L'Ile-aux-Chênes
La toponymie
Pour définir "toponymie", nous avons puisé nos sources de Wikipédia à l'adresse suivante: https://fr.wikipedia.org/wiki/Toponymie - Voici une partie de cet article:
La toponymie (du grec tópos, τόπος, lieu et ónoma, ὄνομα, nom) est une branche de l'onomastique qui étudie les toponymes, c'est-à-dire les noms propres désignant un lieu. Elle se propose de rechercher leur ancienneté, leur signification, leur étymologie (leur origine), leur évolution, leurs rapports avec la langue parlée actuellement ou avec des langues disparues, mais aussi les contextes et motivations de leur détermination et leur impact sur les sociétés. Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), elle est l'une des deux branches principales de l'onomastique (étude des noms propres), elle-même branche de la linguistique.
La toponymie n'est pas une science exacte. Elle s'attache uniquement à la linguistique. Elle n'est pas une étude historique ou géographique mais elle peut servir ces matières.
La toponymie (du grec tópos, τόπος, lieu et ónoma, ὄνομα, nom) est une branche de l'onomastique qui étudie les toponymes, c'est-à-dire les noms propres désignant un lieu. Elle se propose de rechercher leur ancienneté, leur signification, leur étymologie (leur origine), leur évolution, leurs rapports avec la langue parlée actuellement ou avec des langues disparues, mais aussi les contextes et motivations de leur détermination et leur impact sur les sociétés. Avec l'anthroponymie (étude des noms de personnes), elle est l'une des deux branches principales de l'onomastique (étude des noms propres), elle-même branche de la linguistique.
La toponymie n'est pas une science exacte. Elle s'attache uniquement à la linguistique. Elle n'est pas une étude historique ou géographique mais elle peut servir ces matières.
En parlant toponymie, je vous présente d'abord le livre de Jeannine Ouellette Il était une fois mon village . Plusieurs de nos municipalités du Nipissing Ouest y sont décrites.

l était une fois mon village
Voici la description de son livre sur son site Productions Triyana:
Il était une fois mon village présente les origines des noms de 100 villes et villages du Nord de l’Ontario + des faits historiques fascinants, parfois surprenants…
Des villages nommés pour des représentants religieux, des éléments topographiques, des politiciens et entrepreneurs, des pionniers fondateurs; des noms d’origine autochtone et d’autres qui relèvent de la légende…
RABAIS de 3 $ à l’achat du livre (prix régulier 15 $)
pendant le Mois de la francophonie
du 1er mars au 31 mars 2017
Cliquez sur ce site pour accéder à l'achat du livre.
http://www.triyana.ca/achat/achat.html
Voir aussi la promotion sur YouTube.
Voici la description de son livre sur son site Productions Triyana:
Il était une fois mon village présente les origines des noms de 100 villes et villages du Nord de l’Ontario + des faits historiques fascinants, parfois surprenants…
Des villages nommés pour des représentants religieux, des éléments topographiques, des politiciens et entrepreneurs, des pionniers fondateurs; des noms d’origine autochtone et d’autres qui relèvent de la légende…
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pendant le Mois de la francophonie
du 1er mars au 31 mars 2017
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http://www.triyana.ca/achat/achat.html
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Référence :
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/Ontario-toponymie_fr.htm
La toponymie française en Ontario
La province de l'Ontario compte un grand nombre de toponymes français. Dans son livre Toponymie française en Ontario (1981), paru aux Éditions Études Vivantes (120 pages), André Lapierre a recensé plus de 280 toponymes choisis parmi ceux qui se sont maintenus jusqu'à nos jours. Selon l'auteur, la marque laissée par les Français n'est pas seulement manifeste au Québec, où 80 % des noms sont d'origine française, mais dans également à l'ouest, notamment en Ontario, au Manitoba et en Saskatchewan. L'étude de M. Lapierre démontre que la plupart des toponymes de la période coloniale française ont perduré jusqu'à nos jours, même si plusieurs d'entre eux ont été marqués par l'influence anglaise. D'autres, par contre, sont tombés dans l'oubli et n'ont laissé aucune trace.
On trouve d'abord des dénominations largement descriptives avec des noms comme Belle Rivière, Le Détroit, Pointe-aux-Roches, dont des noms de la faune tels que rivière aux Dindes, rivière aux Canards, rivière aux Puces; ou de la flore, tels que île au Bois Blanc, rivière aux Cèdres, etc. Il existe aussi des toponymes de type dédicatoire comme le lac Sainte-Claire (< sainte Claire), le fort Pontchartrain (< ministre de la Marine, le comte de Pontchartrain), Sault-Sainte-Marie, etc.
Beaucoup de toponymes proviennent d'une traduction du français à l'anglais: Lake Superior (< lac Supérieur), Thunder Bay (< anse du Tonnerre), Lake of the Woods (< lac des Bois), Thames River(< rivière La Tranche), Stoney Point (< Pointe aux Roches), Little River (< Petite Rivière), Hog Island (île aux Cochons), Cedar Creek (rivière aux Cèdres), etc. D'autres ont des dénominations mixtes: Belle River (< Belle Rivière), River Canard (rivière aux Canards), River Rouge (< rivière Rouge), River Raison (< rivière aux Raisins), etc.
Dès 1792, John Graves Simcoe (1752-1806), le premier lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, décida d'ignorer ses sujets francophones en limitant leur influence dans la province. Avec l'arrivée des loyalistes, les francophones furent exclus des postes administratifs. Le gouverneur Simcoe fit tout pour effacer toute trace française, et même amérindienne, dans sa colonie. Simcoe rebaptisa un certain nombre de toponymes. Ainsi, Toronto devint York, le lac des Claies fut changé en Simcoe Lake, la rivière La Tranche en Thames River, la rivière Chippewa en Welland River, la rivière Toronto en Humber River, la rivière Wonscoteonach en Don River, etc. Cette pratique s'inscrivait dans une politique visant non seulement à effacer le plus possible les rappels à la toponymie française et amérindienne, mais aussi une façon de rendre hommage à ses amis du régime.
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/Ontario-toponymie_fr.htm
La toponymie française en Ontario
La province de l'Ontario compte un grand nombre de toponymes français. Dans son livre Toponymie française en Ontario (1981), paru aux Éditions Études Vivantes (120 pages), André Lapierre a recensé plus de 280 toponymes choisis parmi ceux qui se sont maintenus jusqu'à nos jours. Selon l'auteur, la marque laissée par les Français n'est pas seulement manifeste au Québec, où 80 % des noms sont d'origine française, mais dans également à l'ouest, notamment en Ontario, au Manitoba et en Saskatchewan. L'étude de M. Lapierre démontre que la plupart des toponymes de la période coloniale française ont perduré jusqu'à nos jours, même si plusieurs d'entre eux ont été marqués par l'influence anglaise. D'autres, par contre, sont tombés dans l'oubli et n'ont laissé aucune trace.
On trouve d'abord des dénominations largement descriptives avec des noms comme Belle Rivière, Le Détroit, Pointe-aux-Roches, dont des noms de la faune tels que rivière aux Dindes, rivière aux Canards, rivière aux Puces; ou de la flore, tels que île au Bois Blanc, rivière aux Cèdres, etc. Il existe aussi des toponymes de type dédicatoire comme le lac Sainte-Claire (< sainte Claire), le fort Pontchartrain (< ministre de la Marine, le comte de Pontchartrain), Sault-Sainte-Marie, etc.
Beaucoup de toponymes proviennent d'une traduction du français à l'anglais: Lake Superior (< lac Supérieur), Thunder Bay (< anse du Tonnerre), Lake of the Woods (< lac des Bois), Thames River(< rivière La Tranche), Stoney Point (< Pointe aux Roches), Little River (< Petite Rivière), Hog Island (île aux Cochons), Cedar Creek (rivière aux Cèdres), etc. D'autres ont des dénominations mixtes: Belle River (< Belle Rivière), River Canard (rivière aux Canards), River Rouge (< rivière Rouge), River Raison (< rivière aux Raisins), etc.
Dès 1792, John Graves Simcoe (1752-1806), le premier lieutenant-gouverneur du Haut-Canada, décida d'ignorer ses sujets francophones en limitant leur influence dans la province. Avec l'arrivée des loyalistes, les francophones furent exclus des postes administratifs. Le gouverneur Simcoe fit tout pour effacer toute trace française, et même amérindienne, dans sa colonie. Simcoe rebaptisa un certain nombre de toponymes. Ainsi, Toronto devint York, le lac des Claies fut changé en Simcoe Lake, la rivière La Tranche en Thames River, la rivière Chippewa en Welland River, la rivière Toronto en Humber River, la rivière Wonscoteonach en Don River, etc. Cette pratique s'inscrivait dans une politique visant non seulement à effacer le plus possible les rappels à la toponymie française et amérindienne, mais aussi une façon de rendre hommage à ses amis du régime.
La toponymie dans le Nipissing Ouest
Voici un article paru dans le Voyageur, le 14 décembre 2016., de Priscille Pilon à propos de l'Ile -aux-Chênes, situé sur le lac Nipissing à 4 km de Lavigne, qui a retrouvé officiellement son nom francophone en décembre 2016.
À noter que cette page est en construction et que l'article sera réécrit pour faciliter la lecture.
À noter que cette page est en construction et que l'article sera réécrit pour faciliter la lecture.
Une île du lac Nipissing finalement reconnue sous son nom français
PUBLIÉ LE MARDI 6 DÉCEMBRE 2016

Référence: http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1004271/une-ile-du-lac-nipissing-finalement-reconnue-sous-son-nom-francais
À noter: Les photos décrites dans l'article se retrouvent en bas de page
L'île s'appelait officiellement West Hardwood Island. D'autres l'ont baptisée Little Oak Island. Mais les Franco-Ontariens l'ont toujours appelée l'Île-aux-Chênes.
Un texte de Caroline Bourdua Pourtant, ce nom francophone n’a été reconnu que tout récemment par la Commission de toponymie de l’Ontario, à la suite d’une démarche de Georges Pharand, le propriétaire de l’île depuis plus d’une décennie.
Le nom officiel en français de cette île fréquentée par des générations de Franco-Ontariens est accepté depuis le 27 octobre 2016. La Commission devait enquêter auprès de personnes pour justifier un changement d’appellation.
Une île fréquentée par les francophones et par des moutons
Selon plusieurs témoignages recueillis, l’Île-aux-Chênes a été occupée principalement par des Franco-Ontariens. Avant de servir de camp d’été pour les jeunes dans les années 60, cette île a aussi servi de pâturage.
Albert St-Jean, locataire de l'Île-aux-Chênes dans les années 40 Photo : Radio-Canada/gracieuseté de Carole Lafrenière (la photo se retrouve au bas de l'article, rectangle supérieur gauche)
Albert St-Jean qui possédait des terrains en face de l’île l’avait louée au coût de dix dollars du gouvernement ontarien, dans les années 30 et 40. En amenant les moutons sur l’île, il évitait ainsi qu’ils se fassent dévorer par les loups.
Un moment où l'on lavait la laine de moutons dans le lac Nipissing sur un galet. de gauche à droite : inconnu, Léonie St-Jean (Gareau), inconnu, Daniel Lafrenière, Donat St-Jean Photo : Carole Lafrenière. (la photo se retrouve au bas de l'article, rectangle supérieur droit). Sa fille Léonie Gareau, qui vient récemment de fêter ses 92 ans, se rappelle aussi de l’Île-aux-Chênes. « On voyageait en canoë pour aller donner du sel aux moutons. Mon père avait fait un shack et on couchait sur la paille. Mon père l’appelait Oak Island parce qu’il louait des chalets à des Américains », se souvient madame Gareau.
Carole Lafrenière, petite-fille d'Albert St-Jean Photo : Carole Lafrenière. (la photo se retrouve au bas de l'article, rectangle inférieur gauche). Carole Lafrenière la petite-fille d’Albert St-Jean s’est dite étonnée d’apprendre que l’Île-aux-Chênes portait officiellement un nom anglais.
En fait, j’étais un peu insultée de lire dans les médias sociaux que le nom de l’île était Hardwood Island. Parce que pour moi c’était toujours l’Île-aux-Chênes, d’aussi longtemps que je puisse me souvenir.
Carole Lafrenière, petite-fille d'Albert St-Jean. À une certaine époque, Mme Lafrenière allait à la messe le dimanche dans la petite chapelle de l’île, érigée par les frères du Sacré-Coeur de Sudbury.
Excursion en bateau pour se rendre à la messe le dimanche sur l'Ile-aux-Chênes, circa 1940 - de gauche à droite: Diane Shank (Farrah), Gilles Lafrenière, Daniel Lafrenière, Lynne Shank (Zerraldo), Carole Lafrenière-Noel, Paulette Martel Photo : Carole Lafrenière (la photo se retrouve au bas de l'article, rectangle inférieur droit).
L’île-aux-Chênes, rendez-vous estival des jeunes Franco-Ontariens
Le Sudburois Paul de la Riva a fréquenté pendant des années l’Île-aux-Chênes, à l'époque où le Centre des jeunes, aujourd’hui le Carrefour francophone, y tenait des camps d’été. « Tout le monde prenait pour acquis que c’était l’Île-aux-Chênes et l'on aurait jamais deviné qu’il y avait un autre nom légal qui existait », indique M. de la Riva.
On vient reconnaître une partie de l’histoire de la francophonie régionale. Les francophones ont fréquenté l’Île-aux-Chênes et finalement une partie de notre histoire nous appartient maintenant.
Paul de la Riva, ancien campeur à l'île-aux-ChênesBien que West Hardwood Island ait été le nom officiel de cette île depuis 1949, la Commission de toponymie de l’Ontario indique avoir trouvé peu d’information suggérant que ce nom était utilisé couramment.
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