GÉNÉALOGIE DES FAMILLES DE STURGEON FALLS ET DE CACHE BAY

Situé aux abords de la rivière Sturgeon, le territoire de l’actuelle ville de Sturgeon Falls a uniquement été visité, jusqu’au milieu du 19e siècle, par les autochtones du Nipissing, les voyageurs et les missionnaires. Toutefois, en 1847, le père Hanipaux y a érigé une petite chapelle très rudimentaire. Puis, l’année suivante, la Compagnie de la baie d’Hudson y a construit un poste de traite des fourrures. En 1880, la construction du chemin de fer reliant North Bay et Sudbury a contribué aux véritables débuts de Sturgeon Falls. De plus, la force hydraulique des chutes a été un atout considérable pour l’essor de la localité où un barrage et une scierie ont été érigés. Référence: http://www.rpfo.ca/fr/Sturgeon-Falls_280/Sturgeon-Falls_590
La Société historique du Nouvel-Ontario, Sudbury Ontario a publié, en 1946, l'Histoire de Sturgeon Falls.
La Société historique du Nouvel-Ontario, Sudbury Ontario a publié, en 1946, l'Histoire de Sturgeon Falls.
Jos Michaud, un pionnier de Sturgeon Falls, surnommé "le père des colons"!

Jos Michaud arrive à Sturgeon Falls en 1882-1883. Son souvenir est presque aussi lointain que la fondation de Sturgeon Falls! C'est en 1663 que son aïeul, Pierre Michaud, quitte "Michaut", commune du département de Saône-et-Loire en France, pour venir au Canada. C'est à Kamouraska que ses descendants s'établissent. Quand les travaux de construction du chemin de fer débutent en 1878, Joseph s'engage comme commis au service de la comptabilité de la compagnie du chemin de fer Pacifique-Canadien. À mesure que la construction de la voie ferrée progresse, les quartiers généraux sont transférés de Sturgeon Falls à la Rivière-Veuve puis à Sudbury et à Biscotasing. C'est à cet endroit qu'il signe une entente avec Émile Lamontagne pour l'achat d'un terrain à Sturgeon Falls. Une cabane de bois rond fut construite dans laquelle on aménage un magasin, ce qui va devenir le futur Michaud-Levesque. Joseph Michaud avait gardé son magasin à Biscotasing et Émile Lamontagne assurait la gérance du nouveau magasin. Le commerce à Biscotasing n'étant pas trop prospère, Joseph Michaud décide, à l'automne de 1886, de venir s'établir à Sturgeon Falls.
Le 26 mars 1886, Émile Lamontagne abondonne son association avec Joseph Michaud et c'est Louis-Arthur Gauthier qui prend la relève. La nouvelle compagnie prit le nom de Joseph Michaud & Cie. Ce fut une association de courte durée puisqu'en 1887, Gauthier quitte Sturgeon Falls pour les États-Unis. Le 03 novembre 1887, Joseph Michaud a un nouvel associé, George Levesque. L'entreprise Michaud & Levesque est née. C'est en 1912 que le nom est donné officiellement.
Georges Levesque, nouvel associé de Joseph Michaud
Georges Lévesque est né à Rivière-Ouelle, au Québec, en 1857. En 1887, il se joint à Joseph Michaud pour fonder le magasin Michaud & Levesque à Sturgeon Falls. Pendant plus de cent ans, le magasin a offert des services et des marchandises allant de l'épicerie à l'essence, des outils à la restauration. À un certain moment, Michaud & Levesque possédait même son propre bateau, le Queen, qui faisait la livraison de l'épicerie à divers endroits sur le lac Nipissing et qui transportait les touristes.
Article tiré du site http://images.ourontario.ca/NipissingOuest/2281423/data
Le 26 mars 1886, Émile Lamontagne abondonne son association avec Joseph Michaud et c'est Louis-Arthur Gauthier qui prend la relève. La nouvelle compagnie prit le nom de Joseph Michaud & Cie. Ce fut une association de courte durée puisqu'en 1887, Gauthier quitte Sturgeon Falls pour les États-Unis. Le 03 novembre 1887, Joseph Michaud a un nouvel associé, George Levesque. L'entreprise Michaud & Levesque est née. C'est en 1912 que le nom est donné officiellement.
Georges Levesque, nouvel associé de Joseph Michaud
Georges Lévesque est né à Rivière-Ouelle, au Québec, en 1857. En 1887, il se joint à Joseph Michaud pour fonder le magasin Michaud & Levesque à Sturgeon Falls. Pendant plus de cent ans, le magasin a offert des services et des marchandises allant de l'épicerie à l'essence, des outils à la restauration. À un certain moment, Michaud & Levesque possédait même son propre bateau, le Queen, qui faisait la livraison de l'épicerie à divers endroits sur le lac Nipissing et qui transportait les touristes.
Article tiré du site http://images.ourontario.ca/NipissingOuest/2281423/data
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Cache Bay
Une note écrite en 1946
Réf.: (http://images.ourontario.ca/WestNipissing/2324537/data?n=18) décrit Cache Bay comme étant un petit village situé dans le canton Springer, district de Nipissing, sur une baie de la partie nord-ouest du Lac Nipissing. Sa population se chiffre à 673. Les premiers pionniers, venant de la région de Renfrew (près d'Ottawa) s'installent au début des années 1880.
Cache Bay a été nommé ainsi probablement parce que cette baie du lac est cachée. On raconte que c'était l'endroit idéal où les voyageurs et les coureurs de bois cachaient leurs fourrures et leurs provisions.
Ajoutons que la première scierie voit naissance à Cache Bay dans les années 1880. En 1890, le petit village de Cache Bay, situé sur le Lac Nipissing, bouillonne d'activités, centrées autour d'une scierie bâtie par JR Booth. Les employés de cette scierie achètent des lots de Booth et y bâtissent leur maison. Cache Bay devient une communauté prospère. Le lac Nipissing est utilisé comme moyen de transport par les bûcherons qui font parvenir les gros billots au moyen de gigantesques escatades flottantes (log booms). Ces billots traversent le lac jusqu'à baie de Callander, ensuite ils sont envoyés par train jusqu'à la rivière Mattawa, où ils sont remis à l'eau et éventuellement aboutissent à la scierie Booth, située tout près d'Ottawa.(traduit de http://www.nipissing.net/history.html)
Réf.: http://images.ourontario.ca/WestNipissing/2329436/data
Article en anglais qui décrit l'origine de Cache Bay.
The town of Cache Bay was named Cache from the Indian word Hidden. The rail board was built through Cache Bay in 1883. The first settlers here were in 1884, when the firm of Barnet & Mackie, lumbermen under the mining act, and built a depot for their bush businers and in the summer of 1885 built a house office storehouse, barns and other buildings; also a lumber shanty witch stood where the old planning mill rout stands. The old office is still standing on the hill. The house a short distance east of same. The only way to get in was by railroad or by water. The first family to occupy the depot was the John Jessup family. He was an old employee of the Barnet & Mackie Co. from their depot on the Bonneckere River
Cache Bay
Une note écrite en 1946
Réf.: (http://images.ourontario.ca/WestNipissing/2324537/data?n=18) décrit Cache Bay comme étant un petit village situé dans le canton Springer, district de Nipissing, sur une baie de la partie nord-ouest du Lac Nipissing. Sa population se chiffre à 673. Les premiers pionniers, venant de la région de Renfrew (près d'Ottawa) s'installent au début des années 1880.
Cache Bay a été nommé ainsi probablement parce que cette baie du lac est cachée. On raconte que c'était l'endroit idéal où les voyageurs et les coureurs de bois cachaient leurs fourrures et leurs provisions.
Ajoutons que la première scierie voit naissance à Cache Bay dans les années 1880. En 1890, le petit village de Cache Bay, situé sur le Lac Nipissing, bouillonne d'activités, centrées autour d'une scierie bâtie par JR Booth. Les employés de cette scierie achètent des lots de Booth et y bâtissent leur maison. Cache Bay devient une communauté prospère. Le lac Nipissing est utilisé comme moyen de transport par les bûcherons qui font parvenir les gros billots au moyen de gigantesques escatades flottantes (log booms). Ces billots traversent le lac jusqu'à baie de Callander, ensuite ils sont envoyés par train jusqu'à la rivière Mattawa, où ils sont remis à l'eau et éventuellement aboutissent à la scierie Booth, située tout près d'Ottawa.(traduit de http://www.nipissing.net/history.html)
Réf.: http://images.ourontario.ca/WestNipissing/2329436/data
Article en anglais qui décrit l'origine de Cache Bay.
The town of Cache Bay was named Cache from the Indian word Hidden. The rail board was built through Cache Bay in 1883. The first settlers here were in 1884, when the firm of Barnet & Mackie, lumbermen under the mining act, and built a depot for their bush businers and in the summer of 1885 built a house office storehouse, barns and other buildings; also a lumber shanty witch stood where the old planning mill rout stands. The old office is still standing on the hill. The house a short distance east of same. The only way to get in was by railroad or by water. The first family to occupy the depot was the John Jessup family. He was an old employee of the Barnet & Mackie Co. from their depot on the Bonneckere River
Nom de familles de pionniers français
• Sabourin (1894)
• Bonenfant (1897)
• Lalonde (1902)
• Guenette (1904)
• Marleau
NB: Si vous avez des renseignements sur une famille pionnière de Cache Bay et que vous voulez les faire paraître sur ce site, svp me les faire parvenir à rayechamp@gmail.com.
La Grande crise économique des années 1930 est ressentie dans la région, comme en témoigne cette lettre, écrite en anglais, par une jeune fille résidant à Cache Bay en février 1933. La lettre est adressée au premier ministre de l'Ontario George S. Henry. Provenant des Archives publiques de l’Ontario, cette lettre démontre les effets de la Grande Crise économique sur les Canadiens ordinaires.
Réf: http://www.archives.gov.on.ca/fr/education/pdf/Gr10_Letters_Depressionf.pdf
Lettre au Premier Ministre, 25 février 1933 Correspondance du Premier Ministre George S. Henry Code de référence : RG 3-9-0-391
Cache Bay (Ontario), février 1933
Le 25 février 1933
Sir Henry,
Aujourd’hui je vous écris ces quelques mos [sic] pour vous demander une grande faveur. Ça fait une semaine que je n’ai pas été à l’école parce que je n’ai pas de chaussures. Vous allez me dire que je suis une casse-pieds mais je vous écris les larmes dans les yeux pour vous dire que alors [sic] que les autres n’ont pas de problème à avoir de l’aide, chez nous ici, l’aide est difficile. Ils disent maintenant que le gouvernement a occupé les lieus [sic] et l’homme qui a le magasin dit qu’il y pas de fournitures d’école et il dit que nous ne pouvons plus avoir de vêtements maintenant mais moi qui veut [sic] aller à l’école car c’est la seule chose qui m’aidera à avoir de l’éducation et si je passe l’examen je vais essayer de trouver du travail. Et si je gagne de l’argent, je vous redonne votre argent. Je vous prie alors d’essayer d’envoyer quelques dollars pour aider une pauvre petite fille infirme et je sais que dieu [sic] vous rendra le bien que vous faites. Et je fais ma prière que dieu [sic] protégera des hommes comme vous et qu’il vous donne plusieurs années de vie. Vous savez que dieu [sic] nous a dit : « Celui qui aide le pauvre, le souffrant et l’infirme aura de grandes récompenses dans la vie éternelle ». Je vous supplie ne me refusez pas ces quelques dollars pour que je m’achète des chaussures et des caoutchoucs puisque ces quelques dollars ne vous rendront pas plus pauvre et vous ne perdrez pas. Au lieu de 5 dollars Dieu vous donnera 10. Je prie alors pour votre honneur de faire de ce que vous pouvez et je sais vous répondrez parce que vous n’êtes pas aussi égoïste que le premier ministre Ferguson car j’ai écris [sic] à lui avant de vous écrire et il n’a même pas écrit mais vous n’êtes pas aussi égoïste. Je termine alors ma lettre à vous en espérant de recevoir une lettre de vous le plus vite possible.
Que Dieu vous bénisse!
De [Nom effacé afin de protéger les renseignements personnels] Cache Bay, Ontario
P.S. Excusez l’écriture, je n’ai pas d’encre ni de crayon pour écrire. Pour envoyer cette lettre, je dois aller au deuxième voisin.
Réf: http://www.archives.gov.on.ca/fr/education/pdf/Gr10_Letters_Depressionf.pdf
Lettre au Premier Ministre, 25 février 1933 Correspondance du Premier Ministre George S. Henry Code de référence : RG 3-9-0-391
Cache Bay (Ontario), février 1933
Le 25 février 1933
Sir Henry,
Aujourd’hui je vous écris ces quelques mos [sic] pour vous demander une grande faveur. Ça fait une semaine que je n’ai pas été à l’école parce que je n’ai pas de chaussures. Vous allez me dire que je suis une casse-pieds mais je vous écris les larmes dans les yeux pour vous dire que alors [sic] que les autres n’ont pas de problème à avoir de l’aide, chez nous ici, l’aide est difficile. Ils disent maintenant que le gouvernement a occupé les lieus [sic] et l’homme qui a le magasin dit qu’il y pas de fournitures d’école et il dit que nous ne pouvons plus avoir de vêtements maintenant mais moi qui veut [sic] aller à l’école car c’est la seule chose qui m’aidera à avoir de l’éducation et si je passe l’examen je vais essayer de trouver du travail. Et si je gagne de l’argent, je vous redonne votre argent. Je vous prie alors d’essayer d’envoyer quelques dollars pour aider une pauvre petite fille infirme et je sais que dieu [sic] vous rendra le bien que vous faites. Et je fais ma prière que dieu [sic] protégera des hommes comme vous et qu’il vous donne plusieurs années de vie. Vous savez que dieu [sic] nous a dit : « Celui qui aide le pauvre, le souffrant et l’infirme aura de grandes récompenses dans la vie éternelle ». Je vous supplie ne me refusez pas ces quelques dollars pour que je m’achète des chaussures et des caoutchoucs puisque ces quelques dollars ne vous rendront pas plus pauvre et vous ne perdrez pas. Au lieu de 5 dollars Dieu vous donnera 10. Je prie alors pour votre honneur de faire de ce que vous pouvez et je sais vous répondrez parce que vous n’êtes pas aussi égoïste que le premier ministre Ferguson car j’ai écris [sic] à lui avant de vous écrire et il n’a même pas écrit mais vous n’êtes pas aussi égoïste. Je termine alors ma lettre à vous en espérant de recevoir une lettre de vous le plus vite possible.
Que Dieu vous bénisse!
De [Nom effacé afin de protéger les renseignements personnels] Cache Bay, Ontario
P.S. Excusez l’écriture, je n’ai pas d’encre ni de crayon pour écrire. Pour envoyer cette lettre, je dois aller au deuxième voisin.
Réf.: http://greenerpasture.com/Places/Details/930
Cliquez sur le lien ci-haut et vous découvrirez la généalogie des personnes suivantes Emma Desbois, Lionel Joseph Renaud (septembre 1923), Arthur Trahan (nait en 1918 et décède en 1919), Ida Trahan (11 juin 1913), etc.
Réf.: http://freepages.genealogy.rootsweb.
ancestry.com/~murrayp/nipissin/sturgeon/cache/index.htm
Cliquez sur le lien ci-haut et vous découvrirez les pierres tombales de personnes enterrées dans le cimetière publique de Cache Bay.
Réf.: http://fieldgoodfarms.ca/fr/home/history/ - Cliquez sur le site pour lire l'historique d'une ferme, à Cache Bay, qui continue la tradition familiale.

Joseph Gabriel Guenette pionnier de Cache Bay
Joseph Gabriel Guénette fils de Jean de Dieu Guénette et Julie Major naît à Saint-André d’Avellin, Papineau Québec le 11 juillet 1889. Il déménage à Cache Bay en 1904 à l’âge de dix-sept ans. Il épouse Marie Blanche Clémence Bertrand, fille de Pierre Bertrand et Domicile Major le 3 juillet 1911 à Cache Bay. Clémence donne naissance à trois enfants : Yvonne (religieuse), Anna (Adélard Remillard) et Adrien(Simone Marleau). Clémence décède le 28 novembre 1919 à Cache Bay. Durant ces années il n’est pas facile de travailler et prendre soin des enfants. Le 23 mars 1926, Joseph épouse en 2 noces Théona Major veuve de Joseph Guy Boisvert. Théona a deux enfants : Muriel (John Girard) et Laura (Albert Marleau).
Arrière : Laura, Anna, Adrien Muriel et à l'avant Joseph et Théona
En 1920, ils achètent le magasin de Louis Major. Ce magasin construit en 1903-1904 est un magasin qui a servi de bureau de poste et contient tout ce dont l’on peut avoir besoin pour survivre et travailler. On peut y trouver des aiguilles, de la vaisselle, des vêtements, des outils, des chaussures, et même certains meubles. Les propriétaires sont des gens très accueillants et c’est un endroit où l’on peut apprendre les nouvelles, recevoir des conseils et apprendre à faire toutes sortes de choses. Joseph était connu comme le Père Joe et Théona comme la mère Theona. Joseph et Théona ont un lot avec beaucoup d’érables et ils font du sirop d’érable et de la tire pour la famille et les amis.
Pendant 50 ans, Joseph et Théona rendent service à la communauté en leur vendant le nécessaire pour survivre. À leur retraite, ils vendent leur magasin à leur petite fille Denise Guénette et son époux Laurent Leduc.
Colette Guénette
Joseph Gabriel Guénette fils de Jean de Dieu Guénette et Julie Major naît à Saint-André d’Avellin, Papineau Québec le 11 juillet 1889. Il déménage à Cache Bay en 1904 à l’âge de dix-sept ans. Il épouse Marie Blanche Clémence Bertrand, fille de Pierre Bertrand et Domicile Major le 3 juillet 1911 à Cache Bay. Clémence donne naissance à trois enfants : Yvonne (religieuse), Anna (Adélard Remillard) et Adrien(Simone Marleau). Clémence décède le 28 novembre 1919 à Cache Bay. Durant ces années il n’est pas facile de travailler et prendre soin des enfants. Le 23 mars 1926, Joseph épouse en 2 noces Théona Major veuve de Joseph Guy Boisvert. Théona a deux enfants : Muriel (John Girard) et Laura (Albert Marleau).
Arrière : Laura, Anna, Adrien Muriel et à l'avant Joseph et Théona
En 1920, ils achètent le magasin de Louis Major. Ce magasin construit en 1903-1904 est un magasin qui a servi de bureau de poste et contient tout ce dont l’on peut avoir besoin pour survivre et travailler. On peut y trouver des aiguilles, de la vaisselle, des vêtements, des outils, des chaussures, et même certains meubles. Les propriétaires sont des gens très accueillants et c’est un endroit où l’on peut apprendre les nouvelles, recevoir des conseils et apprendre à faire toutes sortes de choses. Joseph était connu comme le Père Joe et Théona comme la mère Theona. Joseph et Théona ont un lot avec beaucoup d’érables et ils font du sirop d’érable et de la tire pour la famille et les amis.
Pendant 50 ans, Joseph et Théona rendent service à la communauté en leur vendant le nécessaire pour survivre. À leur retraite, ils vendent leur magasin à leur petite fille Denise Guénette et son époux Laurent Leduc.
Colette Guénette
Généalogie de la famille Piché
On peut retracer la généalogie de la famille Piché à Jean Nicolet, « le premier blanc à résider au lac Nipissing ».
Jean Nicolet est né en 1598 à Hainneville ou à Cherbourg, en France. En 1618, à 19 ans, il fait partie des 28 hommes qui rejoignent la Nouvelle-France. Dès son arrivée en Nouvelle-France, il est chargé par Samuel de Champlain d’explorer « la route des fourrures » de la rivière des Outaouais. Il commence à vivre avec les Amérindiens de la région, les Algonquins et les Wendat-Hurons, se fait apprécier d’eux et apprend leurs langues pour devenir un interprète reconnu, un intermédiaire privilégié entre les colons venus d'Europe et les Amérindiens, ce qui lui confère déjà un réel prestige.
L'ayant en très haute estime et l'ayant adopté comme l'un des leurs, la famille algonquine du lac Nipissing lui donnèrent vers 1625 une jeune épouse, Gisis-Bahmahmaadjimiwin, suivant les seuls rites des « Pays d'en haut », en l'absence de prêtre missionnaire catholique. De cette union naît, vers 1626-1632, une fille « naturelle », Euphrosine, aussi dite Madeleine Nicolet.
En 1633, Nicolet revient à Québec avec sa bambine, dont la mère est réputée être décédée. La petite Madeleine est prise en charge par Marie Rollet, la veuve de Louis Hébert, qui hébergeait avec bonheur d'autres fillettes amérindiennes.
Le 7 octobre 1637, à Québec, Jean Nicolet (réputé célibataire par les catholiques !) épouse la toute jeune Marguerite Couillard, âgée de 11 ans. Deux enfants naissent de cette union, un garçon en 1639 (décédé à l'âge d'un an) et une fille en 1642, Marie-Marguerite Nicolet. Ayant passé sa vie sur l'eau sans savoir nager, Jean Nicolet meurt tragiquement en se noyant dans l’anse de Sillery le 27 octobre 1642, dans le Saint-Laurent, sa chaloupe s’étant retournée dans une tempête, alors qu'il se rendait sur demande expresse à Trois-Rivières épargner du supplice un prisonnier iroquois. Son corps ne fut pas retrouvé.
Le 21 novembre 1643, Madeleine Euphrosine Nicolet, fille de Jean Nicolet, épouse à Québec Jean Leblanc. De cette union naît Marie Madeleine Leblanc, le 15 juillet 1652, à St-Pierre, Ile d’Orléans Québec.
Avant 1666, Marie Madeleine Leblanc épouse Jean Pichet. Fils de fils de Pierre Pichet, Lamusette (1599 – 1668) et de Anne Pinault (Pineau) (1610 – 1665), Jean Pichet est né en 1636 à Poitier en France. Il serait arrivé en Nouvelle-France en 1659. De 1659 à entre 1739 et 1742, Jean Pichet et Marie Madeleine Leblanc, ainsi que les deux prochaines générations, habitent l’Île d’Orléans.
Entre 1739 et 1742, Michel Pichet (petit-fils de Jean Pichet et Marie-Madeleine Leblanc) et son épouse, Marie-Thérèse Vallière, ainsi que leurs deux enfants, s’installent à L’Assomption, dans la région de Lanaudière. Les trois prochaines générations de Pichet habiteront la région de Lanaudière jusqu’en 1857.
C’est vers 1857 que Moïse Pichet (arrière-petit-fils de Michel Pichet et de Marie-Thérèse Vallière) et son épouse, Sophranie Sincennes, quittent St-Alexis-de-Montcalm pour s’installer à Ste-Cécile-de-Masham, dans l’Outaouais québecois. Moïse et Sophranie eurent neuf enfants, dont quatre sont nés dans la région de Lanaudière et cinq dans la région de l’Outaouais.
C’est entre 1908 et 1913, soit près de 275 ans après le départ de Jean Nicolet, et neuf générations plus tard, que Magloire Piché et Camille Piché, deux fils de Moïse et Sophranie Piché, et leur famille, reviennent s’installer à Cache Bay, dans le Nipissing Ouest.
Encore aujourd’hui, la communauté du Nipissing Ouest retrouve plusieurs descendants de Jean Nicolet, « le premier blanc à résider au lac Nipissing », et de Gisis-Bahmahmaadjimiwin.
On peut retracer la généalogie de la famille Piché à Jean Nicolet, « le premier blanc à résider au lac Nipissing ».
Jean Nicolet est né en 1598 à Hainneville ou à Cherbourg, en France. En 1618, à 19 ans, il fait partie des 28 hommes qui rejoignent la Nouvelle-France. Dès son arrivée en Nouvelle-France, il est chargé par Samuel de Champlain d’explorer « la route des fourrures » de la rivière des Outaouais. Il commence à vivre avec les Amérindiens de la région, les Algonquins et les Wendat-Hurons, se fait apprécier d’eux et apprend leurs langues pour devenir un interprète reconnu, un intermédiaire privilégié entre les colons venus d'Europe et les Amérindiens, ce qui lui confère déjà un réel prestige.
L'ayant en très haute estime et l'ayant adopté comme l'un des leurs, la famille algonquine du lac Nipissing lui donnèrent vers 1625 une jeune épouse, Gisis-Bahmahmaadjimiwin, suivant les seuls rites des « Pays d'en haut », en l'absence de prêtre missionnaire catholique. De cette union naît, vers 1626-1632, une fille « naturelle », Euphrosine, aussi dite Madeleine Nicolet.
En 1633, Nicolet revient à Québec avec sa bambine, dont la mère est réputée être décédée. La petite Madeleine est prise en charge par Marie Rollet, la veuve de Louis Hébert, qui hébergeait avec bonheur d'autres fillettes amérindiennes.
Le 7 octobre 1637, à Québec, Jean Nicolet (réputé célibataire par les catholiques !) épouse la toute jeune Marguerite Couillard, âgée de 11 ans. Deux enfants naissent de cette union, un garçon en 1639 (décédé à l'âge d'un an) et une fille en 1642, Marie-Marguerite Nicolet. Ayant passé sa vie sur l'eau sans savoir nager, Jean Nicolet meurt tragiquement en se noyant dans l’anse de Sillery le 27 octobre 1642, dans le Saint-Laurent, sa chaloupe s’étant retournée dans une tempête, alors qu'il se rendait sur demande expresse à Trois-Rivières épargner du supplice un prisonnier iroquois. Son corps ne fut pas retrouvé.
Le 21 novembre 1643, Madeleine Euphrosine Nicolet, fille de Jean Nicolet, épouse à Québec Jean Leblanc. De cette union naît Marie Madeleine Leblanc, le 15 juillet 1652, à St-Pierre, Ile d’Orléans Québec.
Avant 1666, Marie Madeleine Leblanc épouse Jean Pichet. Fils de fils de Pierre Pichet, Lamusette (1599 – 1668) et de Anne Pinault (Pineau) (1610 – 1665), Jean Pichet est né en 1636 à Poitier en France. Il serait arrivé en Nouvelle-France en 1659. De 1659 à entre 1739 et 1742, Jean Pichet et Marie Madeleine Leblanc, ainsi que les deux prochaines générations, habitent l’Île d’Orléans.
Entre 1739 et 1742, Michel Pichet (petit-fils de Jean Pichet et Marie-Madeleine Leblanc) et son épouse, Marie-Thérèse Vallière, ainsi que leurs deux enfants, s’installent à L’Assomption, dans la région de Lanaudière. Les trois prochaines générations de Pichet habiteront la région de Lanaudière jusqu’en 1857.
C’est vers 1857 que Moïse Pichet (arrière-petit-fils de Michel Pichet et de Marie-Thérèse Vallière) et son épouse, Sophranie Sincennes, quittent St-Alexis-de-Montcalm pour s’installer à Ste-Cécile-de-Masham, dans l’Outaouais québecois. Moïse et Sophranie eurent neuf enfants, dont quatre sont nés dans la région de Lanaudière et cinq dans la région de l’Outaouais.
C’est entre 1908 et 1913, soit près de 275 ans après le départ de Jean Nicolet, et neuf générations plus tard, que Magloire Piché et Camille Piché, deux fils de Moïse et Sophranie Piché, et leur famille, reviennent s’installer à Cache Bay, dans le Nipissing Ouest.
Encore aujourd’hui, la communauté du Nipissing Ouest retrouve plusieurs descendants de Jean Nicolet, « le premier blanc à résider au lac Nipissing », et de Gisis-Bahmahmaadjimiwin.
Le tableau suivant retrace en bref la généalogie de la famille Piché, Pichet, de Jean Nicolet à Magloire et Camille Piché, fils de Moïse Piché et de Sophranie Sincennes.