tombe sur la glace et il décède de ses blessures le 25 janvier 1627. Deux ans après la mort de Louis, Marie choisit Guillaume Hubou comme second époux.
En 1629, les frères Kirke prennent possession de Québec au nom de l’Angleterre. Marie décide de rester à Québec avec sa famille. Québec n’est plus en Nouvelle-France mais est occupé par les Anglais. Samuel de Champlain et la plupart des Français retournent en France. Il reste peut-être une quinzaine de Français y compris des coureurs de bois. Des recherches effectuées il n’y a pas longtemps par Gail Moreau-Desharnaies de la « French-Canadian Heritage Society of Michigan » révèlent que les familles Abraham Martin et son épouse Marguerite Langlois ainsi que Pierre Desportes et son épouse Françoise Langlois sont aussi retournées en France. Marie Rollet, son conjoint, sa fille Guillemette et son conjointGuillaume Couillard et son fils Guillaume Hébertainsi que ses petits enfants sont demeurés à Québec. SVP voir l’article : « Ceux qui restent » tiré de NOS RACINES, L’HISTOIRE VIVANTE DES QUÉBÉCOIS, 5 p. 102 (photo ci-dessous)
Tiré de Nos Racines 5 p. 102
J’avance le principe qu’en demeurant à Québec durant l’occupation Marie abandonna son status de Française et elle est devenue par la force des choses Canadienne, car la Nouvelle France n’existait plus! Nous devons reconnaître que les gens qui sont demeurés à Québec à cette date sont les Premiers Canadiens. Marie Rollet, Guillaume Hubou, Guillaume Hébert, Guillemette Hébert, Guillaume Couillard et leurs enfants, ainsi que nos ancêtres coureurs de bois et voyageurs Jacques Hertel, Nicolas Marsolet, et notre proche parent François Marguerie sont les pionniers Canadiens de notre pays!
Après le retour des Français en 1632, sa maison devient un foyer pour les Amérindiennes confiées aux Jésuites pour leur éducation. Marie Rollet était présente lorsque Champlain est devenu paralysé et lors de son décès, le 25 décembre 1635.
En 1634, son fils Guillaume Hébert épousa Hélène Desportes. Malheureusement, en 1639 Guillaume est décédé. Nous ne connaissons pas les causes de son décès. Le fils de Guillaume, fut tué par les Iroquois ce qui fait qu’il n’y a pas de descendants du nom de Hébert qui sont issus de Louis et Marie.
Sa fille Guillemette et son époux Guillaume Couillard lui survécurent et assurèrent une très grande descendance de Couillard. Elle a certainement vu le mariage de ses petites filles Louise, Marguerite, Élisabeth et Marie Couillard. Elle était constaté la naissance des arrières petits-enfants suivants : Ignace Nicolet, Marguerite Nicolet, Marguerite Macart, Madeleine Guyon et Jean François Bissot. C’est certainement avec tristesse qu’elle a appris le décès de sa petite fille Louise Couillard en 1641.
Marie Rollet meurt à Québec le 27 mai 1649.
Marie a vécu plusieurs joies et aussi plusieurs épreuves personnelles. En 1617, sa fille Anne Hébert a épousé Étienne Jonquet. Malheureusement, en 1619 Anne est décédée en donnant naissance à un enfant qui n’a pas survécu. Elle avait à peine 17 ans. En 1621, sa filleGuillemette épouse Guillaume Couillard. En 1627,Louis Hébert tombe sur la glace et il décède de ses blessures le 25 janvier 1627. Deux ans après la mort de Louis, Marie choisit Guillaume Hubou comme second époux.
En 1629, les frères Kirke prennent possession de Québec au nom de l’Angleterre. Marie décide de rester à Québec avec sa famille. Québec n’est plus en Nouvelle-France mais est occupé par les Anglais. Samuel de Champlain et la plupart des Français retournent en France. Il reste peut-être une quinzaine de Français y compris des coureurs de bois. Des recherches effectuées il n’y a pas longtemps par Gail Moreau-Desharnaies de la « French-Canadian Heritage Society of Michigan » révèlent que les familles Abraham Martin et son épouse Marguerite Langlois ainsi que Pierre Desportes et son épouse Françoise Langlois sont aussi retournées en France. Marie Rollet, son conjoint, sa fille Guillemette et son conjointGuillaume Couillard et son fils Guillaume Hébertainsi que ses petits enfants sont demeurés à Québec. SVP voir l’article : « Ceux qui restent » tiré de NOS RACINES, L’HISTOIRE VIVANTE DES QUÉBÉCOIS, 5 p. 102 (photo ci-dessous)
Tiré de Nos Racines 5 p. 102
J’avance le principe qu’en demeurant à Québec durant l’occupation Marie abandonna son status de Française et elle est devenue par la force des choses Canadienne, car la Nouvelle France n’existait plus! Nous devons reconnaître que les gens qui sont demeurés à Québec à cette date sont les Premiers Canadiens. Marie Rollet, Guillaume Hubou, Guillaume Hébert, Guillemette Hébert, Guillaume Couillard et leurs enfants, ainsi que nos ancêtres coureurs de bois et voyageurs Jacques Hertel, Nicolas Marsolet, et notre proche parent François Marguerie sont les pionniers Canadiens de notre pays!
Après le retour des Français en 1632, sa maison devient un foyer pour les Amérindiennes confiées aux Jésuites pour leur éducation. Marie Rollet était présente lorsque Champlain est devenu paralysé et lors de son décès, le 25 décembre 1635.
En 1634, son fils Guillaume Hébert épousa Hélène Desportes. Malheureusement, en 1639 Guillaume est décédé. Nous ne connaissons pas les causes de son décès. Le fils de Guillaume, fut tué par les Iroquois ce qui fait qu’il n’y a pas de descendants du nom de Hébert qui sont issus de Louis et Marie.
Sa fille Guillemette et son époux Guillaume Couillard lui survécurent et assurèrent une très grande descendance de Couillard. Elle a certainement vu le mariage de ses petites filles Louise, Marguerite, Élisabeth et Marie Couillard. Elle était constaté la naissance des arrières petits-enfants suivants : Ignace Nicolet, Marguerite Nicolet, Marguerite Macart, Madeleine Guyon et Jean François Bissot. C’est certainement avec tristesse qu’elle a appris le décès de sa petite fille Louise Couillard en 1641.
Marie Rollet meurt à Québec le 27 mai 1649.
Dans le parc Montmorency, à Québec, un monument représente Marie Rollet serrant dans ses bras ses trois enfants Anne, Guillaume et Guillemette. On y voit aussi Louis Hébert tenant une gerbe de blé dans une main et une faucille dans l’autre. Sur l’autre partie du socle du monument, son gendre Guillaume Couillard est appuyé sur une charrue. Finalement, un hôtel à Québec porte son nom de même qu’une école à Montréal. Il y a aussi plusieurs autres monuments et effigies qui témoignent de son existence!
Sites intéressants concernant Marie Rollet :
CHANSON AU SUJET DE MARIE ROLLET:HTTPS://WWW.YOUTUBE.COM/WATCH?V=3YZA7BKGO3M&LIST=PL3OLIL46NWRIJRS5JJ50ZLGY7MM2POJTF&INDEX=7
ARTICLE DANS LE DEVOIR:HTTP://WWW.LEDEVOIR.COM/OPINIONS/IDEES/488759/MARIE-ROLLET-ETRE-FEMME-ET-PIONNIERE?UTM_CAMPAIGN=AUTOPOST&UTM_MEDIUM=SOCIAL&UTM_SOURCE=FACEBOOK
SCULPTURE : MARIE ROLLET ET SES ENFANTSHTTP://WWW.PATRIMOINE-CULTUREL.GOUV.QC.CA/RPCQ/DETAIL.DO?METHODE=CONSULTER&ID=111412&TYPE=BIEN#.WERWWYWCHIU
DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CANADAHTTP://WWW.BIOGRAPHI.CA/FR/BIO/ROLLET_MARIE_1E.HTML
WIKIPEDIA FRANÇAISHTTPS://FR.WIKIPEDIA.ORG/WIKI/MARIE_ROLLET
MARIE ROLLET : MÈRE DE LA NOUVELLE-FRANCEHTTPS://WWW.EDITIONSDELISATIS.COM/LES-COLLECTIONS/BONJOUR-LHISTOIRE/MARIE-ROLLET
UN STORYBOARD POUR ENFANTS :HTTP://WWW.STORYBOARDTHAT.COM/STORYBOARDS/72494/MARIE-ROLLET-HEBERT
CHANSON AU SUJET DE MARIE ROLLET:HTTPS://WWW.YOUTUBE.COM/WATCH?V=3YZA7BKGO3M&LIST=PL3OLIL46NWRIJRS5JJ50ZLGY7MM2POJTF&INDEX=7
ARTICLE DANS LE DEVOIR:HTTP://WWW.LEDEVOIR.COM/OPINIONS/IDEES/488759/MARIE-ROLLET-ETRE-FEMME-ET-PIONNIERE?UTM_CAMPAIGN=AUTOPOST&UTM_MEDIUM=SOCIAL&UTM_SOURCE=FACEBOOK
SCULPTURE : MARIE ROLLET ET SES ENFANTSHTTP://WWW.PATRIMOINE-CULTUREL.GOUV.QC.CA/RPCQ/DETAIL.DO?METHODE=CONSULTER&ID=111412&TYPE=BIEN#.WERWWYWCHIU
DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE DU CANADAHTTP://WWW.BIOGRAPHI.CA/FR/BIO/ROLLET_MARIE_1E.HTML
WIKIPEDIA FRANÇAISHTTPS://FR.WIKIPEDIA.ORG/WIKI/MARIE_ROLLET
MARIE ROLLET : MÈRE DE LA NOUVELLE-FRANCEHTTPS://WWW.EDITIONSDELISATIS.COM/LES-COLLECTIONS/BONJOUR-LHISTOIRE/MARIE-ROLLET
UN STORYBOARD POUR ENFANTS :HTTP://WWW.STORYBOARDTHAT.COM/STORYBOARDS/72494/MARIE-ROLLET-HEBERT
1861 : Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan…A Letter and Picture from the Past!
19 janvier 2017
…et la photo de famille de Louis Moisan et d’Eulalie Racette
Eulalie Racette fille de Louis Augustin Racette et de Marie Poliquin est née le 24 mai 1816 à l’Assomption au Québec.
Le 28 juillet 1840, elle a épousé Louis Moisan à St-Jacques l’Achigan, Québec. Lorsque Eulalie a épousé Louis, elle était orpheline car sa mère est décédée en 1835 et son père en 1839. Eulalie est décédée le 8 décembre 1895 à St-Jacques l’Achigan.
Eulalie et Louis sont les parents d’Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis, Joseph, Delphis, Euclide, Marie Louise et Alix Moisan.
Louis Moisan fils d’Ignace Moisan et d’Élisabeth Bourg, (fille d’Acadiens déportés) est né le 14 janvier 1819 à St-Jacques L’Achigan. La mère de Louis est décédée en 1857 et son père est décédé en 1859. Tout ce que nous savons au sujet de son décès est qu’il est décédé après 1902. Il était vivant lors du recensement canadien de 1901 et il vivait à St-Jacques.
Louis Moisan
Pour continuer la lecture de ce texte cliquer sur la référence suivante:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
Le 28 juillet 1840, elle a épousé Louis Moisan à St-Jacques l’Achigan, Québec. Lorsque Eulalie a épousé Louis, elle était orpheline car sa mère est décédée en 1835 et son père en 1839. Eulalie est décédée le 8 décembre 1895 à St-Jacques l’Achigan.
Eulalie et Louis sont les parents d’Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis, Joseph, Delphis, Euclide, Marie Louise et Alix Moisan.
Louis Moisan fils d’Ignace Moisan et d’Élisabeth Bourg, (fille d’Acadiens déportés) est né le 14 janvier 1819 à St-Jacques L’Achigan. La mère de Louis est décédée en 1857 et son père est décédé en 1859. Tout ce que nous savons au sujet de son décès est qu’il est décédé après 1902. Il était vivant lors du recensement canadien de 1901 et il vivait à St-Jacques.
Louis Moisan
Pour continuer la lecture de ce texte cliquer sur la référence suivante:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
26 janvier 2017
Nouvelle France: 1756: Le destin tragique d’Élisabeth Rivard Laglanderie 1756 : Her Tragic Destiny
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/26/nouvelle-france-1756-le-destin-tragique-delisabeth-rivard-laglanderie-1756-her-tragic-destiny/
Nouvelle France: 1756: Le destin tragique d’Élisabeth Rivard Laglanderie 1756 : Her Tragic Destiny
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/26/nouvelle-france-1756-le-destin-tragique-delisabeth-rivard-laglanderie-1756-her-tragic-destiny/
2 février 2017
1617: La plaque des premiers colons de la ville de Québec. The Plaque of the First Colonists of Québec
Les monuments, les plaques et les marqueurs historiques:
Cette année notre famille célèbre le fait qu’il y a 400 ans, la première famille d’Européens est venue s’établir en terre d’Amérique. Bien entendu, je parle de la famille de nos ancêtres Louis Hébert et deMarie Rollet. J’ai parlé de Louis Hébert dans mon texte du 5 janvier 2017 et de Marie Rollet dans celui du 12 janvier 2017. Aujourd’hui j’aimerais bavarder au sujet de la plaque qui honore le 47 premiers couples qui ont colonisé la ville de Québec.
Près du monument de Louis Hébert et de Marie Rollet il y a une plaque, qui nomment les 94 premiers colons de la ville de Québec. Cette plaque...
Pour l'histoire au complet, clique sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/02/1617-la-plaque-des-premiers-colons-de-la-ville-de-quebec-the-plaque-of-the-first-colonists-of-quebec/
Bonne lecture!
Cette année notre famille célèbre le fait qu’il y a 400 ans, la première famille d’Européens est venue s’établir en terre d’Amérique. Bien entendu, je parle de la famille de nos ancêtres Louis Hébert et deMarie Rollet. J’ai parlé de Louis Hébert dans mon texte du 5 janvier 2017 et de Marie Rollet dans celui du 12 janvier 2017. Aujourd’hui j’aimerais bavarder au sujet de la plaque qui honore le 47 premiers couples qui ont colonisé la ville de Québec.
Près du monument de Louis Hébert et de Marie Rollet il y a une plaque, qui nomment les 94 premiers colons de la ville de Québec. Cette plaque...
Pour l'histoire au complet, clique sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/02/1617-la-plaque-des-premiers-colons-de-la-ville-de-quebec-the-plaque-of-the-first-colonists-of-quebec/
Bonne lecture!
9 février 2017
NOUVELLE-FRANCE 1672 : Gillette Banne une belle-mère meurtrière… 1672: Gillette Banne a Murderous Mother-in-Law!
Gillette Banne (1636-1672) fille de Marin Banne et d’Isabeau Boire est née vers 1636 dans le bourg Argences, évêché de Bayeux en Normandie, France. Vers 1649, cette fille de 13 ans quitte la France comme devancière ou fille à marier pour s’établir en Nouvelle-France. En 1649, elle épousa Marin Chauvin originaire de la paroisse Saint-Médard de Réno près de Mortagne au Perche, France. Gillette a 13 ans et Marin 24 ans lors de leur mariage. Marin décède le 7 juin 1651 à Trois-Rivières. Gillette est veuve à 15 ans.
Leur seule enfant nommée Marie Chauvin est née le ...
Vous pouvez lire la suite en cliquant sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/09/nouvelle-france-1672-gillette-banne-une-belle-mere-meurtriere-1672-gillette-banne-a-murderous-mother-in-law/
16 février 2017
1647: Le soldat et l’Amérindienne: une histoire d’amour en Nouvelle-France?!
Je suis toujours méfiant des personnes qui font des recherches historiques seulement dans le but de trouver des ancêtres royaux, ou bien des liens de parenté avec des individus ayant atteint un degré élevé de célébrité. Je trouve que tous mes ancêtres méritent une attention particulière et à cause de cette philosophie personnelle, je découvre des ancêtres fort intéressants ayant vécu toutes sortes d’aventures, certaines sont tristes, d’autres comiques.
Mon choix de texte cette semaine a pour but de célébrer la Saint-Valentin et le mois des amours! Chez mes ancêtres, l’on retrouve plusieurs histoires d’amour cependant, j’ai décidé de m’attarder à raconter l’histoire d’un amoureux. Quoi de plus intéressant que de vous tisser un conte digne d’être reproduit dans un film Disney? Ou peut-être pas! Après tout, ce n’est pas tout le monde qui peut raconter l’histoire d’un ancêtre, un soldat français en amour avec une jeune Amérindienne.
Notre soldat se nomme Jean Mignault dit Châtillonet il est baptisé le 20 avril 1622, à Châtillon-sous-Bagneux (Haut-de-Seine) France. Il est le fils deNicolas Mignault et de Madeleine de Brie. Selon PRDH, le 1 avril, 1643 à l’âge de 20 ans, ce soldat ...
Vous trouverez la suite en cliquant sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/16/1647-le-soldat-et-lamerindienne-une-histoire-damour-en-nouvelle-france/
23 février 2017
1643 : La première famille arrivée à Montréal et la tête de l’homme mort:
Lorsque les historiens rédigent l’histoire de la Nouvelle-France, ils portent beaucoup attention aux contributions des chefs politiques et religieux du temps. On entend beaucoup parler de Champlain, de Maisonneuve, de Marie de l’Incarnation et de Marguerite Bourgeois. Ils et elles ont beaucoup contribué à la création de notre pays cependant, si le pays avait dépendu de seulement de ces gens, il n’y aurait pas eu de survivance du peuple. Ces personnages historiques...
Lisez la suite en cliquant sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/23/1643-la-premiere-famille-arrivee-a-montreal-et-la-tete-du-mort-montreals-first-family-and-the-dead-mans-head/
Lisez la suite en cliquant sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/23/1643-la-premiere-famille-arrivee-a-montreal-et-la-tete-du-mort-montreals-first-family-and-the-dead-mans-head/
2 mars 2017
1699: Elle a donné sa vie… Marie Madeleine Mathon (Matou) dit Labrie : She gave her life…
Lorsque j’effectue des recherches généalogiques, je suis souvent surpris par certains événements qui ont façonné la vie de mes ancêtres. C’est peut-être la raison primordiale pour laquelle j’aime raconter leurs histoires. À certains moments cependant, je suis complètement abasourdi par la force des événements et des circonstances et je deviens émotif en découvrant certains documents qui les touchent. Lorsque j’ai découvert un document dans le registre de décès concernant mon ancêtreMadeleine Mathon (Matou) dit Labrie, je suis demeuré estomaqué par la force des malheurs qui ont touché la vie et surtout la mort de cette ancêtre. Donc, je vous en parle. Cependant, avant de décrire son décès, je vous retrace ...
On a piqué votre curiosité? alors cliquez sur le lien suivant pour le déroulement de cette histoire :
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/02/23/1643-la-premiere-famille-arrivee-a-montreal-et-la-tete-du-mort-montreals-first-family-and-the-dead-mans-head/
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9 mars 2017
1653: La Grande Recrue de Montréal. 1653: The Great Recruitment for Montréal
La Grande Recrue est le terme utilisé pour décrire une centaine d’hommes et quinze femmes venus de France pour accroître la colonie de Montréal (Fort Ville-Marie). Ils et elles sont arrivés le 16 novembre 1653, accompagnés de Maisonneuve et de Marguerite Bourgeoys.
Au début des années 1650, Ville-Marie est continuellement attaquée par des Iroquois et il y a multiples victimes. Plusieurs habitants quittent et il ne reste presque plus personne pour défendre et peupler la communauté. Les gens doivent se déplacer avec des armes et même Jeanne Mance abandonne l’Hôtel-Dieu et se réfugie dans le fort de Ville-Marie.
Vous voulez lire la suite? alors cliquez sur le lien suivant pour la découvrir:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/09/1653-la-grande-recrue-de-montreal-1653-the-great-recruitment-for-montreal/
16 mars 2017
1667: Catherine-Françoise Desnaguez: Accompagnatrice des Filles du Roi
Catherine-Françoise Desnaguez (Desnoyers) est née vers 1620 à Saint- Germain l’Auxerrois, Paris. Elle est la fille de Bonaventure Desnaguez et d’Anne des Gautiers. Bonaventure Desnaguez est ingénieur du roi pour l’artillerie. Le 28 mars 1646, Catherine-Françoise épousa Pierre Petit à Saint-Sulpice. Pierre est le fils de Pierre Petit et de Denise Frichot. En Nouvelle-France, il devient écuyer et seigneur de Neuville. Catherine-Françoise est arrivée en Nouvelle-France pour la première fois en 1647. Pierre et elle sont repassés à quelques reprises en France.
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/16/1667-catherine-francoise-desnaguez-accompagnatrice-des-filles-du-roi-companion-of-the-daughters-of-the-king/
23 mars 2017
1657: René Besnard dit Bourjoli: Un sorcier dans la famille!
René Besnard (dit Bourjoli) est né et baptisé le 6 février1625, à Saint-Pierre, Villiers-au-Bouin, France. Il est le fils de Jean Bernard et de Madeleine Maillard. Il s’engage dans l’armée française et est affecté en Nouvelle-France. Il arrive à Ville-Marie (Montréal) le 16 novembre 1653, comme membre de la Grande Recrue et il occupe un poste de Caporal de la garnison au fort Ville-Marie.
En 1656, Marie Pontonnier arrive à Montréal. René Besnard devient amoureux de la jeune femme et ce d’un amour très sérieux! En 1657, Marie décida d’épouser Pierre Gadois, un armurier et fils de Pierre Gadois et de Louise Mauger.
Déçu, notre René tenta de charmer la jeune femme. Elle ne voulait rien savoir de lui. Était-il traumatisé ou insulté d’être rejeté? Peut-être car, c’est à ce moment qu’il fit une menace très sérieuse si Marie n’abandonnait pas son projet de mariage avec Pierre Gadois. Il lui révéla qu’il était sorcier et ...
N'est-ce pas une histoire ensorcellante? Vite, cliquez sur ce lien pour en savoir la fin... tragique ou pas???https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/23/1657-rene-besnard-dit-bourjoli-un-sorcier-dans-la-famille-a-sorcerer-in-the-family
En 1656, Marie Pontonnier arrive à Montréal. René Besnard devient amoureux de la jeune femme et ce d’un amour très sérieux! En 1657, Marie décida d’épouser Pierre Gadois, un armurier et fils de Pierre Gadois et de Louise Mauger.
Déçu, notre René tenta de charmer la jeune femme. Elle ne voulait rien savoir de lui. Était-il traumatisé ou insulté d’être rejeté? Peut-être car, c’est à ce moment qu’il fit une menace très sérieuse si Marie n’abandonnait pas son projet de mariage avec Pierre Gadois. Il lui révéla qu’il était sorcier et ...
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30 mars 2017
1654: Catherine Lorion: La veuve malchanceuse.
Souvent, je me demande si nous ancêtres vivant en France et qui décidèrent de migrer en Nouvelle-France, présumaient ce qui les attendait. Catherine Lorion avait 17 ans lorsqu’elle a quitté sa terre natale et s’est embarquée dans un voyage périlleux à travers l’Atlantique. Une expédition comblée de défis. S.v.p. voir le texte intitulé: 1653: La Grande Recrue de Montréal, déjà publié, pour revivre cette aventure exceptionnelle vécue par Catherine. Je me questionne à savoir si les personnes avaient soupçonné leur avenir, si elles auraient choisi de s’aventurer sur cette terre d’Amérique.
Catherine Lorion, fille de Mathurin Lorion et de Françoise Morin (Morinet) est née vers 1636 à Sainte-Soulle, La Rochelle, France. Sa mère est décédée lorsque Catherine avait 12 ans, le 6 novembre 1648 à Notre-Dame de Cogne à Larochelle. Le 2 mai 1649 son père se remaria avec Jeanne Bizet au même endroit.
Catherine est une des 14 femmes qui font partie de la Grande Recrue. Un groupe de gens recruté par Maisonneuve pour venir s’établir à Montréal. Elle arrive en Nouvelle-France le 22 septembre 1653, cependant, elle arrive à Montréal le 16 novembre 1653.
Le 13 octobre 1654, Catherine Lorion épousa Pierre Villain. Pierre est le fils de Jean Villain et de Jeanne Marchet. Pierre est né vers 1630 à La Roche-sur-Yon, France. Lors du mariage Pierre est âgé de 24 ans et Catherine de 18 ans. Il est considéré comme un “Montréaliste”. Le malheur frappe cette famille et Pierre meurt, tué. . .
Vous êtes curieux de savoir les circonstances de sa mort? Lisez la suite en cliquant sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/30/1654-catherine-lorion-la-veuve-malchanceuse-the-unfortunate-widow/
Catherine Lorion, fille de Mathurin Lorion et de Françoise Morin (Morinet) est née vers 1636 à Sainte-Soulle, La Rochelle, France. Sa mère est décédée lorsque Catherine avait 12 ans, le 6 novembre 1648 à Notre-Dame de Cogne à Larochelle. Le 2 mai 1649 son père se remaria avec Jeanne Bizet au même endroit.
Catherine est une des 14 femmes qui font partie de la Grande Recrue. Un groupe de gens recruté par Maisonneuve pour venir s’établir à Montréal. Elle arrive en Nouvelle-France le 22 septembre 1653, cependant, elle arrive à Montréal le 16 novembre 1653.
Le 13 octobre 1654, Catherine Lorion épousa Pierre Villain. Pierre est le fils de Jean Villain et de Jeanne Marchet. Pierre est né vers 1630 à La Roche-sur-Yon, France. Lors du mariage Pierre est âgé de 24 ans et Catherine de 18 ans. Il est considéré comme un “Montréaliste”. Le malheur frappe cette famille et Pierre meurt, tué. . .
Vous êtes curieux de savoir les circonstances de sa mort? Lisez la suite en cliquant sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/03/30/1654-catherine-lorion-la-veuve-malchanceuse-the-unfortunate-widow/
6 avril 2017
1690: Qui sont les héros et les héroïnes de la bataille de Rivière-Ouelle?
La première fois que j’ai lu au sujet de la Bataille de Rivière-Ouelle, j’étais très content de savoir que j’avais des ancêtres de la famille de mon père et aussi de celle de ma mère qui ne s’étaient pas “laissé manger la laine sur le dos” une expression souvent répétée par mon père. Comme beaucoup de gens, je ne portais pas grande attention aux noms dans la liste établie par Casgrain. Lorsque j’ai décidé de rédiger le présent article, je me proposais de donner un bref historique au sujet de mes ancêtres et de célébrer leur victoire! En peu de temps, j’ai découvert que la liste n’était pas juste donc, au lieu d’effectuer des biographies, j’ai décidé de tenter d’identifier avec justesse (ou justice?), le nom des gens présents à la Bataille de Rivière-Ouelle. En vérifiant différents sites, j’ai remarqué que les gens répétaient la liste de Casgrain, sans la questionner. Ce que je vous présente aujourd’hui est le fruit de plusieurs heures de recherches. Je ne suis pas un historien et il se peut qu’il y ait des erreurs. J’espère que les gens partageront avec moi leurs découvertes et leurs critiques. Cette nouvelle liste, je vous la présente comme un début de recherches qui avec le temps et la participation de plusieurs, identifiera les héros et les héroïnes de Rivière-Ouelle. Je ne voudrais pas que cette nouvelle liste soit copiée et affichée sans questionnement. Je voudrais que les gens aient la chance de soutenir ou de rejeter mes conclusions. Cette liste est un catalyseur et non une fin.
Un peu d’histoire
Le 29 octobre 1672, l’intendant Jean Talon concède à Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert un fief sur le bord du fleuve Saint-Laurent de chaque côté de la rivière Ouelle, nommé la seigneurie de La Bouteillerie. Les premiers censitaires sont Damien Bérubé, Michel Bouchard, Galleran Boucher, Pierre Dancosse, Pierre Hudon, Robert Lévesque et Jacques Thiboutot. Le premier curé résident est l’abbé Pierre Francheville. Il a exercé ses fonctions de 1689 jusqu’en 1691.
1690 Hiver
Trois expéditions formées de Français et d’Amérindiens sont mises sur pied par le gouverneur Frontenac dans le but d’attaquer la Nouvelle-Angleterre au début de l’hiver 1690. Les trois attaques se terminent en victoire. Depuis plusieurs années, les Anglais des colonies anglaises et les Français de la Nouvelle-France se font la guerre. Les Anglais sont assistés des Iroquois qui sont responsables des massacres, entre autres, de Lachine et de Lachenaie (1689). Les Français et les Anglais luttent depuis longtemps afin d’obtenir le monopole du commerce de la traite de fourrures en Amérique. De plus, en 1689, la France et l’Angleterre sont encore en guerre. Suite à ces invasions, les Anglais sont offusqués, insultés et hérissés de cet affront. En revanche, ils préparent une contre-attaque.
Le général William Phips se rend ...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/06/1690-qui-sont-les-heros-et-les-heroines-de-la-bataille-de-riviere-ouelle-who-are-the-heroes-and-heroines-of-the-battle-of-riviere-ouelle/
IMPORTANT
Dans son introduction, Robert mentionne et je le cite: "J’espère que les gens partageront avec moi leurs découvertes et leurs critiques. Cette nouvelle liste, je vous la présente comme un début de recherches qui avec le temps et la participation de plusieurs, identifiera les héros et les héroïnes de Rivière-Ouelle. Je ne voudrais pas que cette nouvelle liste soit copiée et affichée sans questionnement. Je voudrais que les gens aient la chance de soutenir ou de rejeter mes conclusions. Cette liste est un catalyseur et non une fin."
Alors, à la suite de la lecture, si vous pouvez partager avec lui, il l'apprécierait sûrement.
de la part de Raymonde Gaudette
Un peu d’histoire
Le 29 octobre 1672, l’intendant Jean Talon concède à Jean-Baptiste Deschamps de Boishébert un fief sur le bord du fleuve Saint-Laurent de chaque côté de la rivière Ouelle, nommé la seigneurie de La Bouteillerie. Les premiers censitaires sont Damien Bérubé, Michel Bouchard, Galleran Boucher, Pierre Dancosse, Pierre Hudon, Robert Lévesque et Jacques Thiboutot. Le premier curé résident est l’abbé Pierre Francheville. Il a exercé ses fonctions de 1689 jusqu’en 1691.
1690 Hiver
Trois expéditions formées de Français et d’Amérindiens sont mises sur pied par le gouverneur Frontenac dans le but d’attaquer la Nouvelle-Angleterre au début de l’hiver 1690. Les trois attaques se terminent en victoire. Depuis plusieurs années, les Anglais des colonies anglaises et les Français de la Nouvelle-France se font la guerre. Les Anglais sont assistés des Iroquois qui sont responsables des massacres, entre autres, de Lachine et de Lachenaie (1689). Les Français et les Anglais luttent depuis longtemps afin d’obtenir le monopole du commerce de la traite de fourrures en Amérique. De plus, en 1689, la France et l’Angleterre sont encore en guerre. Suite à ces invasions, les Anglais sont offusqués, insultés et hérissés de cet affront. En revanche, ils préparent une contre-attaque.
Le général William Phips se rend ...
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IMPORTANT
Dans son introduction, Robert mentionne et je le cite: "J’espère que les gens partageront avec moi leurs découvertes et leurs critiques. Cette nouvelle liste, je vous la présente comme un début de recherches qui avec le temps et la participation de plusieurs, identifiera les héros et les héroïnes de Rivière-Ouelle. Je ne voudrais pas que cette nouvelle liste soit copiée et affichée sans questionnement. Je voudrais que les gens aient la chance de soutenir ou de rejeter mes conclusions. Cette liste est un catalyseur et non une fin."
Alors, à la suite de la lecture, si vous pouvez partager avec lui, il l'apprécierait sûrement.
de la part de Raymonde Gaudette
13 avril 2017
1632 : Marie Mite8ameg8k8 et ses enfants
Marie Mite8ameg8k8 est l’aïeule de plusieurs Algonquins et Métis du Québec et de l’Ontario. Elle est aussi l’ancêtre de plusieurs Québécois et Franco-Ontariens. En plus des ethnies déjà nommées, elle a une descendance multi-ethnique: Haudenosaunee (Iroquoise), Canadienne et Américaine, vivant un peu partout sur le grand continent de l’Amérique du Nord.
Les ancêtres Algonquins de Marie étaient les propriétaires d’un très grand territoire y compris presque tous l’est de ce qui est la province de l’Ontario et une partie de la province de Québec. La région faisait partie d’un plus grand lieu géographique que les premiers Français nommaient les Pays-d’en-Haut. Ces pays s’étendaient dans l’ouest, dans le nord et dans le sud, dans ce qui est considéré aujourd’hui l’Ontario, le Québec et plusieurs États américains. Dans ce Pays-d’en-Haut vivaient plusieurs clans amérindiens.
Étant donné les conflits entre les Français et les Anglais, les Haudenosaunee (Iroquois) et les Algonquins et plusieurs autres nations Amérindiennes, les Algonquins ont été obligé d’abandonner une partie de leur pays pour se réfugier plus au nord dans la région de chaque côté de la rivière des Outaouais.
Le mode de vie des Amérindiens étant nomade, nous pouvons supporter que Marie, ses parents et ses ancêtres avaient vécu et voyagé sur la rivière des Outaouais et le fleuve Saint-Laurent. Nous pouvons endosser qu’il en était de même en ce qui concerne son premier époux Assababich et ses ancêtres.
La raison pour laquelle je précise les Franco-Ontariens, les Métis et les Algonquins c’est que Marie et ses enfants devraient avoir une place importante dans les livres de l’histoire de l’Ontario et du Québec, y compris l’Ontario français. La plupart des enfants de Marie Mite8ameg8k8 et de Pierre Couc, leurs conjoints et conjointes ainsi que leurs enfants font partie des première familles francophones et polyglottes à avoir habité et oeuvré dans le territoire des Pays-d’en-Haut. Ils ont travaillé, voyagé, commercé, exploré et vécu dans les Pays-d’en-Haut donc, ils et elles devraient figurer et être célébrés comme étant parmi les premiers pionniers de l’Ontario français et de l’Ontario en général.
Marie Mite8ameg8k8 est née vers 1632 (selon le recensement de 1667). Elle était une enfant de la nation des Ouionontateronon, une bande Weskarini de la tribu des Algonquins, vivant dans la région comprise entre les rivières des Outaouais et le Saint-Maurice. Nous n’avons aucune preuve écrite appuyant ce fait. Ses ancêtres ont probablement voyagé dans la région du Nipissing, de Mattawa, dans la région de l’Île-aux-Allumettes jusqu’à Ottawa, Montréal et Trois-Rivières.
Les ancêtres Algonquins de Marie étaient les propriétaires d’un très grand territoire y compris presque tous l’est de ce qui est la province de l’Ontario et une partie de la province de Québec. La région faisait partie d’un plus grand lieu géographique que les premiers Français nommaient les Pays-d’en-Haut. Ces pays s’étendaient dans l’ouest, dans le nord et dans le sud, dans ce qui est considéré aujourd’hui l’Ontario, le Québec et plusieurs États américains. Dans ce Pays-d’en-Haut vivaient plusieurs clans amérindiens.
Étant donné les conflits entre les Français et les Anglais, les Haudenosaunee (Iroquois) et les Algonquins et plusieurs autres nations Amérindiennes, les Algonquins ont été obligé d’abandonner une partie de leur pays pour se réfugier plus au nord dans la région de chaque côté de la rivière des Outaouais.
Le mode de vie des Amérindiens étant nomade, nous pouvons supporter que Marie, ses parents et ses ancêtres avaient vécu et voyagé sur la rivière des Outaouais et le fleuve Saint-Laurent. Nous pouvons endosser qu’il en était de même en ce qui concerne son premier époux Assababich et ses ancêtres.
La raison pour laquelle je précise les Franco-Ontariens, les Métis et les Algonquins c’est que Marie et ses enfants devraient avoir une place importante dans les livres de l’histoire de l’Ontario et du Québec, y compris l’Ontario français. La plupart des enfants de Marie Mite8ameg8k8 et de Pierre Couc, leurs conjoints et conjointes ainsi que leurs enfants font partie des première familles francophones et polyglottes à avoir habité et oeuvré dans le territoire des Pays-d’en-Haut. Ils ont travaillé, voyagé, commercé, exploré et vécu dans les Pays-d’en-Haut donc, ils et elles devraient figurer et être célébrés comme étant parmi les premiers pionniers de l’Ontario français et de l’Ontario en général.
Marie Mite8ameg8k8 est née vers 1632 (selon le recensement de 1667). Elle était une enfant de la nation des Ouionontateronon, une bande Weskarini de la tribu des Algonquins, vivant dans la région comprise entre les rivières des Outaouais et le Saint-Maurice. Nous n’avons aucune preuve écrite appuyant ce fait. Ses ancêtres ont probablement voyagé dans la région du Nipissing, de Mattawa, dans la région de l’Île-aux-Allumettes jusqu’à Ottawa, Montréal et Trois-Rivières.
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/13/1632-marie-mite8ameg8k8-et-ses-enfants-marie-mite8ameg8k8-and-her-children/
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20 avril 2017
1685: La perruque de Nicolas Marion!
Plusieurs historiens considèrent Georges comme étant l’ancêtre des Marion en Nouvelle-France. Ils justifient ce fait car sa mère, épouse de Nicolas Marion n’est pas venue dans la colonie et aucun de ses enfants ne sont nés sur le continent américain. Nicolas est une personnalité intéressante et vu que trois de ses fils sont venus le rejoindre, il mérite, selon moi, d’être reconnu comme le premier ancêtre Marion!
Nicolas Marion dit Lafontaine serait né vers 1634 à Dragueville, dans le diocèse de Coutances en Normandie. Nicolas et Marie Guéric se sont mariés à l’automne 1658, probablement à Dragueville, Basse Normandie. L’acte de mariage n’a pas été repéré. Nous ne connaissons pas les noms des parents de Nicolas et de Marie. Nous savons que Nicolas a un frère nommé Olivier et peut-être une soeur nommée Louise.
Nicolas et Marie sont déménagés à Guingamp, Côtes d’Armor, en Bretagne, où ils eurent leurs huit enfants tous baptisés à la paroisse de Notre-Dame de Bon Secours.
Élisabeth est née le 22 octobre 1659, Abel, le 25 avril, 1661 et François, le 14 octobre, 1662. Ce dernier est décédé huit jours plus tard. Georges est né le 8 février, 1664 et Laurent le 22 avril, 1665. Laurent est décédé à l’âge de trois ans. Guillaume est né le 7 octobre 1666 et Charles, le 1er mars, 1668. Ce dernier est probablement décédé en 1678. Anne a vu le jour, le 28 janvier 1670.
Marie Guéric est décédée le 26 février 1671, âgée d’environ 35 ans. Un autre document dit qu’elle a 45 ans donc, il est difficile de déterminer sa date de naissance. Lors de la mort de sa mère, Élisabeth, l’aînée des enfants, est trop jeune pour assumer les responsabilités de la maison et de la famille. Elle n’a que 11 ans et Anne, sa petite sœur est âgée de 14 mois. Le 16 octobre 1671, Nicolas épousa en secondes noces Sébastienne Mahé, fille de Julien Mahé et de Louise Guegan. Sébastienne est née le 18 avril 1653, à Châtelaudren. Un fils, Pierre est né, de ce mariage, le 13 janvier, 1673. Dans le certificat de baptême de Pierre, Nicolas est identifié comme étant un marchand.
La vie économique des marchands est difficile à ce temps en France, surtout à cause des politiques du roi. En 1675, Nicolas quitte son pays et son épouse, qui demeure seule avec six (peut-être sept enfants) âgés entre un an et quatorze ans.
À la fin de l’été 1675, Nicolas s’approvisionna à crédit chez Jacques Tartas, un marchand de La Rochelle, en vue d’établir un commerce en Nouvelle-France. Peu de temps après, Nicolas migra en Nouvelle-France.
Quelques années plus tard son beau-père, Julien Mahé est décédé en France, le 15 janvier 1678. Nicolas s’embarqua sur un des premiers navires en direction de mère patrie. Il revient en Nouvelle-France, le 17 novembre 1678, accompagné de ses trois fils survivants et qui étaient n!
Nicolas Marion dit Lafontaine serait né vers 1634 à Dragueville, dans le diocèse de Coutances en Normandie. Nicolas et Marie Guéric se sont mariés à l’automne 1658, probablement à Dragueville, Basse Normandie. L’acte de mariage n’a pas été repéré. Nous ne connaissons pas les noms des parents de Nicolas et de Marie. Nous savons que Nicolas a un frère nommé Olivier et peut-être une soeur nommée Louise.
Nicolas et Marie sont déménagés à Guingamp, Côtes d’Armor, en Bretagne, où ils eurent leurs huit enfants tous baptisés à la paroisse de Notre-Dame de Bon Secours.
Élisabeth est née le 22 octobre 1659, Abel, le 25 avril, 1661 et François, le 14 octobre, 1662. Ce dernier est décédé huit jours plus tard. Georges est né le 8 février, 1664 et Laurent le 22 avril, 1665. Laurent est décédé à l’âge de trois ans. Guillaume est né le 7 octobre 1666 et Charles, le 1er mars, 1668. Ce dernier est probablement décédé en 1678. Anne a vu le jour, le 28 janvier 1670.
Marie Guéric est décédée le 26 février 1671, âgée d’environ 35 ans. Un autre document dit qu’elle a 45 ans donc, il est difficile de déterminer sa date de naissance. Lors de la mort de sa mère, Élisabeth, l’aînée des enfants, est trop jeune pour assumer les responsabilités de la maison et de la famille. Elle n’a que 11 ans et Anne, sa petite sœur est âgée de 14 mois. Le 16 octobre 1671, Nicolas épousa en secondes noces Sébastienne Mahé, fille de Julien Mahé et de Louise Guegan. Sébastienne est née le 18 avril 1653, à Châtelaudren. Un fils, Pierre est né, de ce mariage, le 13 janvier, 1673. Dans le certificat de baptême de Pierre, Nicolas est identifié comme étant un marchand.
La vie économique des marchands est difficile à ce temps en France, surtout à cause des politiques du roi. En 1675, Nicolas quitte son pays et son épouse, qui demeure seule avec six (peut-être sept enfants) âgés entre un an et quatorze ans.
À la fin de l’été 1675, Nicolas s’approvisionna à crédit chez Jacques Tartas, un marchand de La Rochelle, en vue d’établir un commerce en Nouvelle-France. Peu de temps après, Nicolas migra en Nouvelle-France.
Quelques années plus tard son beau-père, Julien Mahé est décédé en France, le 15 janvier 1678. Nicolas s’embarqua sur un des premiers navires en direction de mère patrie. Il revient en Nouvelle-France, le 17 novembre 1678, accompagné de ses trois fils survivants et qui étaient n!
Ils sont Abel, Georges et Guillaume. Le commis, Charles Villiers s’occupait de ses affaires à Québec, durant son absence. Sébastienne n’a pas suivi Nicolas et les deux ne se sont pas remariés donc, il se pourrait qu’ils aient conclu une entente de séparation.
Le marchand Nicolas Marion brassa beaucoup d’affaires à Québec.
De 1676 au 18 mars 1699...
Pour savoir toutes les transactions, les trocs, les marchés, etc., associés de près ou de loin à Nicholas Marion, cliquez sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/20/1685-la-perruque-de-nicholas-marion-nicolas-marions-wig/
Le marchand Nicolas Marion brassa beaucoup d’affaires à Québec.
De 1676 au 18 mars 1699...
Pour savoir toutes les transactions, les trocs, les marchés, etc., associés de près ou de loin à Nicholas Marion, cliquez sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/20/1685-la-perruque-de-nicholas-marion-nicolas-marions-wig/
28 avril 2017
1646 : L’influence de Marguerite Hayet auprès des explorateurs Radisson et DesGroseillers!
Lorsque j’étais très jeune mes parents me racontaient l’histoire du Canada selon une perception familiale. Ma mère me parlait surtout de l’exil et des souffrances de nos ancêtres acadiens et de leur retour au Canada. Mon père partageait ses connaissances au sujet des personnages illustres de la Nouvelle-France et de l’Acadie. Les héros et héroïnes dont il parlait, n’étaient ni les gouverneurs, ni les missionnaires, ni les religieuses mais il m’émerveillait en me racontant les récits d’ancêtres qui étaient des voyageurs, des explorateurs, des découvreurs, des rebelles, des patriotes et des gens du pays. Il me faisait vivre les voyages de Médart Chouart DesGroseillers et de Pierre Esprit Radisson et dans ma tête de jeune, j’étais presque convaincu qu’il avait voyagé avec eux, lors des explorations! Ce sont peut-être les histoires de mes parents qui m’ont poussé à faire mes recherches généalogiques. Mon père me répétait que Médard Chouart DesGroseillers et Pierre Esprit Radisson faisaient partie de la famille. Jeune, je le croyais, en vieillissant non. D’ailleurs, je ne trouvais ni le nom Chouart DesGroseillers , ni Radisson dans mes recherches. Il y quelque temps, j’ai terminé l’arbre généalogique de tous les ancêtres de mon père qui ont vécu sur le territoire nord-américain. Imaginer ma surprise, lorsque j’ai découvert le nom de Marguerite Hayet! Mon père avait raison!
Marguerite Hayet fille de Sébastien Hayet et de Madeleine Hénault est née vers 1631, à Saint-Paul de Paris. Après le décès de son père, sa mère Madeleine Hénaut épousa en deuxième noces Pierre Esprit Radisson père, vers 1635. Marguerite est la demi-soeur d’Élisabeth née vers 1635, de Françoise née vers 1636 et de Pierre Esprit Radisson fils, né vers 1636.
Elle est arrivée en Nouvelle-France, au plus tard en 1646. Il est possible que ses soeurs et son frère sont arrivés en même temps qu’elle. Certains chercheurs disent que Françoise et Pierre Esprit sont arrivés en 1649 et Élisabeth en 1657. Chose certaine Françoise est arrivée avant 1653, date de son mariage à Claude Volant, Élisabeth débarqua avant 1657, date de son mariage avec Claude Jutras et la première mention de Pierre Esprit semble être en 1651.
À Trois-Rivières, le 25 novembre 1646, Marguerite épousa Jean Véron de Grandmenil, né vers 1620, à Saint Martin-des-Noyers (aujourd’hui Saint Martin du Mesnil Oury), évêché de Lisieux, en Normandie. Nous ne connaissons pas le nom des parents de Jean. Il a immigré en Nouvelle-France vers 1644, en tant que soldat. Les parents Hénault et Radisson étaient probablement décédés lors de ce mariage. Il n’y a aucun indice prouvant ce fait ou le contraire.
Lors de son mariage, elle vivait chez Jean Godefroy et sa famille. Il était le Sieur de Lintot à Trois-Rivières. Jean Godefroy lui accorda 50 arpents de terre sur la concession Lintot. Cet accord fut signé en privé le jour du mariage et fut enregistré le 6 août 1648. Ce geste de la part de Jean Godefroy indiquerait que Marguerite Hayet était au service de la famille Godefroy.
Si ses deux soeurs et frère sont arrivés après 1646, il est probable qu’il et elles vivaient avec le couple Véron-Hayet.
En 1644, Jean Véron de Grandmesnil possédait une terre à Trois-Rivières, de deux arpents de front sur 15, de profondeur, près du coteau des Pères (aujourd’hui le coteau Saint-Louis); cette terre était située au sud-ouest d’un terrain de 50 arpents concédée à François Marguerie.
La Compagnie des Cent-Associés, permit à François Marguerie, Jean Véron de Grandmesnil et Claude David de défricher l’île Saint-Quentin (alors appelée l’île aux cochons), dans le delta de la rivière Saint-Maurice.
Marguerite Hayet fille de Sébastien Hayet et de Madeleine Hénault est née vers 1631, à Saint-Paul de Paris. Après le décès de son père, sa mère Madeleine Hénaut épousa en deuxième noces Pierre Esprit Radisson père, vers 1635. Marguerite est la demi-soeur d’Élisabeth née vers 1635, de Françoise née vers 1636 et de Pierre Esprit Radisson fils, né vers 1636.
Elle est arrivée en Nouvelle-France, au plus tard en 1646. Il est possible que ses soeurs et son frère sont arrivés en même temps qu’elle. Certains chercheurs disent que Françoise et Pierre Esprit sont arrivés en 1649 et Élisabeth en 1657. Chose certaine Françoise est arrivée avant 1653, date de son mariage à Claude Volant, Élisabeth débarqua avant 1657, date de son mariage avec Claude Jutras et la première mention de Pierre Esprit semble être en 1651.
À Trois-Rivières, le 25 novembre 1646, Marguerite épousa Jean Véron de Grandmenil, né vers 1620, à Saint Martin-des-Noyers (aujourd’hui Saint Martin du Mesnil Oury), évêché de Lisieux, en Normandie. Nous ne connaissons pas le nom des parents de Jean. Il a immigré en Nouvelle-France vers 1644, en tant que soldat. Les parents Hénault et Radisson étaient probablement décédés lors de ce mariage. Il n’y a aucun indice prouvant ce fait ou le contraire.
Lors de son mariage, elle vivait chez Jean Godefroy et sa famille. Il était le Sieur de Lintot à Trois-Rivières. Jean Godefroy lui accorda 50 arpents de terre sur la concession Lintot. Cet accord fut signé en privé le jour du mariage et fut enregistré le 6 août 1648. Ce geste de la part de Jean Godefroy indiquerait que Marguerite Hayet était au service de la famille Godefroy.
Si ses deux soeurs et frère sont arrivés après 1646, il est probable qu’il et elles vivaient avec le couple Véron-Hayet.
En 1644, Jean Véron de Grandmesnil possédait une terre à Trois-Rivières, de deux arpents de front sur 15, de profondeur, près du coteau des Pères (aujourd’hui le coteau Saint-Louis); cette terre était située au sud-ouest d’un terrain de 50 arpents concédée à François Marguerie.
La Compagnie des Cent-Associés, permit à François Marguerie, Jean Véron de Grandmesnil et Claude David de défricher l’île Saint-Quentin (alors appelée l’île aux cochons), dans le delta de la rivière Saint-Maurice.
Photo à gauche: plaque sur la maison de Médard Chouart, Sieur des Groseillers ; aucune mention que la maison était aussi celle de Marguerite Hayet
Photo à droite : 1. Marguérite Hayet des Groseillers; 2. Claude Volant Sieur de St -Claude;
3. Claude Jutras, Sieur de la Vallée
Photo à droite : 1. Marguérite Hayet des Groseillers; 2. Claude Volant Sieur de St -Claude;
3. Claude Jutras, Sieur de la Vallée
En 1649, Jean Véron de Grandmesnil fut l’un des quatorze colons à recevoir une concession du père Jacques Buteux au Cap-de-la-Madeleine. Cette concession fut renouvelée en 1661 par le père Ragueneau.
Le 1er juin 1648, une fille Marguerite Véron est née à Trois-Rivières.
Le 31 octobre 1649, un fils Étienne Véron, notre ancêtre, est né à Trois-Rivières.
Le 16 octobre 1651, un fils, Guillaume Véron est né à Trois-Rivières.
C’était une rude et dangereuse époque, remplie de tensions, pour la Nouvelle-France. La traite des fourrures était sans cesse...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/27/1646-linfluence-de-marguerite-hayet-aupres-des-explorateurs-radisson-et-desgroseillers-the-influence-of-marguerite-hayet-on-the-explorers-radisson-and-desgroseillers/
Le 1er juin 1648, une fille Marguerite Véron est née à Trois-Rivières.
Le 31 octobre 1649, un fils Étienne Véron, notre ancêtre, est né à Trois-Rivières.
Le 16 octobre 1651, un fils, Guillaume Véron est né à Trois-Rivières.
C’était une rude et dangereuse époque, remplie de tensions, pour la Nouvelle-France. La traite des fourrures était sans cesse...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/04/27/1646-linfluence-de-marguerite-hayet-aupres-des-explorateurs-radisson-et-desgroseillers-the-influence-of-marguerite-hayet-on-the-explorers-radisson-and-desgroseillers/
4 mai 2017
1649: Abraham Martin: Coupable ou Innocent?
Abraham Martin : Coupable ou Innocent?
par Robert Bérubé
par Robert Bérubé
Il y a quelques semaines, lorsque j’ai publié l’histoire de Gillette Banne, intitulé: ” La belle-mère meurtrière”, quelques lecteurs ont réagi en me demandant pourquoi j’avais partagé cette biographie. Un commentaire particulier attira davantage mon attention et je le répète, car je pense que cette réaction en était une ressentie par plusieurs lecteurs: “Ses descendants (Gillette Banne) n’ont pas à avoir honte de l’avoir comme ancêtre. Pourquoi publiez-vous de telles histoires? Il me semble qu’il y a des aspects plus intéressants de notre histoire à rappeler que des chapitres douloureux comme celui-là.”
J’avais formulé la réponse suivante: “Cette année je me suis donné comme projet d’écrire une histoire par semaine au sujet d’un(e) ancêtre ou d’un groupe d’ancêtres de ma généalogie sur un blogue que j’ai commencé au début janvier. Ceci est mon sixième texte. Je vais en publier un autre 46! Je n’ai pas honte de mes ancêtres, au contraire! Mon but est de faire connaître des êtres très vivants qui ont surmonté des défis extraordinaires ou bien qui ont contribué à l’épanouissement de ma famille et de la société. Il y aura de belles histoires, des histoires tristes et certaines seront comiques! Il serait triste de cacher certaines histoires car les vies de nos ancêtres qui ont façonné notre société ne sont pas des contes de fées!”
Je partage ces renseignements car cette semaine, dans mon dix-huitième texte, je présente un autre événement choquant. Si Abraham Martin est coupable de son crime, je dois admettre avoir honte de cet ancêtre et de ne pas l’aimer. Je condamne ce genre d’atrocité. S’il est irréprochable, il faudrait l’innocenter! J’en parle dans le but de donner une perspective différente sur un épisode qui a été caché par plusieurs historiens pendant longtemps.
Abraham Martin dit l’Écossais est né en France vers 1589. Il épousa Marguerite Langlois dans le même pays. Nous ignorons le nom des parents du couple, ni leur lieu d’origine. De plus, nous ne connaissons pas les raisons qui expliquent le sobriquet “L’Écossais” ou bien la désignation de “ Maître Abraham”. Il y a plusieurs théories et probabilités mais celles-ci ne sont pas confirmées. De plus, il est affirmé par les tests ADN que son épouse et ses enfants ne sont pas Amérindiens, ni Métis.
Il faut se méfier des sites et des écrits qui prétendent connaître les raisons justifiant les sobriquets, le nom des parents, le lieu d’origine et les fausses origines amérindiennes de son épouse et de ses enfants.
Il y a peu de renseignements concernant Abraham et Marguerite avant leur arrivée en Nouvelle-France. Nous estimons qu’ils sont arrivés entre 1617 et 1620. Le couple Martin-Langlois migra en compagnie de la soeur de Marguerite, Françoise Langlois et de son conjoint Pierre Desportes. Ils figurent parmi les premiers pionniers français de la Nouvelle-France.
Lorsque les frères Kirke prirent Québec en 1629, Abraham Martin et sa famille sont rentrés en France. Encore une fois plusieurs personnes indiquent que la famille est restée à Québec mais ceci est faux. Des découvertes faites par madame Gail F. Moreau-DesHarnais, membre de la FCHSM, démontre que Marguerite Langlois et Abraham Martin étaient exilés dans la paroisse de Saint-Jacques de Dieppe, à ce temps. Ses recherches sont publiées en anglais sur le site suivant: http://habitantheritage.org/yahoo_site_admin/assets/docs/Gail_-_exiles_from_Quebec.14185052.pdf
En 1633 et peut-être même en 1634, après le départ des Kirke, Abraham, son épouse et ses enfants sont revenus en Nouvelle-France.
Abraham Martin et Marquerite Langlois sont parents des enfants suivants:
Jean, baptisé le 23 septembre, 1616.
Eustache, baptisé le 24 octobre, 1621.
Marguerite, née le 4 janvier, 1624.
Hélène, née le 21 juin, 1627.
Marie, née le 10 avril, 1635.
Adrien, né le 22 novembre, 1628.
Pierre, baptisé le 1er août, 1630.
Madeleine, née le 13 septembre, 1640.
Barbe, née le 4 janvier, 1643.
Anne, née le 23 mars, 1645.
Charles Amador, né le 6 mars, 1648.
Eustache est le premier Canadien, d’origine Française, a naître sur le territoire de la Nouvelle-France. Tous les enfants Martin-Langlois sont nés à Québec sauf Jean et Pierre, qui sont nés à Dieppe, en France.
Une autre affirmation, sans preuves, est qu’Anne Martin, née en France et mariée le 17 novembre 1635, à Jean Côté, était la fille d’Abraham. La fille d’Abraham Martin appellée Anne était l’épouse de Jacques Ratté.
Il appert que la Côte d’Abraham et les Plaines d’Abraham immortalisent le nom de cet ancêtre. La côte d’Abraham était le sentier emprunté par Abraham Martin pour descendre à la rivière Saint-Charles, dans le but de faire abreuver ses animaux. Il est fort probable que les contemporains d’Abraham ont baptisé les lieux et le nom est resté. Certains chercheurs questionnent cette justification.
Les Plaines d’Abraham comme nous les connaissons aujourd’hui ne correspondent pas nécessairement à la terre qui lui a été concédée en 1635, par la Compagnie de la Nouvelle-France, lors de son retour à Québec, après le départ des Kirke. La vraie terre d’Abraham Martin mesure environ 12 arpents et elle était plutôt sur le versant nord du Cap-aux-Diamants. Son domaine comprenait ces 12 arpents, plus 20 reçus en don, du sieur Adrien Du Chesne, en 1645.
La famille Martin a vendu cette propriété aux Ursulines en 1667. La terre allait donc, de la Côte-Sainte-Geneviève, l’actuelle Grande-Allée, vers le bas, jusqu’à la Côte-d’Abraham elle-même, et vers l’ouest, jusqu’à la rue Clairefontaine, sous l’actuel Grand Théâtre. Sa terre ne couvrait donc pas les Plaines d’Abraham mais la bataille de 1759, s’est déroulée sur les Plaines d’Abraham et aussi sur l’ancienne propriété d’Abraham Martin.
Nous retrouvons le nom d’Abraham dans le testament de Champlain. Celui-ci a cédé 600 livres à Abraham Martin et à son épouse Marguerite Langlois : “qu’ils les emploient à défricher des terres en ce pays de Nouvelle-France” et autant à sa fille Marguerite, comme dote éventuelle, « pour l’aider à se marier à un homme en ce pays de la Nouvelle-France et pas autrement».
Le 27 décembre 1647, Abraham a reçu le titre de pilote royal pour le Saint-Laurent, tel qu’enregistré au greffe du notaire Le Coustre. Avec ses gendres, il allait souvent à la pêche aux marsouins (loups marins) pour en extraire l’huile. Ils se rendaient jusqu’au golfe du Saint-Laurent. Il appert qu’il était habile en navigation sur le Saint-Laurent. Il ne faut pas l’imaginer comme pilote d’un grand navire mais plutôt d’un petit bateau.
J’avais formulé la réponse suivante: “Cette année je me suis donné comme projet d’écrire une histoire par semaine au sujet d’un(e) ancêtre ou d’un groupe d’ancêtres de ma généalogie sur un blogue que j’ai commencé au début janvier. Ceci est mon sixième texte. Je vais en publier un autre 46! Je n’ai pas honte de mes ancêtres, au contraire! Mon but est de faire connaître des êtres très vivants qui ont surmonté des défis extraordinaires ou bien qui ont contribué à l’épanouissement de ma famille et de la société. Il y aura de belles histoires, des histoires tristes et certaines seront comiques! Il serait triste de cacher certaines histoires car les vies de nos ancêtres qui ont façonné notre société ne sont pas des contes de fées!”
Je partage ces renseignements car cette semaine, dans mon dix-huitième texte, je présente un autre événement choquant. Si Abraham Martin est coupable de son crime, je dois admettre avoir honte de cet ancêtre et de ne pas l’aimer. Je condamne ce genre d’atrocité. S’il est irréprochable, il faudrait l’innocenter! J’en parle dans le but de donner une perspective différente sur un épisode qui a été caché par plusieurs historiens pendant longtemps.
Abraham Martin dit l’Écossais est né en France vers 1589. Il épousa Marguerite Langlois dans le même pays. Nous ignorons le nom des parents du couple, ni leur lieu d’origine. De plus, nous ne connaissons pas les raisons qui expliquent le sobriquet “L’Écossais” ou bien la désignation de “ Maître Abraham”. Il y a plusieurs théories et probabilités mais celles-ci ne sont pas confirmées. De plus, il est affirmé par les tests ADN que son épouse et ses enfants ne sont pas Amérindiens, ni Métis.
Il faut se méfier des sites et des écrits qui prétendent connaître les raisons justifiant les sobriquets, le nom des parents, le lieu d’origine et les fausses origines amérindiennes de son épouse et de ses enfants.
Il y a peu de renseignements concernant Abraham et Marguerite avant leur arrivée en Nouvelle-France. Nous estimons qu’ils sont arrivés entre 1617 et 1620. Le couple Martin-Langlois migra en compagnie de la soeur de Marguerite, Françoise Langlois et de son conjoint Pierre Desportes. Ils figurent parmi les premiers pionniers français de la Nouvelle-France.
Lorsque les frères Kirke prirent Québec en 1629, Abraham Martin et sa famille sont rentrés en France. Encore une fois plusieurs personnes indiquent que la famille est restée à Québec mais ceci est faux. Des découvertes faites par madame Gail F. Moreau-DesHarnais, membre de la FCHSM, démontre que Marguerite Langlois et Abraham Martin étaient exilés dans la paroisse de Saint-Jacques de Dieppe, à ce temps. Ses recherches sont publiées en anglais sur le site suivant: http://habitantheritage.org/yahoo_site_admin/assets/docs/Gail_-_exiles_from_Quebec.14185052.pdf
En 1633 et peut-être même en 1634, après le départ des Kirke, Abraham, son épouse et ses enfants sont revenus en Nouvelle-France.
Abraham Martin et Marquerite Langlois sont parents des enfants suivants:
Jean, baptisé le 23 septembre, 1616.
Eustache, baptisé le 24 octobre, 1621.
Marguerite, née le 4 janvier, 1624.
Hélène, née le 21 juin, 1627.
Marie, née le 10 avril, 1635.
Adrien, né le 22 novembre, 1628.
Pierre, baptisé le 1er août, 1630.
Madeleine, née le 13 septembre, 1640.
Barbe, née le 4 janvier, 1643.
Anne, née le 23 mars, 1645.
Charles Amador, né le 6 mars, 1648.
Eustache est le premier Canadien, d’origine Française, a naître sur le territoire de la Nouvelle-France. Tous les enfants Martin-Langlois sont nés à Québec sauf Jean et Pierre, qui sont nés à Dieppe, en France.
Une autre affirmation, sans preuves, est qu’Anne Martin, née en France et mariée le 17 novembre 1635, à Jean Côté, était la fille d’Abraham. La fille d’Abraham Martin appellée Anne était l’épouse de Jacques Ratté.
Il appert que la Côte d’Abraham et les Plaines d’Abraham immortalisent le nom de cet ancêtre. La côte d’Abraham était le sentier emprunté par Abraham Martin pour descendre à la rivière Saint-Charles, dans le but de faire abreuver ses animaux. Il est fort probable que les contemporains d’Abraham ont baptisé les lieux et le nom est resté. Certains chercheurs questionnent cette justification.
Les Plaines d’Abraham comme nous les connaissons aujourd’hui ne correspondent pas nécessairement à la terre qui lui a été concédée en 1635, par la Compagnie de la Nouvelle-France, lors de son retour à Québec, après le départ des Kirke. La vraie terre d’Abraham Martin mesure environ 12 arpents et elle était plutôt sur le versant nord du Cap-aux-Diamants. Son domaine comprenait ces 12 arpents, plus 20 reçus en don, du sieur Adrien Du Chesne, en 1645.
La famille Martin a vendu cette propriété aux Ursulines en 1667. La terre allait donc, de la Côte-Sainte-Geneviève, l’actuelle Grande-Allée, vers le bas, jusqu’à la Côte-d’Abraham elle-même, et vers l’ouest, jusqu’à la rue Clairefontaine, sous l’actuel Grand Théâtre. Sa terre ne couvrait donc pas les Plaines d’Abraham mais la bataille de 1759, s’est déroulée sur les Plaines d’Abraham et aussi sur l’ancienne propriété d’Abraham Martin.
Nous retrouvons le nom d’Abraham dans le testament de Champlain. Celui-ci a cédé 600 livres à Abraham Martin et à son épouse Marguerite Langlois : “qu’ils les emploient à défricher des terres en ce pays de Nouvelle-France” et autant à sa fille Marguerite, comme dote éventuelle, « pour l’aider à se marier à un homme en ce pays de la Nouvelle-France et pas autrement».
Le 27 décembre 1647, Abraham a reçu le titre de pilote royal pour le Saint-Laurent, tel qu’enregistré au greffe du notaire Le Coustre. Avec ses gendres, il allait souvent à la pêche aux marsouins (loups marins) pour en extraire l’huile. Ils se rendaient jusqu’au golfe du Saint-Laurent. Il appert qu’il était habile en navigation sur le Saint-Laurent. Il ne faut pas l’imaginer comme pilote d’un grand navire mais plutôt d’un petit bateau.
Le 19 janvier 1649, l’exécution d’une jeune fille âgée d’environ quinze ans, a lieu à Québec. Le 15 février suivant, Abraham Martin est accusé du viol de cette fille et il est emprisonné dans le cachot. Le procès est différé, jusqu’à l’arrivée des bateaux. Cette accusation ne semble pas avoir de suite.
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/05/04/1649-abraham-martin-coupable-ou-innocent-abraham-martin-guilty-or-not-guilty/
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Message de Robert Bérubé
le 9 mai 2017 -May 9 at 11:58pm · SVP NE PAS RÉPONDRE' Ni RÉAGIR À CE MESSAGE...envoyez moi un message personnel
Jeudi, dans mon blogue, je commence une série d'écrits pendant 5 semaines, qui touchent toutes les femmes, de mères en filles, à partir de Françoise Méry jusqu'à ma mère. Donc, si vous êtes un(e) descendant(e) d'Eulalie Racette et ses filles, Euphémie Moisan (Lepage) ses soeurs et ses filles, Célina Lepage (Fortin) ses soeurs et ses filles, Maria Fortin (Marion) ses soeurs et ses filles, Huguette Marion (Bérubé) (ses soeurs et ses enfants mais seulement mes soeurs vont transmettent le gène...donc à Pascale K) vous serez intéressés par les articles.. Si vous êtes une descendante directe de mère en fille vous allez aussi découvrir votre MtdNA.
Il y aura 5 articles, sur 5 semaines parlant de 13 femmes.
Si vous avez des frères et des soeurs intéressés par l'histoire de la famille SVP les informer. Ils peuvent se joindre au site Facebook. https://www.facebook.com/groups/394084010943300/
De mères en filles
Partie 1: Les migrantes: Françoise Méry et Jeanne Brassard
par Robert Bérubé
Historiquement, les personnes qui effectuaient des recherches généalogiques se préoccupaient surtout de retrouver la lignée patronymique, de pères en fils. De plus, ils accordaient beaucoup d’importance au nom paternel, ainsi qu’au premier arrivé du même nom sur le continent nord-américain. Ceci explique en partie pourquoi nous connaissons peu de choses au sujet de nos ancêtres maternelles.
Les lignées matrilinéaires ont été négligées dans les recherches. Seulement, les avides partisans de la généalogie effectuaient une recherche complète de tous les ancêtres. Lorsque les gens parlent seulement de la lignée patronymique ou patrilinéaire, ils négligent une grande partie de leur histoire familiale.
Lorsque l’on complète la lignée utérine, une réalité toute-à-fait différente se fait connaître et cette histoire fait aussi partie de nous. Lorsque l’on néglige la connaissance de la vie de nos mères, nous négligeons la moitié de notre histoire. Ce que je tente de faire dans mon blogue et dans mes écrits c’est de faire connaître l’histoire des femmes autant que celle des hommes. Donc, aujourd’hui, semaine de la célébration des fêtes des mères au Canada et, dans les quelques semaines à venir, je vais vous faire connaître les 13 femmes qui sont mes mères et qui sont la source de ma langue, de ma culture et de mon existence!
Cette semaine, je vous parle de celles que je nomme “Les Migrantes”. Elles sont: Françoise Méry et sa fille Jeanne Brassard.
La semaine prochaine, vous découvrirez les vies de mes mères que j’appelle “Les mères de la Nouvelle-France”, Jeanne Andrée Hédouin, sa fille Jeanne Dorion et sa fille Marguerite Sédilot-Montreuil.
La troisième semaine, vous connaîtrez les biographies des mères du groupe “Les Québécoises”. Elles sont de mères en filles: Marie Louise Thomelet, Marie Louise Fourmoy, Marie Poliquin et Eulalie Racette.
La quatrième semaine, je vous présente “Les Voyageuses”. Ces mamans sont: Euphémie Moisan et sa fille Célina Lepage.
La cinquième et dernière semaine, je révélerai les vies, de ma grand-mère Maria Fortin et de ma mère Huguette Marion. Elles sont: “Les Franco-Ontariennes”.
Partie 1: Les migrantes
Françoise Méry (1621 – 1671) (Antoine Brassard)
Jeanne Brassard (1641 – 1709) (Jacques Hédouin-Laforge)
Partie 2: Les mères de...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/05/11/de-meres-en-filles-partie-1-les-migrantes-francoise-mery-et-jeanne-brassard-from-mothers-to-daughters-part-1-the-migrants-francoise-mery-and-jeanne-brassard/
Partie 3: Les Québécoises: Marie Louise Thomelet, sa fille Marie Louise Fourmoy, sa fille Marie Poliquin et sa fille Eulalie Racette.
De la main de Robert...
Un petit mot pour vous REMERCIER de lire mes textes! Pour ceux et celles qui m’encouragent, je vous remercie du plus profond du coeur! Je ne suis ni écrivain, ni historien! Je raconte des histoires! Je tente de les rendre aussi justes que possible par mes recherches. Cependant, il peut y avoir des erreurs. Certaines personnes m’ont fait remarquer diverses coquilles en privé et même publiquement et j’ai eu la chance de corriger les histoires pour les rendre plus congruentes. Je suis reconnaissant envers ces gens. Je remercie aussi les individus qui me demandent la permission avant de partager, copier, et répéter mes textes.
Pour les intéressées et intéressés, je vous encourage à vous inscrire à mon site Facebook! https://www.facebook.com/groups/394084010943300/
Partie 3: Les Québécoises
Référence: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/05/25/partie-3-les-quebecoises-marie-louise-thomelet-sa-fille-marie-louise-fourmoy-sa-fille-marie-poliquin-et-sa-fille-eulalie-racette-part-3-the-quebecoise-mothers/?preview_id=5865&preview_nonce=6633001334
Marie Louise Thomelet (1741 – 1774)
(François Fourmois)
Marie Louise Fourmoy (1763 – 1846) (Joseph Poliquin)
Marie Poliquin (1780 – 1835) (Louis Augustin Racette)
Eulalie Racette (1816 – 1895) (Louis Moisan)
6-Marie-Louise Thomelet (1741 – 1774)
Marie Louis Thomelet, fille de Marguerite Sédilot dit Montreuil et de Jean Thomelet, est née le 24 janvier 1741, à Québec.
Le 13 janvier 1755, elle épousa Pierre François Fourmoy, fils de Louis Fourmoy et de Scholastique Maldaré. Louis est né le 25 décembre 1725, à Saint Vaast, Diocèse de Cambray, Hainaut, France. Cette ville est dans l’ancienne Wallonie. Louis est probablement arrivé à Québec, en 1754.
Marie Louise et François Fourmoy sont parents des enfants suivants :
Nom
Naissance
Mariage
Décès
Conjoint(e)
Marie Louise Fourmoy
9 sept. 1755
1 juin 1779
L’Assomption
26, 28 juin 1846
Joseph Poliquin
François Fourmoy
4 nov. 1756
Angélique Fourmoy
1,2 déc. 1757
Anne Fourmoy
31 déc. 1758
Thérèse Fourmoy
10 nov. 1761
21 juillet 1763
Marie Louise Fourmoy
7 mars 1763
18 jan. 1785
L’Assomption
Joseph Payet
Jean Baptiste Fourmoy
28 avril 1767
Joseph Fourmoy
20 décembre 1764
Marie Anne Fourmoy
20 nove 1765
Angélique Fourmoy
28 fev 1769
Gabriel Fourmoy
4 octobre 1770
Je n’ai pas trouvé de listes officielles qui énumèrent les membres de cette famille. J’avance le fait que c’est à cause de trois raisons primordiales. Marie Louise est décédée jeune et son époux François Fourmoy ne s’est pas remarié. Il semblerait qu’il y a seulement deux filles qui ont choisi des époux et ce sont les deux Louise. Une a épousé Joseph Poliquin et l’autre Joseph Payet. Étant donné le fait que ces deux soeurs ont le même nom, j’ai accordé la première naissance à celle qui a choisi un mari la première. La troisième raison que j’avance c’est qu’il n’y a pas de descendance masculine Fourmoy issue de François et de Marie Louise.
Pour établir la liste des enfants, j’ai consulté Tanguay ensuite j’ai vérifié des documents et des certificats. J’ai trouvé des certificats de naissance pour tous les enfants ci-haut mentionnés, mais il se pourrait bien qu’il y en ait d’autres. Le tableau reflète le fait que ma recherche de certificats de mariage et de décès n’a pas été trop fructueuse. Donc, le tableau est incomplet!
Dans les documents des notaires qui touchent cette famille, nous retrouvons, seulement une douzaine d’activités telles des ventes, des quittances et des obligations. Il n’y a rien hors de l’ordinaire.
Marie Louise Thomelet décède le 8 septembre 1774, à Québec et ses obsèques ont lieu le lendemain. Elle avait seulement 33 ans.
Après le décès de Marie Louise, François et ses enfants sont déménagés à la paroisse de Saint-Pierre du Portage de l’Assomption. Les preuves sont les certificats de mariage des deux filles et celui de décès du père.
François Fourmoy décède le 30 mars 1804 à l’Assomption. Ses funérailles sont le lendemain. Le curé signale la présence de son gendre Joseph Poliquin. Le certificat de décès précise qu’il était un jardinier.
7. Marie Louise Fourmoy (1763-1846)
Marie Louise Fourmoy, fille de François Fourmoy et de Marie Louise Thomelet, est née le 9 septembre 1755 à Québec et elle a été baptisée le même jour. Il y a deux Marie Louise Fourmoy dans cette famille et nous assumons que celle-ci est la plus vieille.
Marie Louise Fourmoy était âgée de seulement 11 ans lorsque sa mère est décédée et elle était l’aînée de la famille. Sa mère avait donné naissance à 11 enfants et seulement un est décédé jeune selon les documents. Nous devons penser que Marie Louise a assumé beaucoup de responsabilités même si certains enfants sont décédés jeunes. Nous savons qu’elle a pris en charge certaines responsabilités car elle a signé comme témoin au mariage de sa soeur Marie Louise 2.
Le premier juin 1779, Marie Louise épousa Joseph Poliquin à la paroisse Saint Pierre du Portage, à l’Assomption. Joseph Poliquin fils de Jean-Claude Poliquin et de Marie Anne Roy est né le 24 mai 1749, à Beaumont au Québec. Il a été baptisé le jour suivant à l’église Saint-Étienne de Beaumont.
Marie Louise et Joseph sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Marie Poliquin4 mars 178016 fév.180818, 19 août 1835Louis-Augustin Racette
Élisabeth Poliquin29 nov 17817 juillet 180013 juillet 1832Louis Pelletier
Joseph Poliquin17841785
Angélique Poliquin178518 fév. 1805Bazile Grégoire
Joseph Poliquin7 oct.17888 janvier 182310 avril 1865Marguerite Chagnon
Josephte Poliquin27 juin 179318 juin 1816Nicolas Gosselin
Rosalie Poliquin1795 (1787)24 jan. 1815J.B Chevigny
Marie Poliquin17891792
Pierre Poliquin17891791
Marie Louise Poliquin1792 (1795) ?1792 (1795)?
Esther Poliquin180029 oct. 1821Michel LescarbeauNous savons que Joseph Poliquin était vivant en 1821 et il est décédé avant 1846. Un document particulier dit que Joseph Poliquin est décédé le 8 avril 1830, à l’Assomption. Il a été enterré le 10 avril. L’écrit révèle une triste réalité: “Joseph Poliquin mediant âgé d’environ 92 ans”. Certains disent qu’il était le seul Poliquin à l’Assomption donc, que c’est lui.
Marie Louise Fourmoy est décédée le 26 juin 1846 à l’Assomption. La sépulture a eu lieu le 28. Marie Louise Fourmoy a survécu les décès de ses filles Marie et Élisabeth qui étaient adultes et aussi celui de plusieurs bébés.
8. Marie Poliquin 1780-1835
Marie Poliquin est la fille de Marie Louise Fourmoy et de Joseph Poliquin. Elle est née le 4 mars 1780 et elle est baptisée, le 5 mars 1780, à la paroisse Saint-Pierre du Portage, dans le village de l’Assomption.
Marie, âgée de 27 ans, épousa un veuf, Louis Augustin Racette, âgé de 49 ans, le 16 février 1808, à la paroisse de l’Assomption du comté de l’Assomption. Louis Augustin, né le 15 octobre 1758, est le fils de Charles Racette et de Marie Anne Tinon dit Desroches. Il y a une différence d’âge de près de 22 ans.
Il semblerait qu’il y a deux Louis Augustin Racette et quelques Augustin Racette, dans cette région et durant cette période de temps ce qui porte à confusion. Donc, j’ai examiné le document du mariage, de près.
Le certificat du mariage précise qu’Augustin est cultivateur et qu’il est veuf de Josephte Quesnel dite Lajoie. Les témoins sont Charles Racet, le père du marié, Jacques (Ignace)(?) et Eustache Racet (les frères) et de Joseph Poliquin, le père de la mariée et de Joseph Poliquin, le frère.
Donc, je me suis référé au document du mariage d’Augustin Racette et de Josephte Quesnel, du 11 novembre 1800, à l’Assomption. Ce document précise que lors de ce mariage, Augustin est veuf de Marie-Anne Houle.
Le document du mariage du 9 novembre 1790, entre Augustin Racette et Marie Anne Houle (Houde), nous révèle qu’il est veuf, de Josephte Foisy (Lafrenière).
Le mariage du 5 octobre 1784, entre Augustin et Josephte Foisy (Lafrenière) nous révèle les noms des parents d’Augustin. Ils sont Charles Racette et Marie Anne Desroches (Tinon).
Marie Poliquin est la quatrième épouse de Louis Augustin Racette. À cause des confusions entre les nombreux Augustin Racette, il est très difficile pour moi de trouver et de déterminer qui sont les enfant de Louis Augustin et de Marie Poliquain.
Il est évident que lorsque Marie Poliquin a épousé Augustin Racette qu’elle assumait aussi une famille. Ne voulant pas faire d’erreurs à cause d’une pénurie de renseignements, je n’ai pas inclus le noms des enfants de Louis Augustin issus de ses trois mariages antécédents. Il se peut aussi que Marie Poliquin a eu d’autres enfants mais je ne l’ai pas trouvé.
Enfants Poliquin-Racette :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Théophile Racette25 février 181219 septembre 18316 juin 1898 Clinton NYRosalie Rose Doucet
Eulalie Racette24 mai 181628 juillet 18408,10 déc. 1895Louis Moisan
Exerile Racette13 octobre 181914 août 1854Pierre BrièreÀ un moment donné Marie Poliquin est déménagée à St-Jacques l’Achigan où, elle est décédée le 18 août 1835. Elle a été enterée le lendemain, le 19, dans le cimetière de St-Jacques.
Louis Augustin est décédé le 29 novembre 1839 et sa sépulture a eu lieu le lendemain a Saint-Jacques de l’Achigan.
9-Eulalie Racette (1816-1895)
Eulalie Racette, fille de Louis Augustin Racette et de Marie Poliquin, est née le 24 mai 1816, à l’Assomption, au Québec. Sa mère est décédée lorsque Eulalie avait 19 ans, en 1835 et son père est décédé lorsqu’elle avait 23 ans en 1839. Le 28 juillet 1840, lorsqu’elle a épousé Louis Moisan, à St-Jacques l’Achigan, au Québec, elle était orpheline.
Louis Moisan, fils d’Ignace Moisan et d’Élisabeth Bourg, est né le 14 janvier 1819 à St-Jacques L’Achigan. La mère de Louis est décédée en 1857 et son père est décédé en 1859.
Eulalie Racette et Louis Moisan sont parents des enfants suivants :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Élodie21 juillet 1885Louis Lanoie
Justine15 nov. 184321 août 188716, 18 mai 1937Ludger Robichaud
Euphémie31 août 18456 février 186612 sept. 1929 VernerIsraël Lepage
Eulalie
Jean Louis14 juin 1881Delia Veine
Joseph
Delphis
Godefroy??d 26 mars 1853 St-Alexis
Euclide (Louis)Le 19 avril 1854 St Alexis
Marie Louise14 octobre 1855 St Alexis
29 octobre 1858 St-Alexis
25 janvier 1910Aristide Houle
Alix22 novembre 1888Joseph Laporte
Julie??1868J’ai repéré deux recensements dans lesquels, Eulalie est mentionnée. Dans celui de 1851. Elle vit dans la paroisse de Saint-Alexis, comté de Leinster dans ce que l’on appelait à ce temps, le Canada-Est. Eulalie et Louis vivent avec les beaux-parents, Ignace Moisan et Élisabeth Bourg et une belle-soeur, Élise Moisan. Les enfants, Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis et Joseph sont aussi présents. La maison est faite en pièces.
Dans le recensement de 1871, nous apprenons que la famille vit à Saint-Jacques de Montcalm. Les enfants qui vivent avec eux sont Élodie, Eulalie, Jean-Louis, Delphis, Euclide, Marie Louise et Alix. Les occupations de Louis et de ses fils Jean-Louis, Delphis et Euclide sont d’être cultivateurs. Nous apprenons aussi que les parents et les enfants plus vieux ne savent ni écrire, ni lire.
Il y a plusieurs années, mon arrière-grand-oncle Hormidas Lepage, frère de Célina Lepage m’a remis une photo de ses grands-parents Louis Moisan et Eulalie Racette et leur famille. Cette photo en est une des plus vieilles de ma collection. Donc, nous savons ce que Louis et Eulalie avaient l’air.
Quelques années plus tard j’ai trouvé un site dans lequel se trouvait une lettre de Louis Moisan envoyé à son frère Thomas Moisan, pionnier de l’Orégon. La lettre est datée du 27 juillet, 1861.Thomas Moisan est né le 22 décembre 1809, à St-Jacques L’Achigan. Il a épousé Henriette Longtain, fille d’André Longtain et de Nancy Okanagan, une Amérindienne, le 3 octobre 1842 à St-Paul Marion, en Orégon. Thomas est décédé le 15 janvier 1888 à Brooks Marion, Orégon.
Cette lettre est importante car dans la lettre Louis, par l’entremise de son enfant qui a écrit la lettre parle d’Eulalie: “Comme j’étais dit (sic) que ma femme était malade depuis la fin de mars. Ces temps ici elle se couche et lève seule et elle raude un peu dans la maison.” Il semblerait qu’Eulalie était malade à ce temps.
Eulalie Racette et Louis Moisan (assis), leurs enfants et petits-enfants
Au site, ci-dessous, vous trouverez la lettre au complet et sa traduction en anglais. Au même site, il y a une autre lettre envoyée par un autre frère. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~meilleuro/50609-01.htm
Cette lettre et la photo de la famille Moisan-Racette m’ont motivé, d’écrire le texte, “1861: Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan” publié sur le blogue, il y a quelques semaines. https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
Aussi, j’avais écrit une histoire qui s’appelle “La Vieille Photo” qui parlait seulement de la photo sur le site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)
Eulalie est décédée le 8 décembre 1895, et sa sépulture a eu lieu le 10, à St-Jacques l’Achigan. Le 25 mars 1896, son fils Euclide a effectué une déclaration chez le notaire « du décès de feue Mme Eulalie Racette épouse de Mr Louis Moisan, père »
Tout ce que nous savons au sujet du décès de Louis est qu’il est décédé après 1902. Il était vivant lors du recensement canadien de 1901 et il vivait à Saint Jacques.
Marie Louis Thomelet, fille de Marguerite Sédilot dit Montreuil et de Jean Thomelet, est née le 24 janvier 1741, à Québec.
Le 13 janvier 1755, elle épousa Pierre François Fourmoy, fils de Louis Fourmoy et de Scholastique Maldaré. Louis est né le 25 décembre 1725, à Saint Vaast, Diocèse de Cambray, Hainaut, France. Cette ville est dans l’ancienne Wallonie. Louis est probablement arrivé à Québec, en 1754.
Marie Louise et François Fourmoy sont parents des enfants suivants :
Nom
Naissance
Mariage
Décès
Conjoint(e)
Marie Louise Fourmoy
9 sept. 1755
1 juin 1779
L’Assomption
26, 28 juin 1846
Joseph Poliquin
François Fourmoy
4 nov. 1756
Angélique Fourmoy
1,2 déc. 1757
Anne Fourmoy
31 déc. 1758
Thérèse Fourmoy
10 nov. 1761
21 juillet 1763
Marie Louise Fourmoy
7 mars 1763
18 jan. 1785
L’Assomption
Joseph Payet
Jean Baptiste Fourmoy
28 avril 1767
Joseph Fourmoy
20 décembre 1764
Marie Anne Fourmoy
20 nove 1765
Angélique Fourmoy
28 fev 1769
Gabriel Fourmoy
4 octobre 1770
Je n’ai pas trouvé de listes officielles qui énumèrent les membres de cette famille. J’avance le fait que c’est à cause de trois raisons primordiales. Marie Louise est décédée jeune et son époux François Fourmoy ne s’est pas remarié. Il semblerait qu’il y a seulement deux filles qui ont choisi des époux et ce sont les deux Louise. Une a épousé Joseph Poliquin et l’autre Joseph Payet. Étant donné le fait que ces deux soeurs ont le même nom, j’ai accordé la première naissance à celle qui a choisi un mari la première. La troisième raison que j’avance c’est qu’il n’y a pas de descendance masculine Fourmoy issue de François et de Marie Louise.
Pour établir la liste des enfants, j’ai consulté Tanguay ensuite j’ai vérifié des documents et des certificats. J’ai trouvé des certificats de naissance pour tous les enfants ci-haut mentionnés, mais il se pourrait bien qu’il y en ait d’autres. Le tableau reflète le fait que ma recherche de certificats de mariage et de décès n’a pas été trop fructueuse. Donc, le tableau est incomplet!
Dans les documents des notaires qui touchent cette famille, nous retrouvons, seulement une douzaine d’activités telles des ventes, des quittances et des obligations. Il n’y a rien hors de l’ordinaire.
Marie Louise Thomelet décède le 8 septembre 1774, à Québec et ses obsèques ont lieu le lendemain. Elle avait seulement 33 ans.
Après le décès de Marie Louise, François et ses enfants sont déménagés à la paroisse de Saint-Pierre du Portage de l’Assomption. Les preuves sont les certificats de mariage des deux filles et celui de décès du père.
François Fourmoy décède le 30 mars 1804 à l’Assomption. Ses funérailles sont le lendemain. Le curé signale la présence de son gendre Joseph Poliquin. Le certificat de décès précise qu’il était un jardinier.
7. Marie Louise Fourmoy (1763-1846)
Marie Louise Fourmoy, fille de François Fourmoy et de Marie Louise Thomelet, est née le 9 septembre 1755 à Québec et elle a été baptisée le même jour. Il y a deux Marie Louise Fourmoy dans cette famille et nous assumons que celle-ci est la plus vieille.
Marie Louise Fourmoy était âgée de seulement 11 ans lorsque sa mère est décédée et elle était l’aînée de la famille. Sa mère avait donné naissance à 11 enfants et seulement un est décédé jeune selon les documents. Nous devons penser que Marie Louise a assumé beaucoup de responsabilités même si certains enfants sont décédés jeunes. Nous savons qu’elle a pris en charge certaines responsabilités car elle a signé comme témoin au mariage de sa soeur Marie Louise 2.
Le premier juin 1779, Marie Louise épousa Joseph Poliquin à la paroisse Saint Pierre du Portage, à l’Assomption. Joseph Poliquin fils de Jean-Claude Poliquin et de Marie Anne Roy est né le 24 mai 1749, à Beaumont au Québec. Il a été baptisé le jour suivant à l’église Saint-Étienne de Beaumont.
Marie Louise et Joseph sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Marie Poliquin4 mars 178016 fév.180818, 19 août 1835Louis-Augustin Racette
Élisabeth Poliquin29 nov 17817 juillet 180013 juillet 1832Louis Pelletier
Joseph Poliquin17841785
Angélique Poliquin178518 fév. 1805Bazile Grégoire
Joseph Poliquin7 oct.17888 janvier 182310 avril 1865Marguerite Chagnon
Josephte Poliquin27 juin 179318 juin 1816Nicolas Gosselin
Rosalie Poliquin1795 (1787)24 jan. 1815J.B Chevigny
Marie Poliquin17891792
Pierre Poliquin17891791
Marie Louise Poliquin1792 (1795) ?1792 (1795)?
Esther Poliquin180029 oct. 1821Michel LescarbeauNous savons que Joseph Poliquin était vivant en 1821 et il est décédé avant 1846. Un document particulier dit que Joseph Poliquin est décédé le 8 avril 1830, à l’Assomption. Il a été enterré le 10 avril. L’écrit révèle une triste réalité: “Joseph Poliquin mediant âgé d’environ 92 ans”. Certains disent qu’il était le seul Poliquin à l’Assomption donc, que c’est lui.
Marie Louise Fourmoy est décédée le 26 juin 1846 à l’Assomption. La sépulture a eu lieu le 28. Marie Louise Fourmoy a survécu les décès de ses filles Marie et Élisabeth qui étaient adultes et aussi celui de plusieurs bébés.
8. Marie Poliquin 1780-1835
Marie Poliquin est la fille de Marie Louise Fourmoy et de Joseph Poliquin. Elle est née le 4 mars 1780 et elle est baptisée, le 5 mars 1780, à la paroisse Saint-Pierre du Portage, dans le village de l’Assomption.
Marie, âgée de 27 ans, épousa un veuf, Louis Augustin Racette, âgé de 49 ans, le 16 février 1808, à la paroisse de l’Assomption du comté de l’Assomption. Louis Augustin, né le 15 octobre 1758, est le fils de Charles Racette et de Marie Anne Tinon dit Desroches. Il y a une différence d’âge de près de 22 ans.
Il semblerait qu’il y a deux Louis Augustin Racette et quelques Augustin Racette, dans cette région et durant cette période de temps ce qui porte à confusion. Donc, j’ai examiné le document du mariage, de près.
Le certificat du mariage précise qu’Augustin est cultivateur et qu’il est veuf de Josephte Quesnel dite Lajoie. Les témoins sont Charles Racet, le père du marié, Jacques (Ignace)(?) et Eustache Racet (les frères) et de Joseph Poliquin, le père de la mariée et de Joseph Poliquin, le frère.
Donc, je me suis référé au document du mariage d’Augustin Racette et de Josephte Quesnel, du 11 novembre 1800, à l’Assomption. Ce document précise que lors de ce mariage, Augustin est veuf de Marie-Anne Houle.
Le document du mariage du 9 novembre 1790, entre Augustin Racette et Marie Anne Houle (Houde), nous révèle qu’il est veuf, de Josephte Foisy (Lafrenière).
Le mariage du 5 octobre 1784, entre Augustin et Josephte Foisy (Lafrenière) nous révèle les noms des parents d’Augustin. Ils sont Charles Racette et Marie Anne Desroches (Tinon).
Marie Poliquin est la quatrième épouse de Louis Augustin Racette. À cause des confusions entre les nombreux Augustin Racette, il est très difficile pour moi de trouver et de déterminer qui sont les enfant de Louis Augustin et de Marie Poliquain.
Il est évident que lorsque Marie Poliquin a épousé Augustin Racette qu’elle assumait aussi une famille. Ne voulant pas faire d’erreurs à cause d’une pénurie de renseignements, je n’ai pas inclus le noms des enfants de Louis Augustin issus de ses trois mariages antécédents. Il se peut aussi que Marie Poliquin a eu d’autres enfants mais je ne l’ai pas trouvé.
Enfants Poliquin-Racette :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Théophile Racette25 février 181219 septembre 18316 juin 1898 Clinton NYRosalie Rose Doucet
Eulalie Racette24 mai 181628 juillet 18408,10 déc. 1895Louis Moisan
Exerile Racette13 octobre 181914 août 1854Pierre BrièreÀ un moment donné Marie Poliquin est déménagée à St-Jacques l’Achigan où, elle est décédée le 18 août 1835. Elle a été enterée le lendemain, le 19, dans le cimetière de St-Jacques.
Louis Augustin est décédé le 29 novembre 1839 et sa sépulture a eu lieu le lendemain a Saint-Jacques de l’Achigan.
9-Eulalie Racette (1816-1895)
Eulalie Racette, fille de Louis Augustin Racette et de Marie Poliquin, est née le 24 mai 1816, à l’Assomption, au Québec. Sa mère est décédée lorsque Eulalie avait 19 ans, en 1835 et son père est décédé lorsqu’elle avait 23 ans en 1839. Le 28 juillet 1840, lorsqu’elle a épousé Louis Moisan, à St-Jacques l’Achigan, au Québec, elle était orpheline.
Louis Moisan, fils d’Ignace Moisan et d’Élisabeth Bourg, est né le 14 janvier 1819 à St-Jacques L’Achigan. La mère de Louis est décédée en 1857 et son père est décédé en 1859.
Eulalie Racette et Louis Moisan sont parents des enfants suivants :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Élodie21 juillet 1885Louis Lanoie
Justine15 nov. 184321 août 188716, 18 mai 1937Ludger Robichaud
Euphémie31 août 18456 février 186612 sept. 1929 VernerIsraël Lepage
Eulalie
Jean Louis14 juin 1881Delia Veine
Joseph
Delphis
Godefroy??d 26 mars 1853 St-Alexis
Euclide (Louis)Le 19 avril 1854 St Alexis
Marie Louise14 octobre 1855 St Alexis
29 octobre 1858 St-Alexis
25 janvier 1910Aristide Houle
Alix22 novembre 1888Joseph Laporte
Julie??1868J’ai repéré deux recensements dans lesquels, Eulalie est mentionnée. Dans celui de 1851. Elle vit dans la paroisse de Saint-Alexis, comté de Leinster dans ce que l’on appelait à ce temps, le Canada-Est. Eulalie et Louis vivent avec les beaux-parents, Ignace Moisan et Élisabeth Bourg et une belle-soeur, Élise Moisan. Les enfants, Élodie, Justine, Euphémie, Eulalie, Jean Louis et Joseph sont aussi présents. La maison est faite en pièces.
Dans le recensement de 1871, nous apprenons que la famille vit à Saint-Jacques de Montcalm. Les enfants qui vivent avec eux sont Élodie, Eulalie, Jean-Louis, Delphis, Euclide, Marie Louise et Alix. Les occupations de Louis et de ses fils Jean-Louis, Delphis et Euclide sont d’être cultivateurs. Nous apprenons aussi que les parents et les enfants plus vieux ne savent ni écrire, ni lire.
Il y a plusieurs années, mon arrière-grand-oncle Hormidas Lepage, frère de Célina Lepage m’a remis une photo de ses grands-parents Louis Moisan et Eulalie Racette et leur famille. Cette photo en est une des plus vieilles de ma collection. Donc, nous savons ce que Louis et Eulalie avaient l’air.
Quelques années plus tard j’ai trouvé un site dans lequel se trouvait une lettre de Louis Moisan envoyé à son frère Thomas Moisan, pionnier de l’Orégon. La lettre est datée du 27 juillet, 1861.Thomas Moisan est né le 22 décembre 1809, à St-Jacques L’Achigan. Il a épousé Henriette Longtain, fille d’André Longtain et de Nancy Okanagan, une Amérindienne, le 3 octobre 1842 à St-Paul Marion, en Orégon. Thomas est décédé le 15 janvier 1888 à Brooks Marion, Orégon.
Cette lettre est importante car dans la lettre Louis, par l’entremise de son enfant qui a écrit la lettre parle d’Eulalie: “Comme j’étais dit (sic) que ma femme était malade depuis la fin de mars. Ces temps ici elle se couche et lève seule et elle raude un peu dans la maison.” Il semblerait qu’Eulalie était malade à ce temps.
Eulalie Racette et Louis Moisan (assis), leurs enfants et petits-enfants
Au site, ci-dessous, vous trouverez la lettre au complet et sa traduction en anglais. Au même site, il y a une autre lettre envoyée par un autre frère. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~meilleuro/50609-01.htm
Cette lettre et la photo de la famille Moisan-Racette m’ont motivé, d’écrire le texte, “1861: Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan” publié sur le blogue, il y a quelques semaines. https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
Aussi, j’avais écrit une histoire qui s’appelle “La Vieille Photo” qui parlait seulement de la photo sur le site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)
Eulalie est décédée le 8 décembre 1895, et sa sépulture a eu lieu le 10, à St-Jacques l’Achigan. Le 25 mars 1896, son fils Euclide a effectué une déclaration chez le notaire « du décès de feue Mme Eulalie Racette épouse de Mr Louis Moisan, père »
Tout ce que nous savons au sujet du décès de Louis est qu’il est décédé après 1902. Il était vivant lors du recensement canadien de 1901 et il vivait à Saint Jacques.
1 juin 2017
Partie 4 : Les Mères voyageuses: Euphémie Moisan et sa fille Célina Lepage.
10-Euphémie Moisan(1845-1929)
Euphémie Moisan, fille d’Eulalie Racette et de Louis Moisan, est née le 31 août 1845, à Saint Jacques L’Achigan. Elle est baptisée le même jour.
Le 6 février 1866, elle épousa Israël Lepage, fils de Charles Lepage 3 et d’Éloise Venne à Saint Jacques L’Achigan. Israël est né le 27 août, 1846 à Saint Jacques L’Achigan.
Euphémie Moisan et Israël Lepage sont parents des enfants suivants :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint(e)
Célina12 déc. 1866 Saint-Jacques5 mai 1889 Sainte Anne Sudbury2 juillet 1951 WarrenPierre Fortin
Délia1869 Saint-Jacques18 avril 1898 Verner12 mars 1948Georges Bouchard
Louisia1870 mars Saint-Jacques24 avril 1900 Verner14, 16 avril WarrenFrançois Turgeon
Parmena12 nov. 1871 Saint-Jacques27 Août 1890 Victoria Mine26 mars 1954David Gauthier
Ouivina (Olivina)5,6 septembre 1873 Saint-Jacques15 août 1896 VernerJean-Baptiste Couturier
Delvina28 mai 1876 Saint-Jacques15 août 1888 Verner1957 VernerJoseph Miron
Luména3 mars 1878 Saint-Jacques7 octobre 1899 Verner1956 VernerEdmond Miron
Alexina13 août 1885 Massachusetts26 juin 1922 Verner24 juin,1976 VernerJanvier Miron
Hormidas25 nov 1888 Verner14 juillet 1932 Cache BayRhéa GrandchampsLe recensement de 1851, nous révèle qu’elle a cinq ans et qu’elle fréquente l’école. De plus, il précise qu’elle vit dans la paroisse de Saint-Alexis, comté de Leinster dans ce que l’on appelait à ce temps, le Canada-Est. Elle vit avec ses parents Eulalie et Louis ainsi que ses grands-parents paternels, Ignace Moisan et Élisabeth Bourg et une tante Élise Moisan. Ses soeurs et son frère, Élodie, Justine, Eulalie, Jean Louis et Joseph sont aussi présents.
Il y a quelques semaines, j’ai publié sur le blogue, une partie de la biographie d’Euphémie dans “1861: Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan”.Voici le lien: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
Il y a quelque temps, j’avais écrit une histoire qui s’appelle “La Vieille Photo” qui parlait seulement de la photo de la famille de Louis Moisan et d’Eulalie Racette sur le site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)
Donc, je reproduis ci-dessous, une adaptation de ce que j’ai écrit ailleurs, au sujet de cette famille.
Vers 1877, Euphémie Moisan et Israël Lepage, accompagnés de leurs filles, avaient quitté Saint-Jacques comme plusieurs Québécois du temps et s’étaient aventurés au Massachusetts afin de survivre. Ils étaient des réfugiés économiques et la vie aux États-Unis pour cette famille n’était pas plus facile qu’elle ne l’avait été au Québec.
La famille Moisan-Lepage a vécu aux États-Unis pendant dix ans. Les conditions de vie étaient très difficiles et dans les usines, le travail encore plus dangereux. De plus, un des moulins avait brûlé et plusieurs personnes avaient péri. Le manque de sécurité financière et physique, l’isolement, la pression du clergé de rapatrier les exilés furent les raisons principales qui ont motivé leur retour au Canada. Une odyssée monumentale les attendait, car la famille retournait au Canada, mais non au Québec. Ils devenaient des pionniers d’une nouvelle colonie dans le nord de l’Ontario. Ils quittaient une ville américaine moderne, en pleine révolution industrielle, pour vivre dans un pays où il n’y avait que peu de populations. En quelque sorte, ils devenaient les premiers habitants dans un territoire immense et éloigné avec une profusion de lacs, peu de terres cultivables, des forêts immenses et des maringouins gros comme des rats. Tout était à découvrir. Tout était à construire. Un avenir se dressait.
Le recensement américain de 1880, me révéla que la famille Moisan-Lepage vivait à Chicopee Hampden dans l’État du Massachusetts. Israël (33 ans) et ses filles Célina (16 ans) et Délia (15 ans) travaillaient dans un ‘cotton mill’, une usine de tissage de coton. Les sœurs Louisia (11 ans), Parmélia (9 ans) et Wivina (Ouivina) (7 ans) fréquentaient l’école et les deux plus jeunes Malvina (4 ans) et Luména (2 ans) vivaient à la maison. Une dernière fille Alexina est née au Massachusetts après le recensement. Un fils est né et il est décédé peu de temps après sa naissance. Dans le document l’épouse d’Israël se prénomme «Molzer» (34 ans) et son rôle était de «keeping house» donc, elle était ménagère du foyer. Ce prénom m’était étranger et il me fascinait. Je ne voyais aucun lien phonétique entre Euphémie et Molzer. Ce n’est qu’en feuilletant davantage le document que j’ai constaté que presque toutes les épouses originaires du Canada français portaient le nom Molzer. Une mère en anglais est «mother». Certes, le recenseur comprenait mal l’accent francophone et toutes les «mothers» héritèrent du prénom Molzer. Notre bonne Euphémie Moisan s’était faite américaniser et fut transformée statistiquement en “Molzer Lepage”.
Un deuxième document trouvé fut un condensé d’histoire produit par la Société historique du Nouvel-Ontario intitulé «Verner et Lafontaine». On y raconte :
«Grand branle-bas dans la colonie. M.I. Lepage arrivait avec ses huit filles. Huit filles dans une paroisse de colons. Que de mariages en perspective…»
La chroniqueuse oublie de mentionner le fait que Monsieur I. Lepage et ses huit filles, étaient aussi accompagnés de son épouse et de leur mère Euphémie Moisan. Ayant vécu la transformation de son nom, la pauvre femme était maintenant reléguée à l’oubli. Tel est le sort de plusieurs de nos pionnières en terre Nord-Américaine. L’histoire est injuste envers nos mères! L’arrivée des Moisan-Lepage en territoire de colonisation, eut lieu en 1887. Personne n’a décrit la route précise et les défis encourus par cette famille lorsqu’ils ont quitté Chicopee Hamden, au Massachusetts pour se rendre à Verner, en Ontario. Je soupçonne que de Chicopee Hamden, ils se sont rendus à Montréal et ensuite ils sont montés dans un train sur la ligne ferroviaire transcanadienne jusqu’à North Bay, ensuite Meadowside. Ce qui est dit cependant c’est qu’ils sont arrivés durant la nuit et qu’il n’y avait ni hôtel, ni maison, ni famille qui les attendaient. Le train arrêta à une vingtaine de kilomètres de leur destination finale a un endroit aujourd’hui appelé Meadowside situé sur le lac Nipissing près de North Bay. La dernière partie de leur périple est presque incroyable. Les dix membres de la famille ont dû se transporter eux-mêmes, en utilisant deux vélocipèdes manuels sur les rails. (ce qui explique mon choix de photo comme frontispice). La rédactrice précise qu’un voisin «ne put leur offrir que le plancher de la cuisine ce que la famille Lepage accepta avec plaisir». Chaque fois que je relie ce passage je suis très ému. Les défis qu’ils et elles ont surmontés dénotent la dureté d’une vie de colonisation et d’une terre inhospitalière, mais aussi leur force de caractère et, surtout leur détermination de surmonter des obstacles en dehors de toutes mesures humaines.
En 1888, Euphémie Moisan donna naissance à un fils, Hormidas Lepage. Quelques années plus tard, les huit filles Lepage se sont trouvé des conjoints et à elles seules, sont les ancêtres d’une bonne partie de la population du Nouvel-Ontario. Hormidas aussi s’est touvé une conjointe!
Le village de Verner se situe dans le canton de Caldwell, dans le district de Nipissing presque à mi-chemin entre North Bay à l’est et Sudbury à l’ouest dans le nord de l’Ontario. Le rivière Veuve longe une grande partie du village et ensuite coule jusqu’au lac Nipissing. Cette communauté a toujours été une communauté à majorité francophone et catholique. Certaines personnes qui ont grandi à Verner n’ont jamais eu besoin d’apprendre l’anglais car la communauté était autonome et francophone.
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/01/partie-4-les-meres-voyageuses-euphemie-moisan-et-sa-fille-celina-lepage-part-4-the-travelling-mothers/
Les photos qui suivent sont celles des enfants d’Euphémie Moisan et Israël Lepage
Euphémie Moisan, fille d’Eulalie Racette et de Louis Moisan, est née le 31 août 1845, à Saint Jacques L’Achigan. Elle est baptisée le même jour.
Le 6 février 1866, elle épousa Israël Lepage, fils de Charles Lepage 3 et d’Éloise Venne à Saint Jacques L’Achigan. Israël est né le 27 août, 1846 à Saint Jacques L’Achigan.
Euphémie Moisan et Israël Lepage sont parents des enfants suivants :
NomNaissanceMariageDécèsConjoint(e)
Célina12 déc. 1866 Saint-Jacques5 mai 1889 Sainte Anne Sudbury2 juillet 1951 WarrenPierre Fortin
Délia1869 Saint-Jacques18 avril 1898 Verner12 mars 1948Georges Bouchard
Louisia1870 mars Saint-Jacques24 avril 1900 Verner14, 16 avril WarrenFrançois Turgeon
Parmena12 nov. 1871 Saint-Jacques27 Août 1890 Victoria Mine26 mars 1954David Gauthier
Ouivina (Olivina)5,6 septembre 1873 Saint-Jacques15 août 1896 VernerJean-Baptiste Couturier
Delvina28 mai 1876 Saint-Jacques15 août 1888 Verner1957 VernerJoseph Miron
Luména3 mars 1878 Saint-Jacques7 octobre 1899 Verner1956 VernerEdmond Miron
Alexina13 août 1885 Massachusetts26 juin 1922 Verner24 juin,1976 VernerJanvier Miron
Hormidas25 nov 1888 Verner14 juillet 1932 Cache BayRhéa GrandchampsLe recensement de 1851, nous révèle qu’elle a cinq ans et qu’elle fréquente l’école. De plus, il précise qu’elle vit dans la paroisse de Saint-Alexis, comté de Leinster dans ce que l’on appelait à ce temps, le Canada-Est. Elle vit avec ses parents Eulalie et Louis ainsi que ses grands-parents paternels, Ignace Moisan et Élisabeth Bourg et une tante Élise Moisan. Ses soeurs et son frère, Élodie, Justine, Eulalie, Jean Louis et Joseph sont aussi présents.
Il y a quelques semaines, j’ai publié sur le blogue, une partie de la biographie d’Euphémie dans “1861: Lettre de Louis Moisan à son frère Thomas Moisan”.Voici le lien: https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/01/19/1861-lettre-de-louis-moisan-a-son-frere-thomas-moisan-a-letter-and-picture-from-the-past/
Il y a quelque temps, j’avais écrit une histoire qui s’appelle “La Vieille Photo” qui parlait seulement de la photo de la famille de Louis Moisan et d’Eulalie Racette sur le site: http://welovewords.com/documents/la-vieille-photo)
Donc, je reproduis ci-dessous, une adaptation de ce que j’ai écrit ailleurs, au sujet de cette famille.
Vers 1877, Euphémie Moisan et Israël Lepage, accompagnés de leurs filles, avaient quitté Saint-Jacques comme plusieurs Québécois du temps et s’étaient aventurés au Massachusetts afin de survivre. Ils étaient des réfugiés économiques et la vie aux États-Unis pour cette famille n’était pas plus facile qu’elle ne l’avait été au Québec.
La famille Moisan-Lepage a vécu aux États-Unis pendant dix ans. Les conditions de vie étaient très difficiles et dans les usines, le travail encore plus dangereux. De plus, un des moulins avait brûlé et plusieurs personnes avaient péri. Le manque de sécurité financière et physique, l’isolement, la pression du clergé de rapatrier les exilés furent les raisons principales qui ont motivé leur retour au Canada. Une odyssée monumentale les attendait, car la famille retournait au Canada, mais non au Québec. Ils devenaient des pionniers d’une nouvelle colonie dans le nord de l’Ontario. Ils quittaient une ville américaine moderne, en pleine révolution industrielle, pour vivre dans un pays où il n’y avait que peu de populations. En quelque sorte, ils devenaient les premiers habitants dans un territoire immense et éloigné avec une profusion de lacs, peu de terres cultivables, des forêts immenses et des maringouins gros comme des rats. Tout était à découvrir. Tout était à construire. Un avenir se dressait.
Le recensement américain de 1880, me révéla que la famille Moisan-Lepage vivait à Chicopee Hampden dans l’État du Massachusetts. Israël (33 ans) et ses filles Célina (16 ans) et Délia (15 ans) travaillaient dans un ‘cotton mill’, une usine de tissage de coton. Les sœurs Louisia (11 ans), Parmélia (9 ans) et Wivina (Ouivina) (7 ans) fréquentaient l’école et les deux plus jeunes Malvina (4 ans) et Luména (2 ans) vivaient à la maison. Une dernière fille Alexina est née au Massachusetts après le recensement. Un fils est né et il est décédé peu de temps après sa naissance. Dans le document l’épouse d’Israël se prénomme «Molzer» (34 ans) et son rôle était de «keeping house» donc, elle était ménagère du foyer. Ce prénom m’était étranger et il me fascinait. Je ne voyais aucun lien phonétique entre Euphémie et Molzer. Ce n’est qu’en feuilletant davantage le document que j’ai constaté que presque toutes les épouses originaires du Canada français portaient le nom Molzer. Une mère en anglais est «mother». Certes, le recenseur comprenait mal l’accent francophone et toutes les «mothers» héritèrent du prénom Molzer. Notre bonne Euphémie Moisan s’était faite américaniser et fut transformée statistiquement en “Molzer Lepage”.
Un deuxième document trouvé fut un condensé d’histoire produit par la Société historique du Nouvel-Ontario intitulé «Verner et Lafontaine». On y raconte :
«Grand branle-bas dans la colonie. M.I. Lepage arrivait avec ses huit filles. Huit filles dans une paroisse de colons. Que de mariages en perspective…»
La chroniqueuse oublie de mentionner le fait que Monsieur I. Lepage et ses huit filles, étaient aussi accompagnés de son épouse et de leur mère Euphémie Moisan. Ayant vécu la transformation de son nom, la pauvre femme était maintenant reléguée à l’oubli. Tel est le sort de plusieurs de nos pionnières en terre Nord-Américaine. L’histoire est injuste envers nos mères! L’arrivée des Moisan-Lepage en territoire de colonisation, eut lieu en 1887. Personne n’a décrit la route précise et les défis encourus par cette famille lorsqu’ils ont quitté Chicopee Hamden, au Massachusetts pour se rendre à Verner, en Ontario. Je soupçonne que de Chicopee Hamden, ils se sont rendus à Montréal et ensuite ils sont montés dans un train sur la ligne ferroviaire transcanadienne jusqu’à North Bay, ensuite Meadowside. Ce qui est dit cependant c’est qu’ils sont arrivés durant la nuit et qu’il n’y avait ni hôtel, ni maison, ni famille qui les attendaient. Le train arrêta à une vingtaine de kilomètres de leur destination finale a un endroit aujourd’hui appelé Meadowside situé sur le lac Nipissing près de North Bay. La dernière partie de leur périple est presque incroyable. Les dix membres de la famille ont dû se transporter eux-mêmes, en utilisant deux vélocipèdes manuels sur les rails. (ce qui explique mon choix de photo comme frontispice). La rédactrice précise qu’un voisin «ne put leur offrir que le plancher de la cuisine ce que la famille Lepage accepta avec plaisir». Chaque fois que je relie ce passage je suis très ému. Les défis qu’ils et elles ont surmontés dénotent la dureté d’une vie de colonisation et d’une terre inhospitalière, mais aussi leur force de caractère et, surtout leur détermination de surmonter des obstacles en dehors de toutes mesures humaines.
En 1888, Euphémie Moisan donna naissance à un fils, Hormidas Lepage. Quelques années plus tard, les huit filles Lepage se sont trouvé des conjoints et à elles seules, sont les ancêtres d’une bonne partie de la population du Nouvel-Ontario. Hormidas aussi s’est touvé une conjointe!
Le village de Verner se situe dans le canton de Caldwell, dans le district de Nipissing presque à mi-chemin entre North Bay à l’est et Sudbury à l’ouest dans le nord de l’Ontario. Le rivière Veuve longe une grande partie du village et ensuite coule jusqu’au lac Nipissing. Cette communauté a toujours été une communauté à majorité francophone et catholique. Certaines personnes qui ont grandi à Verner n’ont jamais eu besoin d’apprendre l’anglais car la communauté était autonome et francophone.
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
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Les photos qui suivent sont celles des enfants d’Euphémie Moisan et Israël Lepage
8 juin 2017
Partie 5 : Les Franco-Ontariennes, Maria Fortin et sa fille Huguette Marion
12-Maria Fortin(1903-1999)
Maria Fortin, est née le 27 janvier 1903, à Verner, Ontario. Elle est la fille de Célina Lepage et de Pierre Fortin.
Maria Fortin, est née le 27 janvier 1903, à Verner, Ontario. Elle est la fille de Célina Lepage et de Pierre Fortin.
Elle épousa Thomas Marion, fils de Cyriac Marion et de Fernande Chenette, le 8 septembre 1920, à Warren Ontario. La famille Fortin est déménagée à Warren au lot 4 concession 5 (Ratter et Dunnet) vers 1917.
Thomas et Maria eurent les enfants suivants :
Nom Naissance Mariage Décès conjoint(es)
Thomas Marion 8 sept. 1920 Warren 5 juin 1939 4 mars 1986 Jeanne Gaudette Claudette Lanteigne
Henri Marion 10 nov. 1923 Warren 29 déc. 1945 vivant 2017 Cécile Thibault
Richard Marion 4 août 1925 Warren 25 nov. 1945 4 nov. 1996 North Bay Alice Laforge Merita Storie
Yolande Marion 31 juillet 1927 Warren 27 déc. 1945 avant 1992 Richard Fleming
Réjeanne Marion 14 oct. 1931 Warren 28 déc. 1948 vivante 2017 Léopold Armstrong Tony Borge
Huguette Marion 18 sept. 1933 19 fév. 1955 Barraute 15 fév 1995, Sudbury s. Warren Eugène Bérubé
Gisèle Marion 26 mars 1935 12 oct. 1953 vivante 2017 William Barry Lecour
Claude Marion 8 août 1937 déc. 1999 Elizabeth Jorgenson
Nom Naissance Mariage Décès conjoint(es)
Thomas Marion 8 sept. 1920 Warren 5 juin 1939 4 mars 1986 Jeanne Gaudette Claudette Lanteigne
Henri Marion 10 nov. 1923 Warren 29 déc. 1945 vivant 2017 Cécile Thibault
Richard Marion 4 août 1925 Warren 25 nov. 1945 4 nov. 1996 North Bay Alice Laforge Merita Storie
Yolande Marion 31 juillet 1927 Warren 27 déc. 1945 avant 1992 Richard Fleming
Réjeanne Marion 14 oct. 1931 Warren 28 déc. 1948 vivante 2017 Léopold Armstrong Tony Borge
Huguette Marion 18 sept. 1933 19 fév. 1955 Barraute 15 fév 1995, Sudbury s. Warren Eugène Bérubé
Gisèle Marion 26 mars 1935 12 oct. 1953 vivante 2017 William Barry Lecour
Claude Marion 8 août 1937 déc. 1999 Elizabeth Jorgenson
Tous les enfants de Maria et Thomas sont nés dans la région de Warren. Thomas était cultivateur. Maria et Thomas ont été propriétaires de trois fermes, une au sud de la rivière Veuve appelée “la petite terre” près de chez Séguin à Warren, une à l’ouest de celle-ci appelée “La Spring” (concession 6), terre qu’ils ont vendu vers 1933-34 et la grosse terre achetée en 1934 de la mère de Maria, Célina Lepage, au lot 4 concession 5 (Ratter et Dunnet) qu’ils ont gardées jusqu’en 1965. En 1956, ils sont déménagés dans la petite maison. À la retraite de Thomas en 1965, (70 ans) ils se sont établis dans le village de Warren, sur la rue Rutland.
Maria était une femme très habile! Ses soeurs et belles-soeurs racontaient que jeune mariée, Maria décida de se construire des armoires de cuisine et qu’elle a très bien réussi ce projet. Si Maria décida quelque chose, cela devenait son objectif, elle s’appliquait à la tâche et elle y excellait. En agriculture, en horticulture, en couture, petit point, tricot, courtepointes et dans plusieurs autres métiers de ce genre, elle s’appliquait et lors des foires d’agriculture et d’horticulture où ses travaux étaient jugés, elle raflait presque toujours la première place. De plus, ses jardins de fleurs étaient l’envie de plusieurs. Maria surmontait facilement des défis. Elle était une féministe née, dans un temps où le mouvement féministe comme nous le connaissons, n’existait pas. Elle mettait en défi plusieurs conventions traditionnelles, ce qui dérangeait certaines personnes. Elle accompagnait son époux à la ferme, dans les champs durant les semences et durant les récoltes.
Dans la quarantaine, elle décida d’apprendre à conduire une voiture et c’est elle qui conduisait tout le temps et non Thomas. Elle a conduit sa voiture jusqu’à l’âge de 92 ans. Dans la cinquantaine, elle débuta un métier traditionnel celui de femme-boucher. Un métier dans lequel encore aujourd’hui, il y a peu de femmes.
Elle a été boucher au magasin Laframboise de 1954 à 1966 et ensuite, à l’épicerie Bérubé de 1966 à 1975. Elle a décidé de prendre sa retraite en 1975, lorsqu’elle avait presque 73 ans. La raison était qu’elle ne pouvait plus lever et porter un quartier de boeuf, du réfrigérateur au bloc du boucher. Elle était capable de le faire à 71 ans. Maria Fortin était une grande femme et elle était très forte physiquement et mentalement. Il n’y avait presque aucune épreuve qu’elle ne pouvait pas surmonter.
Maria excellait aussi dans la cuisine! Peu de gens refusaient une invitation à sa table. Depuis son décès, je n’ai pas été capable de trouver, des confitures, des cornichons à l’ail, une tarte aux pommes, ni des beignets, ni des tartelettes au beurre qui comparent à celles de ma grand-mère Maria
Maria et Thomas ont effectué plusieurs voyages au Canada et aux États-Unis. À sa retraite, Maria accompagnée de sa soeur Annette visitèrent plusieurs pays d’Europe. Plus tard, elle visita l’Amérique latine et les Caraïbes avec différents membres de la famille.
Ses petits-enfants l’appelaient “Mémère Marion”. Une fois mémère Marion m’a raconté que le plus grand défi de sa vie et sa plus grande tristesse avaient été le décès de ses trois enfants: Thomas fils, Yolande et Huguette.
Maria et Thomas ont célébré 60 ans de mariage, le 8 septembre 1980. Au décès de Thomas, ils avaient été unis pendant presque 62 ans de mariage.
Maria était une femme très habile! Ses soeurs et belles-soeurs racontaient que jeune mariée, Maria décida de se construire des armoires de cuisine et qu’elle a très bien réussi ce projet. Si Maria décida quelque chose, cela devenait son objectif, elle s’appliquait à la tâche et elle y excellait. En agriculture, en horticulture, en couture, petit point, tricot, courtepointes et dans plusieurs autres métiers de ce genre, elle s’appliquait et lors des foires d’agriculture et d’horticulture où ses travaux étaient jugés, elle raflait presque toujours la première place. De plus, ses jardins de fleurs étaient l’envie de plusieurs. Maria surmontait facilement des défis. Elle était une féministe née, dans un temps où le mouvement féministe comme nous le connaissons, n’existait pas. Elle mettait en défi plusieurs conventions traditionnelles, ce qui dérangeait certaines personnes. Elle accompagnait son époux à la ferme, dans les champs durant les semences et durant les récoltes.
Dans la quarantaine, elle décida d’apprendre à conduire une voiture et c’est elle qui conduisait tout le temps et non Thomas. Elle a conduit sa voiture jusqu’à l’âge de 92 ans. Dans la cinquantaine, elle débuta un métier traditionnel celui de femme-boucher. Un métier dans lequel encore aujourd’hui, il y a peu de femmes.
Elle a été boucher au magasin Laframboise de 1954 à 1966 et ensuite, à l’épicerie Bérubé de 1966 à 1975. Elle a décidé de prendre sa retraite en 1975, lorsqu’elle avait presque 73 ans. La raison était qu’elle ne pouvait plus lever et porter un quartier de boeuf, du réfrigérateur au bloc du boucher. Elle était capable de le faire à 71 ans. Maria Fortin était une grande femme et elle était très forte physiquement et mentalement. Il n’y avait presque aucune épreuve qu’elle ne pouvait pas surmonter.
Maria excellait aussi dans la cuisine! Peu de gens refusaient une invitation à sa table. Depuis son décès, je n’ai pas été capable de trouver, des confitures, des cornichons à l’ail, une tarte aux pommes, ni des beignets, ni des tartelettes au beurre qui comparent à celles de ma grand-mère Maria
Maria et Thomas ont effectué plusieurs voyages au Canada et aux États-Unis. À sa retraite, Maria accompagnée de sa soeur Annette visitèrent plusieurs pays d’Europe. Plus tard, elle visita l’Amérique latine et les Caraïbes avec différents membres de la famille.
Ses petits-enfants l’appelaient “Mémère Marion”. Une fois mémère Marion m’a raconté que le plus grand défi de sa vie et sa plus grande tristesse avaient été le décès de ses trois enfants: Thomas fils, Yolande et Huguette.
Maria et Thomas ont célébré 60 ans de mariage, le 8 septembre 1980. Au décès de Thomas, ils avaient été unis pendant presque 62 ans de mariage.
Thomas Marion est décédé le 6 mai 1982, et il a été enterré au cimetière de la paroisse Saint-Thomas à Warren.
Maria Fortin lui a survécu pendant de nombreuses années et elle meurt le 21 février 1999, à l’âge de 96 ans.
Maria a eu quatre filles, Yolande, Réjeanne, Huguette et Gisèle. Elles ont eu des filles qui ont des filles et la lignée continue!
Maria Fortin lui a survécu pendant de nombreuses années et elle meurt le 21 février 1999, à l’âge de 96 ans.
Maria a eu quatre filles, Yolande, Réjeanne, Huguette et Gisèle. Elles ont eu des filles qui ont des filles et la lignée continue!
13-Huguette Marion
Huguette Marion devait marcher environ trois kilomètres pour aller à l’école parce qu’elle habitait une ferme. Cette histoire, elle nous l’a répété souvent lorsque l’on ne voulait pas aller à l’école. Elle répétait qu’elle était une très bonne élève et elle se vantait d’être toujours au sommet de sa classe. Elle raflait toujours la première place. De plus, elle était très fière de raconter que c’est elle qui avait représenté son village au concours de français régional! À la ferme de ses parents, elle aidait son père à prendre soin des animaux et son animal préféré était un agneau noir. Elle a dit qu’elle préférait les agneaux noirs sur les blancs parce qu’elle avait des cheveux noirs et elle était la plus foncée des filles, de sa famille.
Après avoir terminé ses études, en 11e année, elle a participé à un concours de reine du carnaval du village et elle a gagné. Elle s’est encore présentée l’année suivante et elle a remporté la couronne une seconde fois. Elle jugeait que les femmes devraient avoir une carrière avant de se marier, ce qui était inhabituel pour les femmes de sa région, au début des années 1950. Ne voyant pas d’avenir dans le village de Warren en Ontario, elle est déménagée au Québec, en Abitibi, chez son frère Henri où elle a commencé à travailler comme technicienne de laboratoire. Il était très rare pour une femme en 1953, de travailler comme technicienne bilingue de laboratoire, dans une mine. C’est là qu’elle a rencontré Eugène Bérubé. Elle a toujours dit qu’il était très beau et Eugène nous disait que pour lui c’était l’amour à première vue.
Après avoir terminé ses études, en 11e année, elle a participé à un concours de reine du carnaval du village et elle a gagné. Elle s’est encore présentée l’année suivante et elle a remporté la couronne une seconde fois. Elle jugeait que les femmes devraient avoir une carrière avant de se marier, ce qui était inhabituel pour les femmes de sa région, au début des années 1950. Ne voyant pas d’avenir dans le village de Warren en Ontario, elle est déménagée au Québec, en Abitibi, chez son frère Henri où elle a commencé à travailler comme technicienne de laboratoire. Il était très rare pour une femme en 1953, de travailler comme technicienne bilingue de laboratoire, dans une mine. C’est là qu’elle a rencontré Eugène Bérubé. Elle a toujours dit qu’il était très beau et Eugène nous disait que pour lui c’était l’amour à première vue.
Huguette et Eugène se sont mariés le 18 février 1955. De plus, Huguette voulait un contrat de mariage! J’ai la copie
Peu de temps après, je suis né. Un an plus tard, la famille est déménagée à Valleyfield et ensuite à Ville-Lasalle, car Eugène opérait une grue dans la construction de la voie maritime du Saint-Laurent. En 1958, Ginette a fait son apparition. Un an plus tard, alors qu’Huguette était enceinte de huit mois avec son troisième enfant, elle a décidé de retourner en Ontario et de s’installer dans le village où elle est née et a grandi, le village de Warren. Eugène travaillait au Labrador et elle s’ennuyait sans lui, à Montréal.
Ce qui est remarquable c’est que malgré sa condition, elle a décidé de devenir femme d’affaires. Elle a acheté un dépanneur. Elle commença sa nouvelle carrière accompagnée de Ginette et moi! Vingt-huit jours plus tard, elle accoucha de Francine. Dans ce temps-là, les femmes demeuraient presque une semaine à l’hôpital. Deux jours à l’hôpital suffisaient pour Huguette, car elle devait assumer ses responsabilités commerciales! Les heures d’opération du dépanneur à ce temps étaient de six heures le matin à minuit, sept jours semaine! Nous vivions à l’arrière du magasin. Il y avait trois chambres à coucher, une pour mes parents, une pour moi et mes soeurs (trois petits bonhommes couchés dans le même lit) et une chambre qui servait d’entrepôt pour le dépanneur!
Peu de temps après, je suis né. Un an plus tard, la famille est déménagée à Valleyfield et ensuite à Ville-Lasalle, car Eugène opérait une grue dans la construction de la voie maritime du Saint-Laurent. En 1958, Ginette a fait son apparition. Un an plus tard, alors qu’Huguette était enceinte de huit mois avec son troisième enfant, elle a décidé de retourner en Ontario et de s’installer dans le village où elle est née et a grandi, le village de Warren. Eugène travaillait au Labrador et elle s’ennuyait sans lui, à Montréal.
Ce qui est remarquable c’est que malgré sa condition, elle a décidé de devenir femme d’affaires. Elle a acheté un dépanneur. Elle commença sa nouvelle carrière accompagnée de Ginette et moi! Vingt-huit jours plus tard, elle accoucha de Francine. Dans ce temps-là, les femmes demeuraient presque une semaine à l’hôpital. Deux jours à l’hôpital suffisaient pour Huguette, car elle devait assumer ses responsabilités commerciales! Les heures d’opération du dépanneur à ce temps étaient de six heures le matin à minuit, sept jours semaine! Nous vivions à l’arrière du magasin. Il y avait trois chambres à coucher, une pour mes parents, une pour moi et mes soeurs (trois petits bonhommes couchés dans le même lit) et une chambre qui servait d’entrepôt pour le dépanneur!
Ce commerce est devenu une réussite. Eugène a donc décidé de quitter son emploi pour venir travailler avec Huguette. En raison de la détermination de mes parents, du travail acharné et du sens des affaires, l’entreprise a grandi. C’est à ce moment-là qu’ils ont construit un autre magasin, qui était une épicerie, magasin, boucherie. L’ouverture officielle du nouvel édifice était en 1966 et le commerce était situé de l’autre côté d’une petite ruelle. En 1967, un petit nouveau s’annonce dans la famille qui a été nommé Patrick.
Au cours des cinq prochaines années, l’entreprise est devenue encore plus réussie. C’est alors qu’Eugène et Huguette décidèrent de construire un petit centre commercial dans lequel se trouvaient, l’épicerie, la boucherie, un magasin Sears, la Banque Royale et La Boutique Chez Huguette, une boutique de vêtements! Eugène exploitait l’épicerie tandis qu’Huguette était responsable de sa boutique. Les heures d’ouverture ont été modifiées. Les commerces étaient ouverts six jours sur sept, de 9 heures à 18 heures, sauf le vendredi soir, 21 heures.
Les commerces étaient une affaire de famille. Ils ont embauché la mère d’Huguette, Maria Fortin en tant que femme boucher. Avoir une femme boucher était très rare à cette époque. Nous avons tous grandi dans l’entreprise. Après l’école et le samedi, nous avions des tâches assignées. Huguette et Eugène estimaient qu’en faisant travailler les enfants au magasin, nous serions en mesure de développer de nombreuses compétences nécessaires dont nous aurions besoin plus tard dans la vie. Après les tâches, c’était les devoirs scolaires!
À 38 ans, Huguette donna naissance, à une autre petite fille, appelée Nathalie. C’était comme avoir deux familles: les enfants plus âgés étaient au secondaire et les plus jeunes à la maternelle et à la maison. Huguette a souvent dit que les deux derniers la gardaient jeune.
Huguette et Eugène encourageaient les enfants à obtenir une vie de professionnel, en obtenant un diplôme d’un collège ou d’une université. Cela a été accompli par tous les enfants et cela est dû à leur soutien et leur encouragement.
Les années ont été très bonnes pour Huguette et Eugène. Ils ont construit un chalet sur lac Murray, et ils ont voyagé dans différents pays. Huguette était très fière de ses petites- filles, Stéphanie et Véronique, surtout quand elles réussissaient une vente dans la boutique! Huguette adorait jouer aux cartes et autres jeux semblables. Elle était si ambitieuse qu’elle devait toujours gagner. Le seul temps qu’Huguette se fâchait vraiment était lorsqu’elle perdait aux cartes. “Nous étions tous des tricheurs lorsqu’elle perdait!”
Huguette pendant longtemps affirmait que la vie était très bonne pour elle et elle avait beaucoup de gens à aimer. Elle a également déclaré que pour obtenir de la chance et du succès, il faut travailler.
Les derniers jours de leur vie ont été très difficiles pour Eugène et Huguette. Un vol d’argent et de marchandises dans le magasin, les a découragé. Quelques années plus tard, Eugène souffrait d’un cancer. Huguette et les enfants ont décidé de prendre soin de lui à la maison. Ce furent des temps, très difficile, pour la famille. Eugène est mort dans sa maison, à Warren, le 20 janvier 1992. Il n’avait que 65 ans. Plus tard, Huguette est devenue aveugle et a dû subir de nombreuses opérations des yeux à Toronto. D’autres défis se sont présentés. Sa maison a été condamnée à cause d’une inondation et elle devait placer sa mère de 90 ans dans une maison de repos parce qu’Huguette était malade.
En mai 1994, Huguette célébra 35 de service à ses clients.
Le 15 février 1995, Huguette est morte d’une crise cardiaque à 61 ans. Le jour précédent, elle travaillait dans sa boutique. Elle est décédée quelques jours avant son quarantième anniversaire de mariage. Plusieurs disent qu’elle est morte d’un cœur brisé.
La lignée des femmes se continue car Huguette a eu trois filles, Ginette, Francine et Nathalie qui représentent la quatorzième génération, de mères en filles. Pascale Kastelein, la fille de Nathalie, est la quinzième fille, de mères en filles, de la lignée commencée en Nouvelle-France par Françoise Méry née en 1621.
Les commerces étaient une affaire de famille. Ils ont embauché la mère d’Huguette, Maria Fortin en tant que femme boucher. Avoir une femme boucher était très rare à cette époque. Nous avons tous grandi dans l’entreprise. Après l’école et le samedi, nous avions des tâches assignées. Huguette et Eugène estimaient qu’en faisant travailler les enfants au magasin, nous serions en mesure de développer de nombreuses compétences nécessaires dont nous aurions besoin plus tard dans la vie. Après les tâches, c’était les devoirs scolaires!
À 38 ans, Huguette donna naissance, à une autre petite fille, appelée Nathalie. C’était comme avoir deux familles: les enfants plus âgés étaient au secondaire et les plus jeunes à la maternelle et à la maison. Huguette a souvent dit que les deux derniers la gardaient jeune.
Huguette et Eugène encourageaient les enfants à obtenir une vie de professionnel, en obtenant un diplôme d’un collège ou d’une université. Cela a été accompli par tous les enfants et cela est dû à leur soutien et leur encouragement.
Les années ont été très bonnes pour Huguette et Eugène. Ils ont construit un chalet sur lac Murray, et ils ont voyagé dans différents pays. Huguette était très fière de ses petites- filles, Stéphanie et Véronique, surtout quand elles réussissaient une vente dans la boutique! Huguette adorait jouer aux cartes et autres jeux semblables. Elle était si ambitieuse qu’elle devait toujours gagner. Le seul temps qu’Huguette se fâchait vraiment était lorsqu’elle perdait aux cartes. “Nous étions tous des tricheurs lorsqu’elle perdait!”
Huguette pendant longtemps affirmait que la vie était très bonne pour elle et elle avait beaucoup de gens à aimer. Elle a également déclaré que pour obtenir de la chance et du succès, il faut travailler.
Les derniers jours de leur vie ont été très difficiles pour Eugène et Huguette. Un vol d’argent et de marchandises dans le magasin, les a découragé. Quelques années plus tard, Eugène souffrait d’un cancer. Huguette et les enfants ont décidé de prendre soin de lui à la maison. Ce furent des temps, très difficile, pour la famille. Eugène est mort dans sa maison, à Warren, le 20 janvier 1992. Il n’avait que 65 ans. Plus tard, Huguette est devenue aveugle et a dû subir de nombreuses opérations des yeux à Toronto. D’autres défis se sont présentés. Sa maison a été condamnée à cause d’une inondation et elle devait placer sa mère de 90 ans dans une maison de repos parce qu’Huguette était malade.
En mai 1994, Huguette célébra 35 de service à ses clients.
Le 15 février 1995, Huguette est morte d’une crise cardiaque à 61 ans. Le jour précédent, elle travaillait dans sa boutique. Elle est décédée quelques jours avant son quarantième anniversaire de mariage. Plusieurs disent qu’elle est morte d’un cœur brisé.
La lignée des femmes se continue car Huguette a eu trois filles, Ginette, Francine et Nathalie qui représentent la quatorzième génération, de mères en filles. Pascale Kastelein, la fille de Nathalie, est la quinzième fille, de mères en filles, de la lignée commencée en Nouvelle-France par Françoise Méry née en 1621.
La personne qui m’a le plus influencé dans ma vie est ma mère. Il ne faut pas penser à une mère traditionnelle qui besognait à la maison. Tout au contraire Huguette était par le geste une féministe, même si elle n’aurait jamais accepté qu’on l’appelle ainsi. D’un côté, elle était la mère qui portait ses cinq enfants jusqu’à l’âge d’un an. Et elle les a porté spirituellement longtemps après. Je pense au courage, à la détermination et à l’ambition de ma mère qui a 25 ans, avec deux jeunes enfants et enceinte de huit mois, avait décidé de s’acheter un commerce. Elle a trop travaillé, les heures étaient longues et elle se plaignait rarement. Elle a été ma première enseignante. Lorsque j’avais presque quatre ans, elle décida de me montrer mes prières et à compter. Elle avait compris que lors de crises d’adolescence, ses enfants avaient besoin d’appui. C’est lors d’une de mes crises, qu’elle m’avait fait comprendre, en me démontrant d’exemples personnels, que dans la vie l’on devait avoir du courage et de l’ambition.
Lorsque nous sommes devenus adultes, ma mère avait vite compris que son travail était accompli, elle se retirait de notre vie et nous laissait voler de nos propres ailes. Elle nous conseillait si l’on lui demandait, mais elle ne se mêlait pas de nos choix, ni de nos décisions. Ma mère avait une croyance personnelle en Dieu. Elle priait tous les jours, mais refusait de participer à des cérémonies idolâtriques, comme était la pratique courante pour certains.
Quelques mois avant sa mort, elle m’avait confié qu’elle avait eu une bonne vie, qu’elle avait beaucoup aimé notre père et nous ses enfants et qu’elle était prête à partir. Elle ne voulait pas mourir vieille et elle ne voulait pas mourir d’un cancer. Les années précédant sa mort avaient été difficiles; elle qui adorait lire était devenue aveugle, elle qui aimait passionnément notre père était veuve, elle qui était sédentaire devait quitter sa maison ruinée à cause d’inondations, elle qui avait besogné dans le commerce, luttait contre une économie à la baisse, elle qui aurait voulu jouir de la vie, était malade et prenait soin de sa mère âgée. En somme, elle voulait nous quitter avec le moins de soucis et le moins de problèmes.
Ma mère est décédée subitement à l’âge de 61 ans. Plusieurs pensaient que sa mort aurait été pour moi une tragédie. C’était triste, mais elle m’avait préparé à son départ et je me réconforte avec le fait qu’elle ne souffre plus. Je pense à elle presque à tous les jours et parfois je m’imagine des scénarios au conditionnel: “Si elle avait vécu, elle ferait…” “ Si elle avait vu mes petits-enfants”. Elle est décédée quelques jours avant son anniversaire de mariage. Je sais qu’elle est avec des gens qu’elle a bien aimés!
Pour souligner les contributions d’Eugène et d’Huguette à la communauté le Conseil de la municipalité de Ratter et Dunnet a nommé l’avenue Bérubé, dans le village de Warren, Ontario.
Lorsque nous sommes devenus adultes, ma mère avait vite compris que son travail était accompli, elle se retirait de notre vie et nous laissait voler de nos propres ailes. Elle nous conseillait si l’on lui demandait, mais elle ne se mêlait pas de nos choix, ni de nos décisions. Ma mère avait une croyance personnelle en Dieu. Elle priait tous les jours, mais refusait de participer à des cérémonies idolâtriques, comme était la pratique courante pour certains.
Quelques mois avant sa mort, elle m’avait confié qu’elle avait eu une bonne vie, qu’elle avait beaucoup aimé notre père et nous ses enfants et qu’elle était prête à partir. Elle ne voulait pas mourir vieille et elle ne voulait pas mourir d’un cancer. Les années précédant sa mort avaient été difficiles; elle qui adorait lire était devenue aveugle, elle qui aimait passionnément notre père était veuve, elle qui était sédentaire devait quitter sa maison ruinée à cause d’inondations, elle qui avait besogné dans le commerce, luttait contre une économie à la baisse, elle qui aurait voulu jouir de la vie, était malade et prenait soin de sa mère âgée. En somme, elle voulait nous quitter avec le moins de soucis et le moins de problèmes.
Ma mère est décédée subitement à l’âge de 61 ans. Plusieurs pensaient que sa mort aurait été pour moi une tragédie. C’était triste, mais elle m’avait préparé à son départ et je me réconforte avec le fait qu’elle ne souffre plus. Je pense à elle presque à tous les jours et parfois je m’imagine des scénarios au conditionnel: “Si elle avait vécu, elle ferait…” “ Si elle avait vu mes petits-enfants”. Elle est décédée quelques jours avant son anniversaire de mariage. Je sais qu’elle est avec des gens qu’elle a bien aimés!
Pour souligner les contributions d’Eugène et d’Huguette à la communauté le Conseil de la municipalité de Ratter et Dunnet a nommé l’avenue Bérubé, dans le village de Warren, Ontario.
22 juin 2017
Les Coureurs de bois, Jacques Hertel et Nicolas Marsolet.
par Robert Bérubé
Jacques Hertel (1603-1651)Jacques Hertel de la Fresnière est le fils de Nicolas Hertel et de Jeanne Miriot. Il est né à Fécamp, en Normandie. Nous ne connaissons pas sa date de naissance mais certains prétendent qu’il serait né en 1603. Recruté par Samuel de Champlain, il arrive à Québec en 1626, en tant que soldat. Nous n’avons aucune preuve de ce fait, ce qui pousse certains à avancer qu’il était peut-être au pays dès 1615.
Lors de l’occupation anglaise des frères Kirke, de 1629 à 1632, Jacques Hertel vivait avec les Algonquins. En 1633, avec l’aide des tribus amérindiennes, Jacques Hertel apporte aux colons un secours essentiel à la survie des Français vivant sur les côtes du Saint-Laurent. Il rend d’importants services dans ses relations entre les Français et les Autochtones en tant qu’interprète et médiateur. Il a aussi été truchement pour les Jésuites en 1633.
Sans doute pour le gratifier de sa collaboration, la Compagnie des Cent-Associés, lui octroya le 16 décembre 1633 une terre de 200 arpents à Trois-Rivières. Jacques Hertel fut un des premiers habitants et colon de Trois-Rivières. Le 5 avril 1644, Jacques de La Ferté, abbé de Sainte Madeleine, lui concède une terre connue sous le nom de fief Hertel. De 1647 à 1648, Jacques Hertel est syndic des «Habitants».
Le 23 août 1641, il épousa Marie Marguerie...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/06/22/jacques-hertel-et-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois-jacques-hertel-and-nicolas-marsolet-coureurs-de-bois/
Jacques Hertel (1603-1651)Jacques Hertel de la Fresnière est le fils de Nicolas Hertel et de Jeanne Miriot. Il est né à Fécamp, en Normandie. Nous ne connaissons pas sa date de naissance mais certains prétendent qu’il serait né en 1603. Recruté par Samuel de Champlain, il arrive à Québec en 1626, en tant que soldat. Nous n’avons aucune preuve de ce fait, ce qui pousse certains à avancer qu’il était peut-être au pays dès 1615.
Lors de l’occupation anglaise des frères Kirke, de 1629 à 1632, Jacques Hertel vivait avec les Algonquins. En 1633, avec l’aide des tribus amérindiennes, Jacques Hertel apporte aux colons un secours essentiel à la survie des Français vivant sur les côtes du Saint-Laurent. Il rend d’importants services dans ses relations entre les Français et les Autochtones en tant qu’interprète et médiateur. Il a aussi été truchement pour les Jésuites en 1633.
Sans doute pour le gratifier de sa collaboration, la Compagnie des Cent-Associés, lui octroya le 16 décembre 1633 une terre de 200 arpents à Trois-Rivières. Jacques Hertel fut un des premiers habitants et colon de Trois-Rivières. Le 5 avril 1644, Jacques de La Ferté, abbé de Sainte Madeleine, lui concède une terre connue sous le nom de fief Hertel. De 1647 à 1648, Jacques Hertel est syndic des «Habitants».
Le 23 août 1641, il épousa Marie Marguerie...
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22 juillet 2017
Mathilde de Flandre, une ancêtre royale.
par Robert Bérubé
Un jeune membre de la famille me demanda si nous avions des ancêtres royaux et si j’étais pour écrire au sujet de ses anciens, dans un de mes textes. Étant donné que la plupart des gens parlent presque toujours de Charlemagne, de Rollon (Rolf) ou de Guillaume le Conquérant comme aînés des dynasties, j’ai décidé de partager la vie d’une femme, Mathilde princesse de Flandre, duchesse de Normandie et reine consort d’Angleterre.
La raison pour laquelle j’ai choisi Mathilde de Flandre en tant que personnage historique et royal à vous présenter c’est qu’elle était une femme puissante et intelligente. Elle a régné en Normandie et en Angleterre pendant les absences de Guillaume le Conquérant. Elle a été la première Reine d’Angleterre. ...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/07/21/mathilde-de-flandre-une-ancetre-royale-mathilde-de-flandre-a-royal-ancestor/
Un jeune membre de la famille me demanda si nous avions des ancêtres royaux et si j’étais pour écrire au sujet de ses anciens, dans un de mes textes. Étant donné que la plupart des gens parlent presque toujours de Charlemagne, de Rollon (Rolf) ou de Guillaume le Conquérant comme aînés des dynasties, j’ai décidé de partager la vie d’une femme, Mathilde princesse de Flandre, duchesse de Normandie et reine consort d’Angleterre.
La raison pour laquelle j’ai choisi Mathilde de Flandre en tant que personnage historique et royal à vous présenter c’est qu’elle était une femme puissante et intelligente. Elle a régné en Normandie et en Angleterre pendant les absences de Guillaume le Conquérant. Elle a été la première Reine d’Angleterre. ...
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27 juillet 2017
1755: Alexis Chenette : Le dernier des Acadiens.
par Robert Bérubé
J’affirme que lorsqu’on a un certain succès à obtenir des résultats en généalogie c’est parce que nous sommes debout sur les épaules de géants! Un de mes géants est monsieur Joseph Chenette de la Floride qui depuis des années, se sacrifie corps et âme à découvrir la biographie d’Alexis Chenette. Je le remercie de son dévouement et j’admire son zèle!
Lorsque j’étais très jeune ma mère me parlait d’un événement historique sérieux qui avait bouleversé plusieurs membres de notre famille. Elle appelait cette catastrophe la déportation des Acadiens. Maman mentionnait aussi qu’un des ancêtres déportés s’appelait Alexis Chenette. Cinquante ans plus tard, je constate que j’ai plusieurs ancêtres qui ont été prisonniers de ce que certains nomment “Le Grand Dérangement”. Ayant fait plusieurs découvertes au sujet des souffrances, des défis et des malheurs qu’ont éprouvés mes ancêtres Acadiens, je trouve que déportation et dérangement ne sont pas des termes assez justes ou assez forts pour décrire ce séisme humain. Des mots plus exacts et pertinents seraient des crimes contre l’humanité ou bien un génocide. Les politiciens ...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/07/27/1755-alexis-chenette-le-dernier-des-acadiens-1755-alexis-chenette-the-last-of-the-acadians/
J’affirme que lorsqu’on a un certain succès à obtenir des résultats en généalogie c’est parce que nous sommes debout sur les épaules de géants! Un de mes géants est monsieur Joseph Chenette de la Floride qui depuis des années, se sacrifie corps et âme à découvrir la biographie d’Alexis Chenette. Je le remercie de son dévouement et j’admire son zèle!
Lorsque j’étais très jeune ma mère me parlait d’un événement historique sérieux qui avait bouleversé plusieurs membres de notre famille. Elle appelait cette catastrophe la déportation des Acadiens. Maman mentionnait aussi qu’un des ancêtres déportés s’appelait Alexis Chenette. Cinquante ans plus tard, je constate que j’ai plusieurs ancêtres qui ont été prisonniers de ce que certains nomment “Le Grand Dérangement”. Ayant fait plusieurs découvertes au sujet des souffrances, des défis et des malheurs qu’ont éprouvés mes ancêtres Acadiens, je trouve que déportation et dérangement ne sont pas des termes assez justes ou assez forts pour décrire ce séisme humain. Des mots plus exacts et pertinents seraient des crimes contre l’humanité ou bien un génocide. Les politiciens ...
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4 août 2017
Françoise Garnier: Européenne.
par Robert Bérubé
Cette semaine je parle de Françoise Garnier. Cette migrante à la Nouvelle-France est l’ancêtre de plusieurs Québécois(es), Canadiens (nes) et Américains (nes). Son histoire devient importante car plusieurs personnes ont fabulé au sujet des ses origines! La chose la plus frustrante pour ceux qui font des recherches généalogiques sérieuses c’est de voir certaines personnes créer des biographies fictives, sans fondement. Encore pire, c’est lorsque ces personnes sont confrontées à la réalité avec des preuves à l’appui et ils persistent à promouvoir leurs fausses réalités!
Dans la famille, nous avons deux ancêtres Amérindiennes. Du côté de mon père Eugène Bérubé, nous avons sa grand-mère Marguerite Blain qui assure le status d’Algonquin à ceux qui en ont fait demande. Elle est une descendante de Marie Mite8ameg8ke, notre aïeule algonquine! Du côté de ma mère Huguette Marion, nous avons Anne Ouestnorourest dite Petitous, de la région de l’Acadie.
Cependant, je retrouve dans la généalogie de certains cousins et cousines plusieurs personnes identifiées comme étant Amérindiens et Amérindiennes ou Métis. Je vous informe que les Belhumeur, Jeanne Aubois, Radegonde Lambert, les soeurs Françoise et Marguerite Langlois, Catherine Pillard et finalement Françoise Garnier (Grenier) sont Européens! Ils ne sont ni Amérindiens, ni Métis!
Ce que je trouve le plus triste c’est que certaines personnes ont payé de belles sommes d’argent pour faire découvrir des ancêtres Amérindiens et l’information est pourrie! Pour certains le commerce de fausses informations est très lucratif!
Des historiens et généalogistes informés ont écrit des articles justes et informatifs prouvant le fait que Françoise Garnier est Européenne. En particulier Madame Dominique Ritchot a écrit un très bon article (en anglais) bien recherché dans lequel elle prouve sans équivoque ce fait. Vous pouvez le consulter à : http://vraifauxgenealogie.blogspot.ca/2014/11/the-myth-of-francoise-garnier-grenier.html.
Les résultats de tests ADN prouvent que Françoise Garnier est Européenne. Malgré ceci, il y a des gens qui persistent encore à dire qu’elle est Amérindienne. Certains affirment que les tests A.D.N. sont fautifs, que les chercheurs et les historiens sont racistes, ou bien qu’ils et elles exercent une discrimination...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/08/05/francoise-garnier-europeenne-francoise-garnier-european/
10 août 2017
Pierre Renaud dit Canard: Entrepreneur et Maître-Maçon.
Dans notre histoire, plusieurs de nos ancêtres ont été oubliés et on ne reconnaît pas leurs talents et leurs contributions à la société du temps qui deviendra notre histoire!
Pierre Renaud dit Canard est né le 3 octobre 1699 à Gros Pin faisant partie aujourd’hui de la ville de Charlesbourg. Il a été baptisé le même jour à Saint Charles de Charlesbourg. Il est le fils de Michel Renaud dit Canard et de Marie Renée Réaume.
Le 21 février 1729, à l’Ange Gardien, il épousa Marie Catherine Gariépy, fille de Louis Gariépy et de Catherine Aubert. Marie Catherine est née et a été baptisée le 4 février 1705, à l’Ange-Gardien.
Les ancêtres de Pierre Renaud dit Canard en Nouvelle France sont les personnes nommées ci-dessous. ...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/08/10/pierre-renaud-dit-canard-entrepreneur-et-maitre-macon-pierre-renaud-dit-canard-building-contractor-and-master-mason/
Pierre Renaud dit Canard est né le 3 octobre 1699 à Gros Pin faisant partie aujourd’hui de la ville de Charlesbourg. Il a été baptisé le même jour à Saint Charles de Charlesbourg. Il est le fils de Michel Renaud dit Canard et de Marie Renée Réaume.
Le 21 février 1729, à l’Ange Gardien, il épousa Marie Catherine Gariépy, fille de Louis Gariépy et de Catherine Aubert. Marie Catherine est née et a été baptisée le 4 février 1705, à l’Ange-Gardien.
Les ancêtres de Pierre Renaud dit Canard en Nouvelle France sont les personnes nommées ci-dessous. ...
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17 août 2017
Marie Pichon imprimeure… et ses conjoints Philippe Gaultier et Charles Sevestre, imprimeurs!
Philippe Gaultier est né vers 1592 à Clermont-Ferrand. Il est le fils de Thibault Gaultier et d’Anne Curier.
Le 10 juin 1618, à Saint-Sulpice de Paris, il épousa Marie Pichon.
Marie Pichon est née vers 1598, à Saint Germain de Paris. Elle est la fille de Philippe Pichon et de Médarde Vacquemoulin. Philipe épousa Médarde Vacquemoulin, le 28 décembre 1588, à Paris. Philippe Pichon est un maître tourneur en bois.
Philippe Gaultier et Marie Pichon sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint(e)
Guillaume dit Lachenaye1618? (1622) Saint Étienne du Mont, Paris19 octobre 1648 Québec26 juillet 1657 QuébecEsther De Lambour (Lafeuille)
Claude22 déc. 1623 Saint Étienne du Mont, Paris
Catherine8 juillet 1626 Saint Étienne du Mont, Paris13 mai 1638 QuébecAprès le 3 août 1702 QuébecDenis Duquet
Charles dit Boisverdun2 octobre 1628 Saint Étienne du Mont, Paris1 août 1656 Québec29 février 1703 Sainte Foy (ou le 9)Catherine Camus (Le Camus)
JeanLe 5 octobre 1630Philippe Gaultier est un maître imprimeur à Paris. En novembre 1612, il avait été reçu apprenti à Paris. Le 27 mai 1618, il demeure à l’Île du Palais, rue Traversante. Il devient maître imprimeur le 9 janvier 1625. Il tient boutique rue des Amandiers, à l’enseigne du Pélican, ensuite sur le Pont Neuf, du Côté des Augustins et en 1631 au Palais...
Pour la suite, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/08/17/marie-pichon-imprimeure-et-ses-conjoints-philippe-gaultier-et-charles-sevestre-imprimeurs-marie-pichon-a-family-of-printers-and-publishers/
Le 10 juin 1618, à Saint-Sulpice de Paris, il épousa Marie Pichon.
Marie Pichon est née vers 1598, à Saint Germain de Paris. Elle est la fille de Philippe Pichon et de Médarde Vacquemoulin. Philipe épousa Médarde Vacquemoulin, le 28 décembre 1588, à Paris. Philippe Pichon est un maître tourneur en bois.
Philippe Gaultier et Marie Pichon sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint(e)
Guillaume dit Lachenaye1618? (1622) Saint Étienne du Mont, Paris19 octobre 1648 Québec26 juillet 1657 QuébecEsther De Lambour (Lafeuille)
Claude22 déc. 1623 Saint Étienne du Mont, Paris
Catherine8 juillet 1626 Saint Étienne du Mont, Paris13 mai 1638 QuébecAprès le 3 août 1702 QuébecDenis Duquet
Charles dit Boisverdun2 octobre 1628 Saint Étienne du Mont, Paris1 août 1656 Québec29 février 1703 Sainte Foy (ou le 9)Catherine Camus (Le Camus)
JeanLe 5 octobre 1630Philippe Gaultier est un maître imprimeur à Paris. En novembre 1612, il avait été reçu apprenti à Paris. Le 27 mai 1618, il demeure à l’Île du Palais, rue Traversante. Il devient maître imprimeur le 9 janvier 1625. Il tient boutique rue des Amandiers, à l’enseigne du Pélican, ensuite sur le Pont Neuf, du Côté des Augustins et en 1631 au Palais...
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31 août 2017
Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond): Maître sculpteur
par Robert Bérubé
Cette semaine, je vous présente un ancêtre talentueux dans le domaine de la sculpture et de l’art Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond)
Jan Jacques Bloem est né vers 1688, dans la paroisse de Sainte-Catherine à Bruxelles, en Belgique. Il est le fils de Luc Jacquiés et de Barbe Segris (Seygris). Il est aussi connu sous le nom de Jean Jacquiés dit Leblond.
Jean arrive en Nouvelle-France vers 1712. Il épousa Catherine (Chrétienne) Guillemot (Lalande), le 24 novembre 1715 à Montréal. Catherine est la fille de Marie Madeleine Dupont et de François Guillemot (Lalande). Catherine est née le 28 septembre 1695 à Montréal et elle a été baptisée le lendemain.
Jean et Catherine sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Agnès5 août 1720 Trois-Rivières23 janvier 1746 Varennes5 janvier 1770 VarennesLouis Mongeau
Michelle18 novembre 1722Trois-Rivières
8 avril 1723 Trois-Rivières
Geneviève8 mars 1724 Trois-Rivières21 janvier 1748 L’Assomption22, 23 juin 1803 L’AssomptionPierre Marsan (Lapierre)Au 17e siècle et au début du 18e, les communautés religieuses et les citoyens d’importance de la Nouvelle-France importaient des sculptures d’Europe. Un tabernacle commandé pour l’Hôtel-Dieu de Québec, en 1704, est arrivé au pays, 12 ans plus tard! Pour répondre aux besoins des communautés qui fondaient des paroisses et construisaient des chapelles, il fut décidé d’inviter des sculpteurs à venir s’établir dans la colonie.
Les sculpteurs d’Europe, les plus connus en Nouvelle-France sont Denis Mallet d’Alençon, Charles Chabouli de Saint-Rémi de Troyes et Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond), notre ancêtre de Bruxelles. Ces sculpteurs répondent aux besoins d’une communauté en émergence, et ils instaurent un système d’apprentissage dont le but est de former des sculpteurs nés en Nouvelle-France. Parmi les sculpteurs nés en terre d’Amérique, il y a Noël et Pierre-Noël Levasseur qui ont établi des liens avec Jacquiès dit Leblond et autres artisans...
....
Voici la lignée de Jan Jacquiés dit Bloem à moi (Robert Bérubé)
Jean Jacquiés fit Leblond (1688-1723)
Geneviève Jacques (1724-1803)
Marie des Anges Marsan (dit Lapierre) (1763-1840)
Joseph Venne (1791- )
Éloïse Venne (1819-1872)
Israël Lepage (1846-1925)
Célina Lepage (1866-1951
Maria Fortin (1903-1999)
Huguette Marion (1933-1995)
Robert Bérubé
Pour lire l'article au complet, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/08/31/jan-jacques-bloem-jean-jacquies-dit-leblond-maitre-sculpteur-jan-jacques-bloem-jean-jacquies-dit-leblond-master-sculptor/
Cette semaine, je vous présente un ancêtre talentueux dans le domaine de la sculpture et de l’art Jan Jacques Bloem. (Jean Jacquiés dit Leblond)
Jan Jacques Bloem est né vers 1688, dans la paroisse de Sainte-Catherine à Bruxelles, en Belgique. Il est le fils de Luc Jacquiés et de Barbe Segris (Seygris). Il est aussi connu sous le nom de Jean Jacquiés dit Leblond.
Jean arrive en Nouvelle-France vers 1712. Il épousa Catherine (Chrétienne) Guillemot (Lalande), le 24 novembre 1715 à Montréal. Catherine est la fille de Marie Madeleine Dupont et de François Guillemot (Lalande). Catherine est née le 28 septembre 1695 à Montréal et elle a été baptisée le lendemain.
Jean et Catherine sont parents des enfants suivants:
NomNaissanceMariageDécèsConjoint
Agnès5 août 1720 Trois-Rivières23 janvier 1746 Varennes5 janvier 1770 VarennesLouis Mongeau
Michelle18 novembre 1722Trois-Rivières
8 avril 1723 Trois-Rivières
Geneviève8 mars 1724 Trois-Rivières21 janvier 1748 L’Assomption22, 23 juin 1803 L’AssomptionPierre Marsan (Lapierre)Au 17e siècle et au début du 18e, les communautés religieuses et les citoyens d’importance de la Nouvelle-France importaient des sculptures d’Europe. Un tabernacle commandé pour l’Hôtel-Dieu de Québec, en 1704, est arrivé au pays, 12 ans plus tard! Pour répondre aux besoins des communautés qui fondaient des paroisses et construisaient des chapelles, il fut décidé d’inviter des sculpteurs à venir s’établir dans la colonie.
Les sculpteurs d’Europe, les plus connus en Nouvelle-France sont Denis Mallet d’Alençon, Charles Chabouli de Saint-Rémi de Troyes et Jan Jacques Bloem (Jean Jacquiés dit Leblond), notre ancêtre de Bruxelles. Ces sculpteurs répondent aux besoins d’une communauté en émergence, et ils instaurent un système d’apprentissage dont le but est de former des sculpteurs nés en Nouvelle-France. Parmi les sculpteurs nés en terre d’Amérique, il y a Noël et Pierre-Noël Levasseur qui ont établi des liens avec Jacquiès dit Leblond et autres artisans...
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Voici la lignée de Jan Jacquiés dit Bloem à moi (Robert Bérubé)
Jean Jacquiés fit Leblond (1688-1723)
Geneviève Jacques (1724-1803)
Marie des Anges Marsan (dit Lapierre) (1763-1840)
Joseph Venne (1791- )
Éloïse Venne (1819-1872)
Israël Lepage (1846-1925)
Célina Lepage (1866-1951
Maria Fortin (1903-1999)
Huguette Marion (1933-1995)
Robert Bérubé
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08 septembre 2017
Le 13 novembre 1689 : Le massacre de Lachenaie.
par Robert Bérubé
Préambule au massacre...
Voici un résumé très simplifié qui sert de préambule pour comprendre le massacre.
Lorsque les Français arrivent sur le territoire d’Amérique, les Iroquois sont organisés en Confédération des Cinq-Nations : les tribus des Agniers (Mohawks), celle des Onneyouts (Oneida), des Onontagués (Onondaga), des Goyogouins (Cayugas) et les Tsonnontouans (Senecas).
Il y eut des conflits dès le début entre les Français alliés aux Algonquins et Hurons contre les Iroquois alliés aux Anglais et aux Hollandais. Pour les Européens, le but c’était l’économie. Est-ce que ce serait la France, l’Angleterre, ou la Hollande qui obtiendrait le plus de peaux de castors pour vendre en Europe. Qui contrôlerait le marché? Quel roi deviendrait le plus riche?
Les Européens se sont alliés à des tribus Amérindiennes durant les conflits afin d’obtenir un gain économique. Sans cette aide, ils n’auraient pu assumer le contrôle du marché des peaux de castors.
Il faut se rappeler que les Iroquois de leur côté voulait intégrer les tribus Algonquines, Huronnes et autres à leur nation car leur peuple avait été décimé par des maladies apportées de l’Europe.
Il faut dire et admettre qu’une paix existait entre les Iroquois et les Français depuis 1667.
Cette paix fut brisée par les Français en 1684, lorsque...
...Voici la lignée de Suzanne Bedford à moi (Robert Bérubé)
Suzanne Bedford (1631-1689)
Anne Hubou (1658-1728)
Marie Anne Sauvageau (1679-1736)
Marie Anne Bouchard (1706-1779)
Madeleine Boudria (1738-1762)
Pierre Jolivet (Lepine) (1758-1807)
Geneviève Jolivet (Lepine) (1784-1815)
Angélique (Adélaïde) Perrier (1806-1865)
Olive Labrosse (Raymond) (1827-1912)
Cyriac Marion (1862-1949)
Thomas Marion (1895-1982)
Huguette Marion (1933-1995)
Robert Bérubé
Pour lire l'article au complet, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/09/08/le-13-novembre-1689-le-massacre-de-lachenaie-november-13-1689-the-lachenaie-massacre/
Préambule au massacre...
Voici un résumé très simplifié qui sert de préambule pour comprendre le massacre.
Lorsque les Français arrivent sur le territoire d’Amérique, les Iroquois sont organisés en Confédération des Cinq-Nations : les tribus des Agniers (Mohawks), celle des Onneyouts (Oneida), des Onontagués (Onondaga), des Goyogouins (Cayugas) et les Tsonnontouans (Senecas).
Il y eut des conflits dès le début entre les Français alliés aux Algonquins et Hurons contre les Iroquois alliés aux Anglais et aux Hollandais. Pour les Européens, le but c’était l’économie. Est-ce que ce serait la France, l’Angleterre, ou la Hollande qui obtiendrait le plus de peaux de castors pour vendre en Europe. Qui contrôlerait le marché? Quel roi deviendrait le plus riche?
Les Européens se sont alliés à des tribus Amérindiennes durant les conflits afin d’obtenir un gain économique. Sans cette aide, ils n’auraient pu assumer le contrôle du marché des peaux de castors.
Il faut se rappeler que les Iroquois de leur côté voulait intégrer les tribus Algonquines, Huronnes et autres à leur nation car leur peuple avait été décimé par des maladies apportées de l’Europe.
Il faut dire et admettre qu’une paix existait entre les Iroquois et les Français depuis 1667.
Cette paix fut brisée par les Français en 1684, lorsque...
...Voici la lignée de Suzanne Bedford à moi (Robert Bérubé)
Suzanne Bedford (1631-1689)
Anne Hubou (1658-1728)
Marie Anne Sauvageau (1679-1736)
Marie Anne Bouchard (1706-1779)
Madeleine Boudria (1738-1762)
Pierre Jolivet (Lepine) (1758-1807)
Geneviève Jolivet (Lepine) (1784-1815)
Angélique (Adélaïde) Perrier (1806-1865)
Olive Labrosse (Raymond) (1827-1912)
Cyriac Marion (1862-1949)
Thomas Marion (1895-1982)
Huguette Marion (1933-1995)
Robert Bérubé
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https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/09/08/le-13-novembre-1689-le-massacre-de-lachenaie-november-13-1689-the-lachenaie-massacre/
03 novembre 2017
Reconstruire l’histoire à l’aide de photos et de tableaux!
Reconstruire l’histoire à l’aide de photos et de tableaux!
par Robert Bérubé
J’ai toujours aimé les vieilles photos. Surtout lorsque mes grands-parents, mes parents, des tantes ou des oncles pouvaient identifier les gens dans la reproduction. Ces prises du passé révélaient beaucoup surtout lorsque les personnes dans les images étaient connus intimement. C’est à cause des représentations que j’ai découvert certaines réalités de la vie de mes ancêtres. C’est aussi à travers ces images que j’ai appris à aimer des gens décédés longtemps avant ma naissance.
Il y a trois raisons qui me poussent à parler de vieilles photos cette semaine. La première c’est de partager certains conseils. En plus, j’aimerais bien parler un peu au sujet de certains concepts prédominant retrouvés à travers les années. Finalement, je recherche certaines photos d’ancêtres particuliers et peut-être une ou un des lecteurs trouvera et partagera certaines images en leur possession
Partie A: Les conseils...
Pour lire l'article au complet, cliquez sur le lien suivant:
https://robertberubeblog.wordpress.com/2017/11/03/reconstruire-lhistoire-a-laide-de-photos-et-de-tableaux-reconstructing-history-with-pictures/
par Robert Bérubé
J’ai toujours aimé les vieilles photos. Surtout lorsque mes grands-parents, mes parents, des tantes ou des oncles pouvaient identifier les gens dans la reproduction. Ces prises du passé révélaient beaucoup surtout lorsque les personnes dans les images étaient connus intimement. C’est à cause des représentations que j’ai découvert certaines réalités de la vie de mes ancêtres. C’est aussi à travers ces images que j’ai appris à aimer des gens décédés longtemps avant ma naissance.
Il y a trois raisons qui me poussent à parler de vieilles photos cette semaine. La première c’est de partager certains conseils. En plus, j’aimerais bien parler un peu au sujet de certains concepts prédominant retrouvés à travers les années. Finalement, je recherche certaines photos d’ancêtres particuliers et peut-être une ou un des lecteurs trouvera et partagera certaines images en leur possession
Partie A: Les conseils...
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